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(#) Sujet: Cohabitation nouvelle Dim 22 Juil - 0:03
Cohabitation nouvelle Sep. 2040, Domicile Anderson
Ellie Watchburry
J'étais posé dans la cuisine, tentant de faire abstraction du fait qu'ils avaient fini par venir habiter chez moi. Cela était relativement récent et j'avais du mal à m'y faire. Mais je leur avait proposé cette éventualité donc... je ne pouvais m'en prendre qu'à moi même. J'avale une gorgée de mon café, le regard perdu sur cette table abimée qui avait vu toutes mes crises de colère. Je ne la rangeais pas et j'avais bien précisé à mes deux nouveaux... colocataires qu'il ne fallait pas y toucher, ni même tenter de la ranger. C'était bien le seul endroit qu'il me restait comme souvenir de cette courte vie heureuse à Detroit. D'une main tremblante, je relève le cadre posé devant moi. Ma famille. Leur sourire m'emplissait toujours de culpabilité. Je les avais laissé mourir, tout comme lui... Je soupire et repose violemment le cadre, dérangeant Sumo dans sa sieste du matin. Ce dernier leva la tête avant de bailler et de retourner dormir. Il avait l'habitude de ce genre de comportement de ma part, et si au début cela le faisait aboyer, il demeurait calme et s'en fichait pas mal maintenant.
J'inspire longuement avant d'expirer tout aussi longuement. Je finis ma tasse de café et je me lève de ma chaise, la faisant grincer. D'un pas lent et sans envie, je m'en vais poser cette tasse dans l'évier déjà remplit de vaisselle oubliée de le veille. Il fallait que je la fasse mais je n'en avais pas envie, pas pour l'instant. Peut-être que je trouverais la motivation plus tard. Je réprime un bâillement, bien qu'il fut presque neuf heures, j'avais passé une nuit horrible, hanté par ces cauchemars qui refusaient de s'en aller. D'un pas lourd, je monte à l'étage, passant devant les deux chambres closes. Je ne savais pas ce qu'ils faisaient, je ne savais même pas s'il était là. Mais savoir que ces pièces inoccupées si ce n'est par quelques vieux cartons, que je n'ai pas encore rangés, désormais habitées faisait naitre en moi un sentiment de plénitude. Enfin... je me sentais presque plus calme malgré l'étrangeté de la situation.
Sans conviction, j'entre dans la salle de bain pour me placer devant le miroir. Des post-it y étaient collés, décrivant parfaitement mes humeurs dépressifs. On pouvait y lire des mots d'encouragement mais également des insultes. Je soupire. Je les avais collés, pour me rappeler qui je suis, ce que j'ai fais. Pour me faire culpabiliser, plus encore. Je ne les voyais plus, ils étaient devenus invisibles. Une routine démarra alors, une routine que j'avais depuis des dizaines d'années. Je me lave les dents, je me rase un peu et je me regarde dans ce miroir pendant de longues minutes, sans penser à rien. Et enfin je sors pour aller m'habiller et partir au travail, encore et toujours. Sauf que ce matin était différent. Je restais plus longtemps que d'ordinaire dans la salle de bain, à me demander si j'avais bien fait de proposer d'héberger la source de ma souffrance. Mais je n'avais pas pu résister à leur venir en aide, à vrai dire. Ellie avait gagné une certaine place dans mon estime et Connor... c'était Connor. Bien qu'il ne soit pas celui de Detroit, je ne pouvais le laisser dans la merde.
Trop bon, trop con comme on dit. Mais il fallait composer avec et sourire à la vie qui avait mis sur mon chemin le fantôme de mon passé et une jeune femme énergique que j'appréciais beaucoup. Bien que ses obscures occupations m'intriguaient grandement. Je hausse les épaules. Un jour je lui poserais la question, pour l'heure, j'avais autre chose à faire comme ranger les cartons qui encombraient sa chambre. Des cartons contenant des affaires que je n'avais pu me résoudre à jeter. Quelques pochettes avec des dessins d'enfant, des livres de contes, des albums de photo... Je m'accrochais à ce passé alors que je devrais le lâcher pour continuer d'avancer. Mais je n'y arrivais pas.
Nouveau soupire puis je m'en retourne dans mon antre, m'habillant avec les premiers habits que je croisais. Finalement, je me dirige vers la chambre d'Ellie. Je ne savais pas si elle était là, je ne l'avais pas vu rentrer hier et de toute façon, je n'étais pas son père et elle était grande. Je frappe à la porte, doucement. Mes coups sont accompagné de quelques mots. Peut-être qu'elle dormait encore ? Cette pensée me fit sourire tristement, je me revoyais entrer dans la chambre de mon fils pour le réveiller avant de l'emmener à sa mère qui préparait le petit déjeuné... Le passé, tout ceci est le passé.
Ellie ? Je peux entrer ? J'aimerais ranger les cartons au grenier...
Certes, il était un peu tôt, mais il fallait bien que je commence quelque part pour occuper ma longue journée.
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(#) Sujet: Re: Cohabitation nouvelle Dim 22 Juil - 12:24
looking for trouble ?Ellie & HarleyTu avais eu une longue, très longue journée. Et au final, ça avait été plus dur que tu ne l’aurais imaginé de quitter ton appartement, surtout pour aller t’installer chez un Lieutenant de Police que finalement, tu ne connaissais pas encore très bien. C’était mieux que chez ta mère, ceci dit. Au moins, tu étais restée à New-York, et même à Brooklyn. Tu avais songé à déménager ailleurs … Tu aimais ce quartier. Tu avais une certaine attache affective avec lui, mais il avait le gros désavantage d’être particulièrement dangereux pour les androïdes, ce qui forçait Connor à se cacher à renfort de bonnet de grand manteau sombre lorsqu’il se décidait à rentrer pour un peu de “repos”. Cela dit, malheureusement, déménager avait un coup. Tu avais eu énormément de mal à récupérer la caution de l’autre appartement … en réalité, tu n’aurais pas dû la récupérer, au vu de l’état dans lequel tu avais rendu le logement. Les sols étaient infiltrés d’eau, humides. Ca nécessitait des travaux. De gros travaux. Et tu t’étais longuement disputé avec le propriétaire, lorsqu’enfin il avait daigner répondre à tes appels incessants depuis l’incident de la douche. Au final, il avait bien voulu faire les travaux, mais pour ça il avait fallu que tu le menaces avec ce que Connor t’avais appris à son sujet, à propos de ses petites infidélités. Du coup, il n’avait pas trop apprécié que tu en saches autant et il t’avais fait comprendre que tu pouvais aller te faire voir, et aussi quitter ton appartement le plus vite possible. La caution, tu l’avais récupérée en menaçant, encore et toujours, et pour se débarrasser de toi, il était visiblement prêt à faire beaucoup de concessions.
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(#) Sujet: Re: Cohabitation nouvelle Dim 22 Juil - 12:55
Cohabitation nouvelle Sep. 2040, Domicile Anderson
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Je ne fis guère attention à l'accoutrement de la jeune demoiselle. Visiblement elle venait de se lever ou de se relever. Je savais à quel point cela pouvait être compliqué de passer une bonne nuit dans un endroit que l'on ne connaissait pas. Les angoisses et les habitudes faisaient qu'on regrettait parfois ses choix. Je l'avais vécu lorsque j'avais emménagé ici. Même si Sumo m'avait aidé à calmer mes angoisses en m'étouffant de son imposante présence. Un léger sourire nait sur mes lèvres. Cela faisait étrange de voir à quel point notre relation avait quelque peu évoluée. Je repensais avec une certaine honte mon premier passage chez elle. J'avais été con, très con et la suite n'avait pas arrangé les choses. Mais force était de constater qu'elle avait plus ou moins compris ce que je ressentais et je lui en était reconnaissant.
Ainsi elle allait vadrouiller aujourd'hui ? Cela ne me regardait pas bien que j'eusse un élan de curiosité. Je penche la tête pour remarquer les cartons empilés dans un coin. Tout avait été si rapide que je n'avais pas eu le temps ni la force de débarrasser cette chambre. Mais il fallait bien que je libère l'espace pour laisser la jeune demoiselle occuper pleinement cette chambre qui était désormais sienne. Oh... désolé si je t'ai réveillé...A vrai dire, je regarde rarement l'heure le matin. Je me lève et je m'active. Je lui offre un petit rire gêné. Il était vrai que j'avais l'habitude de me lever sans me rendormir, évitant au maximum de retrouver mes cauchemars. Je l'avais tutoyée, naturellement. Cela ne m'avait pas traversé l'esprit que de garder le vouvoiement.Après tout, on était destinés à cohabiter, autant briser la glace de suite. Tu peux également me tutoyer. Je suis rarement à l'aise lorsque l'on me vouvoie, ajoutais-je pour appuyer mon envie de briser la glace.
Je soupire doucement tout en passant une main dans mes cheveux. Ne précipitons pas les choses. J'avais du temps devant moi pour ranger tout ça et j'allais sûrement me perdre dans mes pensées en le faisant. J'aimais parfois, de façon totalement masochiste, me remémorer ces moments de joie innocente. J'étais loin d'être croyant mais j'espérais qu'ils reposaient en paix, tous les trois. Bien que cette idée de revoir mon Connor me donnait un peu d'espoir. Je ne sais pas s'il pourra me pardonner de l'avoir ainsi abandonner et aller le récupérer chez Talos Industries se révélait être du suicide. Pour l'heure, la question n'était pas là. Il fallait que je trouve un moyen de ranger ces cartons dans l'immense bordel que constituait mon grenier. Un tri et du ménage s'imposait et j'allais largement envahir mon salon pour le faire. Après tout, j'avais ma journée de libre.
Ce n'est pas pressé. Prends le temps de te lever et de venir petit déjeuner. Il y a du café si tu le souhaites. Je marque une pause avant de continuer, merci, mais je ne vais pas te retenir si tu as quelque chose à faire. Je peux me débrouiller seul. Sur ces mots, je lui offre un nouveau sourire timide avant de me diriger vers les escaliers, bon pour aller refaire du café et préparer un petit déjeuné digne de ce nom. Enfin, avec ce qu'il me restait c'est à dire pas grand chose. Il fallait que je fasse les courses avec avec cette nouvelle bouche à nourrir, le budget n'allait plus être le même. Je t'attends en bas, dis-je simplement, lui laissant le champ libre pour s'habiller et faire tout ce qu'elle avait à faire.
D'un pas plus léger, je me rends à nouveau dans la cuisine, suivit par Sumo qui avait visiblement faim. Machinalement, je verse des croquettes dans sa gamelle et change l'eau de l'autre. Joyeux, il jappe avant de se ruer sur la nourriture. J'entame ensuite la vaisselle, rapide et efficace, les assiettes disparaissent en un clin d'oeil. J'avais retrouvé une certaine motivation pour la faire. Peut-être était-ce la volonté de bien faire et de proposer un lieu de vie agréable ? Je ne savais pas mais c'était bien la première fois que je mettais autant d'ardeur dans la tache de laver ma vaisselle. Je mets la cafetière en route et laisse le breuvage noir se faire. Puis j'installe tout dans le séjour, sur l'immense table inutile qui n'allait plus l'être. Frugale petit déjeuné que je proposais là. Un peu de pain et quelques confitures ainsi que du café. Il fallait vraiment que j'aile faire les courses. Si je pouvais très bien m'accommoder de ces pauvres victuailles, il n'en était peut-être pas de même pour la jeune femme.
Je prends finalement place à table, attrapant le journal d'aujourd'hui posé non loin. Cela faisait des années que je ne l'avais plus réellement lu bien que je le reçoive toujours. M'intéresser à l'actualité n'était pas mon fort et j'avais déjà bien assez le moral dans les chaussettes pour me désespérer plus avec les nouvelles déprimantes de ce monde. Je lisais sans réellement lire, perdu dans un flot de mots qui saturaient mes pensées, m'évitant de penser à autre chose. Ce n'était pas plus mal.
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(#) Sujet: Re: Cohabitation nouvelle Dim 22 Juil - 15:55
looking for trouble ?Ellie & HarleyTu secoues un instant la tête. « J'étais déjà debout. » C'était un peu étonnant de ta part, d'ailleurs, habituellement tu avais le sommeil lourd, et comme tu n'avais pas réellement de contraintes horaires avec la MRA – sauf quand tu te les imposaient toi même, ce qui pouvait arriver – tu te permettais parfois de dormir un peu trop tard. Cela dit, pour dormir, tu devais être parfaitement à l'aise et là, avec la semaine de stresse que tu avais eu, plus ce nouvel environnement, forcément, tu n'avais pas eu un sommeil long, ou même réparateur. Mais ce n'était pas plus mal. Tu ne te ne sentais pas fatiguée pour autant, au contraire. T'activer un peu dés le matin t'avais donné la pêche. Tu te sentirais sans doute fatiguée un peu plus tard, mais pour le moment, ça allait. « J'en ai profiter pour … arranger un peu. » Bon, ce n'était pas encore parfait, forcément, mais au moins on y voyait plus clair. Quand les cartons de Hank seraient partis, tu pourrais installer un peu mieux tes affaires, mais tu n'étais pas non plus pressée de le faire. Tu avais eu un bref aperçu de ce qu'ils pouvaient contenir, et tu comprenais qu'il serait peut-être un peu compliqué pour lui de les déplacer, surtout pour aller les mettre au grenier comme il disait être venu le faire. D'ailleurs, malgré le fait qu'il soit ici chez lui, Hank semble comme … gêné face à toi. Il finit par te proposer de le tutoyer, étrangement, c'est là et seulement là que tu remarques qu'il à cesser de te vouvoyer, toi aussi, et de t'appeler Mademoiselle, aussi. Tu hausses très légèrement les épaules. Pourquoi pas, après tout. C'était peut-être mieux comme ça, maintenant que tu vivais ici. Plus simple. « Si tu préfères, ça me va aussi. »
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(#) Sujet: Re: Cohabitation nouvelle Dim 22 Juil - 18:43
Cohabitation nouvelle Sep. 2040, Domicile Anderson
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Mon regard défilait sur les lignes, sans pour autant réellement les lires. A vrai dire, je repensais à ce qu'elle m'avais dit. Cette hésitation cachait quelque chose et la curiosité qui m'envahissait voulait me pousser à lui demander de quoi il s'agissait. Mais elle avait le droit d'avoir sa vie privée tout comme j'avais le droit d'avoir la mienne. Mise à nue depuis peu malheureusement. Je tourne une page, tombant sur un gros article inintéressant. Je lu en diagonale, attendant que mon invitée daigne se montrer. Mes pensées filèrent à ces cartons que je devais monter au grenier. Enfin, trier plutôt. Mais en aurais-je la force ? Je ne sais pas. J'avais envie de me débarrasser de ce passé, de ces photos et de ces dessins. Soudainement, une phrase attira mon attention, ça parlait d'androïde et d'une certaine crainte de la population vis à vis de ces machines. Bien que le sujet des déviants ne soit pas vraiment publique, les médiats en parlaient un peu, au détour d'un paragraphe ou d'un témoignage. Ca ne faisait pas d'émois, sauf chez les anti-androide.
Cela me rappela ce qu'elle avait dit : Connor avait eu besoin de réparations. Qu'avait-il pu lui arriver pour qu'il fusse obligé de passer par la case réparation ? Une simple ballade à Brooklyn pouvait être l'explication mais l'androïde semblait savoir comment contourner le problème à l'aide de divers accessoires. Encore une énigme qui venait titiller ma curiosité. Mais j'avais déjà fais trop de conneries en voulant savoir, j'allais donc ravaler cette curiosité mal placée et faire comme si de rien n'était. Bien qu'ils savaient une grande partie de mon passé, je n'étais pas obligé d'exiger d'en savoir plus sur eux. Question de... diplomatie pour éviter toute tension dans cette maison. Sumo arriva vers moi de son pas pataud, il s'assit, me regardant de ses yeux fatigués et innocents. Il demandait un peu d'affection. Souriant simplement, je pose mon journal et lui caresse la tête pendant quelques minutes avant que notre étalage de sentiments disparaisse comme si de rien n'était. Je reprends ma lecture distraite, entendant à peine la demoiselle prendre place à table.
Je lève les yeux pour la regarder. Puis je pose le journal, froissé. A l'entente du son, Sumo aboya avant de retourner à sa sieste matinale. Il savait que ce bruit signifiait qu'il allait pouvoir jouer avec les boulettes de papier. Mais plus tard. C'était une sorte de rituel entre nous deux. Je soupire avant de répondre à Ellie tout en me servant une seconde tasse de café. J'était accroc, il fallait le croire, tout comme j'aimais un peu trop boire. Rien de bien intéressant. Mise à part peut-être le sujet des déviants qui commence doucement à faire du bruit. Mais personne ne s'en préoccupera avant que ça ne leur arrive. Je haussais les épaules. Mise à part l'incident de Detroit qui n'avait pas fait tant de vagues que ça, les gens se fichaient bien des déviants, du moment que ça ne les touchait pas directement. Et pour avoir été en contact avec ces derniers, je savais qu'ils n'étaient pas tous des psychopathes décidés à exterminer les humains. Très mauvaise idée de leur par, d'ailleurs, que de prendre le partie de jouer la carte de la violence.
Ca me rendrais un grand service, merci. Je te ferais une liste et tu me diras combien je te dois. J'avais prévu de faire du rangement de toute façon. Cette maison est bien encombrée pour accueillir deux personnes de plus. Je fais une pause avant de reprendre sur un ton léger, cela va m'occuper une bonne partie de la journée. Un grand ménage s'impose ! Je ris, légèrement. Depuis que j'étais arrivé, j'avais rarement entrepris de grands nettoyages. Il fallait dire que je nettoyais ce que je salissais et parfois il m'arrivais de chasser la poussière. Bien dormi ?, demandais-je pour relancer la conversation. Je me doutais bien de la réponse mais poser la question donnait toujours l'impression de s'intéresser aux gens et rare étaient ceux qui préféraient rester dans l'ombre. Discussion banale pour un matin qui se voulait banal, loin de toute agitation ou de tout problème. Cela faisait du bien un peu de tranquillité de temps en temps.
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(#) Sujet: Re: Cohabitation nouvelle Mar 24 Juil - 15:19
looking for trouble ?Ellie & HarleyC’était clairement bizarre, pour toi de côtoyer quelqu’un comme ça, dans la cuisine dès le matin. Tu étais partie très rapidement de chez ta mère, en constatant qu’elle n’acceptait vraiment pas tes choix de vie. Ca avait été un peu compliqué, de prendre ton indépendance comme ça, toute seule, sans réelle aide extérieur. Ca t’avais fais grandir d’un coup, lorsqu’il avait fallu que tu entames toi-même des démarches pour trouver un appartement, quand il avait fallu finalement que tu te lances complètement à l’aveugle dans une nouvelle vie d’adulte dont tu ne savais rien. Tu avais tout appris sur le tas, et tu t’étais habituée à vivre seule. Ca avait toujours été comme ça depuis. Alors oui, tu avais eu une ou deux relations, mais ça n’avait jamais été sérieux et ancien au point d’emménager ensemble. Et même depuis que tu avais Connor, ça n’avait pas réellement changé. Il lui arrivait d’être là le matin, mais tu prenais quand même ton café seule, c’était pas la même chose que de se lever, et de devoir faire l’effort d’être sociable parce qu’il y avait un autre être humain dans la même pièce que toi.
Tu portes enfin le mug à tes lèvres, goûtant une minuscule gorgée de café, encore bien trop chaud pour tes papilles fragiles. En plus, le café noir, c’était vraiment pas ce que tu préférais. Normalement, tu buvais ce genre de café un peu trop riche en crème, et ceux un peu fantaisie genre vanille, noisette surtout. Le genre de connerie que t’allais chercher chez Starbucks et qui te coûtait un bras tous les matins, juste parce que t’avais la flemme de faire fonctionner la cafetière à l’appartement, et que tu trouvais ça moins bon quand ça venait de chez toi. Cela dit, tu ne te plains pas. Vu la nuit que tu venais de passer, un café noir beaucoup sucré ne pouvait pas te faire de mal. “Ils parlent de déviant dans la presse ?” Tu reposes rapidement la tasse sur la table, attrapant une cuillère pour le mélanger, en fixant l’arrière du journal sur lequel s’étalait des trucs totalement inutiles comme les résultats des matchs, ceux du loto, et les petites annonces qui depuis l’arrivée des androïdes sur le marché se faisaient de plus en plus rares. “C’est étonnant …” En réalité, moins la presse s’intéressait à ces affaires d’androïdes déviant, mieux c’était pour toi, et pour tout le reste de la MRA. C’était bien plus simple de bosser dans l’ombre, sans une armée de journalistes qui pouvaient traîner à chaque coin de rue, et sans que le public ne soit réellement au courant de tout ça. “M’enfin, c’est pas plus mal que ça reste … plus ou moins caché. Pas besoin de faire paniquer tout le monde avec ces histoires.” Tu minimisais énormément face à Hank, c’est vrai. C’était encore ta petite stratégie pour éviter les interrogations.
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(#) Sujet: Re: Cohabitation nouvelle Ven 3 Aoû - 1:35
Cohabitation nouvelle Sep. 2040, Domicile Anderson
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Je secoue doucement la tête. De toutes les personnes que je connaissais, elle était loin de me déranger et c'était peut-être parce que cela faisait moins d'une semaine qu'elle était là. Le vouvoiement était revenu mais je mis ça sur le compte de l'habitude. J'étais moi même mal à l'aise et je le serais sûrement si j'investissais la maison de quelqu'un de la sorte. Je revins un instant sur sa réaction concernant les déviants. Loin d'être normale, elle cachait quelque chose et cette curiosité en moi ne faisait que grandir plus encore. En effet, dis-je simplement, sans m'avancer sur un terrain qui était de toute évidence miné. Chacun ses secrets même si je doutais que ceux d'Ellie allaient beaucoup me plaire. Je replis le journal grossièrement avant de finir ma tasse. Prendre le petit déjeuné avec quelqu'un était une chose que j'avais oublié depuis longtemps. Ce calme qui planait au dessus de nous n'était pas désagréable et cela me permettait de souffler un peu, d'oublier.
Tu ne me déranges pas... a vrai dire, avoir de la présence dans cette maison la fait paraitre moins grande. Je lui offre un sourire avant de débarrasser le petit déjeuné, enfin, surtout le café et ma tasse. Ellie n'avait encore rien mangé et je ne désirais pas la brusquer. Sumo sorti subitement de sa léthargie pour me suivre dans la cuisine. Il savait que ces gestes signifiaient qu'il allait enfin pouvoir s'amuser avec le journal. Un vieux pépère qui avait encore une âme d'enfant, si seulement c'était mon cas. Je lave rapidement ma tasse de façon distraite avant d'attraper un post it qui trainait par là. J'avais la fâcheuse tendance à laisser mes blocs de post-it un peu partout, idem pour les crayons et stylo. J'entrepris de noter rapidement tout ce dont il y avait besoin, insistant pas mal sur les packs de bières à ramener. Je bloquais néanmoins sur les quantités. Nous étions désormais deux et je ne savais pas les quantités qu'il fallait prévoir. Cela me bloqua un instant, un court instant seulement car je décidais rapidement de tout prendre en double. Satisfait, je détache le post-it et je retourne dans le séjour, un léger sourire aux lèvres. Cela faisait longtemps que je n'avais pas autant souris de la sorte et ça faisait du bien, vraiment.
Je soupire doucement tout en tendant le papier. Le fait de devoir déplacer tous ces cartons ne m'enchantais guère mais il fallait que je le fasse. Finalement, je crois que je ne ferais pas de tri, pas aujourd'hui. L'épisode désastreux chez Ellie se rappela à mon bon souvenir et je savais parfaitement comment j'allais réagir en rouvrant ces boites de Pandore. Merci, mais ne t'embête pas avec ça. Je pourrais m'en sortir seul, je ne suis pas encore si vieux ! Une tentative d'humour, ratée sûrement. Mais je voulais détendre l'atmosphère, un peu, ou du moins, m'essayer à ça. Je balaye d'une main ses derniers propos. Comme je te l'ai dis, tu ne me dérange pas. Si ça peut au moins te rendre service, ça me fais plaisir. Cette maison a besoin de plus que d'un occupant.
Sur ces mots, je me dirige vers mes étagères et saisi le petit arrosoir. Un aller retour à la cuisine plus tard, voilà que j'arrosais les plantes disposées sur mes étagères. Elles me permettaient de m'occuper et de me sentir moins seul ou même inutile. Cet amour des plantes, je le devait à ma défunte femme. Elle aimait que la maison paraisse vivante et verte, bien verte. Cela me fit sourire. J'essayais de chasser les souvenirs douloureux et même repenser à Cole me faisait sourire. La seule part d'ombre dans ce tableau était Connor. Mais je me refusais d'y penser pour le moment, trop de larmes ont été versées et j'ai fais assez de mal autour de moi comme ça. Quelques minutes passèrent où j'occultais totalement Ellie de mon esprit, ne voulant pas la déranger, je me surpris même à siffloter joyeusement.
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(#) Sujet: Re: Cohabitation nouvelle Ven 3 Aoû - 16:39
looking for trouble ?Ellie & HarleyLe sujet épineux des déviants est vite évité. Vite balayé. Tu as bien des raisons de cacher la vérité à Hank … même si tu préférerais être honnête avec cet homme qui a tout de même l'étonnante bonté de t'héberger chez lui, sans rien te demander en retour. Tu le soupçonnes d'ailleurs de se douter que tu lui caches certaines choses. Tu lui avais déjà dis de toi-même, que tu chassais les déviants, seule, avec l'aide de Connor, mais il y avait tellement des choses qu'il ignorait à ton sujet. Il ignorait pour la MRA, parce que tu ne pouvais vraiment pas lui parler de ça. C'était un Lieutenant de Police, la MRA était illégale, mais importante, tu ne pouvais pas prendre le risque de mettre toute la milice en danger pour simplement pouvoir être honnête. Tu avais l'habitude de mentir, de toute façon, tu le faisais parfaitement avec ta famille. En plus, après avoir entendu l'histoire de Hank, et de son Connor déviant, tu n'étais vraiment pas certaine que l'homme soit enclin à accepter ta tendance à détruire si facilement des androïdes devenus déviants. Et puis, pour couronner le tout, la MRA n'était pas le seul truc illégal que tu ais fait depuis qu'on t'avais virée de la Police. Tu avais plus grave dans ton parcours, mais ça, c'était un truc que tu gardais strictement pour toi. Uniquement toi. L'une des rare et unique chose que tu n'avais même pas confier à Connor, justement parce que ça le concernait.
Hank finit par se lever, emmenant avec lui sa tasse, ainsi que le café restant. Il se dirige dans la cuisine, et tu entends l'eau couler, tandis qu'il lave sa tasse. Tu restes silencieuse, te laissant tenter par une tartine beurrée et légèrement sucrée à la confiture que tu avales rapidement, avant de continuer à boire ton café. C'était si rare quand tu prenais ainsi ton temps, pour le petit-déjeuner, le matin. Lorsque tu vivais encore seule, chez toi, tu te contentais toujours d'un café, avalé sur le pouce. C'était rapide. Moins de trois minutes, et tu quittais ton chez toi, sans prendre le temps de manger quelque ou même de bien te réveiller. Pour le coup, c'était plutôt agréable. Anderson reste un petit moment du côté de la cuisine, et lorsque tu termines enfin ton café, il revient vers toi, en te tendant un post-it. Tu y jettes un coup d’œil rapide, juste le temps de constater qu'il s'agit d'une courte liste de courses. Tu hoches la tête, autant pour cette liste, que pour ce qu'il te dit ensuite. Tu aurais voulu lui donner un coup de main. Tu n'aimais pas la sensation d'être un peu comme un cheveux sur la soupe, de prendre de la place et de ne pas être particulièrement utile. Pour toi, c'était la moindre des choses que de l'aider à débarrasser cette chambre, parce qu'il devait le faire pour te céder la place. Pourtant, tu comprenais aussi son envie de faire les choses en tête à tête avec lui-même. C'est sans doute ce que tu aurais fait aussi, si tu avais été à sa place. Tu n'avais pas oublier ses réactions lorsqu'il était venu chez toi, tu n'avais pas envie de devoir te confronter à ça une nouvelle fois, parce que le malheur des autres était trop difficilement gérable pour toi. Tu ne parvenais déjà pas à gérer tes propres émotions … au point ou il te fallait juste les cacher, les enfouir, pour ne pas avoir à les maîtriser. Tu lui souris, pour répondre à ce qui te semble être de l'humour concernant son âge. « T'es vraiment sûr ? Ça m'embête vraiment pas, au contraire, je trouverais ça plutôt normal … » Mais tu n'avais pas envie de paraître insistante sur ce point. Après tout, ces cartons étaient personnels, tu le savais. Il n'avait peut-être pas envie que tu vois certaines choses, et il était dans son droit. « Comme tu le sens. Je vais aller faire les courses, et si tu as besoin … tu peux m'appeler. »
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(#) Sujet: Re: Cohabitation nouvelle Ven 10 Aoû - 2:42
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Penser à ma chère épouse terni quelque peu le sourire qui habitait mon visage. Mais mon coeur, lui, était léger. M'occuper de ces plantes avait pour effet de me remonter le moral. J'aimais les entretenir et parfois même leur parler. On pourrait me prendre pour un fou mais non, c'est la solitude qui faisait ça. Tout comme il m'arrivait de parler à Sumo qui par ailleurs avait une drôle de façon d'aimer les plantes. En général, il s'asseyait devant et les regardait pendant de longues minutes avant d'aboyer et de retourner se coucher. Je ne sais pas ce qu'il leur disait mais ce devait être intense et intéressant. Mais qu'est-ce que je racontais...
Je finis rapidement le tour des plantes disposées dans le salon. Elles n'étaient pas en grand nombre mais il y en avait assez pour donner un petit brin de vie à la grande pièce que j'avais aménagé en hâte. La voix d'Ellie me tira de mes pensées et je me retournais vers elle avec un léger sourire. Tout en moi respirait une certaine joie et une certaine sérénité. Cela contrastait parfaitement avec le visage que je montrais d'ordinaire. Je ris un peu avant de reposer l'arrosoir vide sur l'étagère. Je restais un instant debout, face à cette étagère avant de me retourner et d'aller m'assoir autour de la table du séjour. Je pris un morceau de journal que je froissais machinalement. A l'entente du son, mon chien releva la tête et se précipita à mes pieds, jappant et remuant la queue, ni une, ni deux, j'envoie la boulette de papier a travers la pièce. Le chien court après puis s'amuse à la mâcher avant de revenir pour en avoir une autre. Mon regard se pose sur Ellie alors que je continue à déchirer les pages du journal et à les envoyer à Sumo.
Je me racle la gorge avant de lui répondre :Pardon, c'est notre petit rituel du matin. Après je vais m'amuser à tout ranger... Enfin bon. je fais une petite pause avant de reprendre : C'est ma femme qui aimait beaucoup les plantes. Elle a très vite convaincu mon fils de m'acheter des cactus, il trouvait ça drôle. Bien que j'eus un pincement au coeur, parler de ces souvenirs heureux ne faisait que me redonner le sourire. Un sourire vague et perdu dans le passé mais un sourire tout de même. Tu sais, les plantes on ça de bien qu'elles ne te jugent pas. Elles vivent leur vie tout en rendant la tienne plus vivant. Nouveau rire. Ce matin annonçait une très bonne journée pour moi, loin, très loin des épisodes dramatiques chez Ellie ou bien avec Connor... Si ça t'intéresse, je peux t'apprendre comment entretenir un bonsaï. Au final, ce n'est pas si compliqué que ça. Ah, dès qu'on me lançait sur ce sujet là, je pouvais me montrer très loquace contrairement à mes habitudes. Sans dire que ça me passionnait, on pouvait néanmoins affirmer que je m'intéressais de près au sujet. Peut-être pour compenser leur disparition ? Cela expliquerait alors pourquoi je n'arrive pas à faire mon deuil de Connor... J'étais un vieux con émotif et seul. Mais je savais parfois trouver des moments de bonheur dans ma vie que j'avais décidé morne et sans intérêt.
Je décidais de changer rapidement de sujet. Pas que cela me dérange de parler de plantes mais je n'avais nullement envie d'embêter la jeune femme. Comme elle l'avait souligné, elle avait bien d'autres choses à faire et il valait mieux qu'elle s'y mette maintenant si elle voulait avoir une soirée tranquille. Je ne vais pas te retenir avec mes histoires de plantes. N'oublie pas les clés, elles sont sur le meuble à l'entrée. J'en ai fais un double alors garde les. Je lui offre un sourire avant de me relever et de m'étirer un peu. Fais quand même attention à toi... J'avais l'impression de parler à ma fille lorsque je prononçais ces mots. Mais l'inquiétude était réelle et j'aurais éprouvé la même pour n'importe quelle autre personne que j'avais décidé d'héberger sous mon toit. Je m'inquiétais aussi pour Viktor... Ouaip, j'avais besoin de combler un vide quelque part en considérant toutes ces personnes comme mes enfants. J'étais un papa né, c'était sûrement ça.
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❝ Ellie Watchburry ❞
Je me suis manifesté : 546 fois sur mes : 31 et je préfère : les hommes et je dois ma tête à : Ka'
(#) Sujet: Re: Cohabitation nouvelle Lun 13 Aoû - 14:35
looking for trouble ?Ellie & HarleyPeut-être que tu te fais un peu curieuse … c'est possible. En réalité, tu cherches juste à faire la conversation, peut-être aussi à en apprendre plus sur Hank. Il n'y a rien derrière ça, tu trouves juste ça normal de tenter de discuter avec la personne qui a eu la gentillesse et le courage de t'inviter à passer quelques temps dans sa maison, pour te dépanner. Ton regard se pose sur le chien, tu l'observes un instant pendant ce petit jeu qu'il partage avec son maître, et finalement, après quelques longues minutes, Hank se tourne de nouveau vers toi pour te répondre. Une passion qu'il tenait de sa femme … forcément, c'était compréhensible. Une façon d'entretenir son souvenir, sans doute. Il évoque même son fils, surtout pour les cactus. Tu souris légèrement, après tout, c'était de bons souvenirs, non ? D'ailleurs, tu remarques que l'homme souris aussi en songeant à tout ça. Tu l'écoutes t'exposer sa pensée concernant les plantes, tandis que tu observes de nouveau Sumo occupé à mordiller une boulette de papier. Il te propose de t'apprendre comment entretenir un bonsaï et tu ne peux pas vraiment te retenir de rire … Franchement, les plantes maintenant, c'était plus du tout ton truc. En fait, ça ne l'avait jamais été. Ce petit arbre avait juste été un caprice d'enfant, tu l'avais trouvé joli, mignon, c'était tout toi ça, quand tu étais gamine. Du coup, tu te contentes de hausser les épaules. "Je suis vraiment pas assez attentive pour ça." Le truc, c'était que depuis que tu vivais seule, tu vivais aussi un peu à cent à l'heure. Tu ne t'en étais plainte, tout simplement parce que c'était typiquement le genre de vie qui te convenait. Tu aimais être sous pression, du moins, un minimum. C'est comme ça que tu réussissais à faire les choses correctement, et comme ça aussi que tu étais capable de faire du bon travail. Tu ne te posais que rarement. Rester dans ton canapé devant une série, tu le faisais quand tu étais malade, ou quand vraiment tu t'ennuyais, mais jamais par envie un jour de semaine. C'est pour ça que tu oubliais les trucs comme les plantes. Ça restait dans un coin, ça ne bougeais pas, tu passais devant sans plus les voir au bout d'un moment. "J'ai toujours voulu un chien … Mais j'aime les gros chiens. En dans mon appartement, ça aurait pas été génial." En fait, tu savais que ça aurait pu être possible, vu que Liam le faisait avec Monsieur Pirate et que ce chien avait toujours semblé être heureux. "Et puis je bouge trop." Tout le temps. La pauvre bête aurait été bien malheureuse…
Finalement, la discussion dévie de nouveau. Ton café terminé, tu te mets à débarrasser ce qui reste sur la table, tu ranges tant bien que mal, étant donné que tu connais encore mal la cuisine, et tu laves les quelques pièces de vaisselle qui reste. Tu hoches ensuite la tête, tout en t'essuyant les mains. "Je vais y aller." Tu reprends la liste, le post-it que tu glisses dans la poche de ton jean, tu attrapes tes clés dans ton sac, tu mets ta veste, jettes le sac sur ton épaule avant de fouiller la poche de ta veste pour attraper un élastique avec lequel tu attaches grossièrement tes cheveux. "Je vais sans doute en avoir pour un moment, je vais repasser à mon ancien appartement pour mon courrier, et … j'ai quelques petites choses à régler en plus alors. M'attends pas." Il te demande d'être prudente, comme s'il savait au fond que tu avais pour habitude de jouer des jeux dangereux. Tu te contentes de lui sourire avant de sortir en laissant planer un : "Comme toujours."