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 paris - l'indifférence comme préférence, c’est le mépris qui prend vie.

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Elijah McAllister
Elijah McAllister
Je me suis manifesté : 14 fois sur mes : 40 et je préfère : les femmes et je dois ma tête à : .cranberry

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Message(#) Sujet: paris - l'indifférence comme préférence, c’est le mépris qui prend vie. paris - l'indifférence comme préférence, c’est le mépris qui prend vie. Icon_minitimeDim 24 Juin - 14:56

Paris

Elijah

“L’indifférence comme préférence, c’est le mépris qui prend vie.”
Juste le temps d'écraser sa cigarette, qu'il ne peut même pas finir. Il a failli oublier la réunion de sécurité. Il faut dire qu'il n'est pas rentré chez lui très tôt, cette nuit, et qu'il est un peu déphasé aujourd'hui. Pourtant, il écrase sa cigarette, vérifie son apparence dans le reflet de la vitre, arrange rapidement ses cheveux. Et il part vers les ascenseurs, s'engouffrant dans le premier qui s'ouvre. Son cœur manque un violent battement quand un parfum emplit le cube de métal, et il ferme brièvement les yeux, avant d'adresser un sourire poli à celle qui lui tient maintenant compagnie. Ils sont comme deux inconnus, qui travaillent au même endroit, qui vivent dans le même quartier, mais qui ne connaissent plus rien l'un de l'autre. L'ironie, vu le nombre d'années pendant lesquelles ils sont restés mariés. Elijah n'ose même pas démarrer de conversation. A quoi bon ? Ils ont juste cette habitude de se croiser, et de s'ignorer. Tout bêtement. Du gâchis, de l'avis d'Elijah. Des années de relation magnifique foutues en l'air, quand on voyait le résultat. Il essaie, lui, de ne pas trop prêter attention à Paris, mais elle a toujours été plus douée que lui à ce jeu là. Lui, il a juste envie de lui demander si elle va bien. Mais il se demande même si ça vaut seulement la peine de le faire. Au mieux, il n'obtiendrait qu'une réponse déjà préfabriquée, pas la vérité. Cela fait bien longtemps que Paris ne lui a plus dit la vérité, voir ne lui a plus dit quoi que ce soit.

Une secousse le sort de ses pensées. Une secousse, puis plus rien. « Et merde. » crache-t-il, avant de s'approcher de la porte de l'ascenseur – et donc de Paris. « Excuse-moi, je veux juste regarder. » Il ne pose même pas le regard sur elle, pas même quand il la frôle pour passer. Bordel, depuis combien d'années ne l'a-t-il plus frôlé ? Sortant une lampe de poche, il la passe sur la porte, puis en hauteur. Il soupire. Ils sont coincés entre deux étages. Son talkie-walkie est rapidement sorti. « McAllister, à vous. » Le grésillement rend la communication relativement difficile, mais il comprend le minimum. « Okay. Non, mais il faut que le service technique intervienne rapidement, sinon je le fais moi-même. Je leur donne une demi-heure. » Enfin, il range son matériel, avant de se mettre dans un coin de l'ascenseur et de s'asseoir au sol. « Ils devraient se bouger. » dit-il. « Du coup, je suppose qu'on va juste rester silencieux jusqu'à ce qu'on soit sortis de là ? » Il y a une pointe d'acidité dans sa voix. Il a eu le temps d'être en colère contre Paris... pourtant, il ne lui en veut plus tellement, aujourd'hui. Il est juste agacé par la gaminerie de leur comportement respectif. « Je peux au moins te demander comment tu vas, ou c'est déjà trop de contact social avec moi ? » Il y a une chose sur laquelle il en veut néanmoins toujours ; le fait qu'elle ai balayé tant d'années de vie commune par son silence.
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Paris Delenikas
Paris Delenikas
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Message(#) Sujet: Re: paris - l'indifférence comme préférence, c’est le mépris qui prend vie. paris - l'indifférence comme préférence, c’est le mépris qui prend vie. Icon_minitimeMar 26 Juin - 13:07

Encore une longue journée qui s'étendait devant elle. Paris avait la cruelle sensation de toujours faire la même chose et que le monde, autour d'elle, s'écroulait lentement. Rien n'allait en vérité, rien ne pouvait plus aller bien. Elle avait tellement perdu en si peu de temps. Son mari, sa sœur, sa vie. Un monde où ils étaient capable de créer des androïdes aussi humain que possible. Un monde où ils pouvaient donner des membres mécaniques capable de fonctionner avec le cerveau de son possesseur. Mais pas capable de soigner une foutue stérilité. C'était ça le problème au final. Elle n'avait pas envie d'aimer l'enfant d'une autre. Elle voulait pouvoir le concevoir du début à la fin et pas qu'on lui pré-mâche le travail. Porter un enfant était l'un de ses rêves de petites filles. Un rêve qui avait foutu le camp si rapidement que ça l'avait sûrement tué dans l'âme. Paris se sentait fatiguée aujourd'hui et elle ne remarqua pas tout de suite que son ex-mari venait de faire irruption dans l'ascenseur, les yeux rivés sur sa tablette à consulter des dossiers qui l'ennuyaient plus les uns que les autres. Ce n'est que lorsqu'une secousse lui fit lever le nez qu'elle tomba sur le visage si adorable de Elijah.

Elle l'avait cruellement aimé au point de lui donner sa vie s'il le lui avait demandé. La jeune femme aurait aimé que leur amour soit éternel. Elle n'arrivait même pas à comprendre comment elle faisait pour ne plus l'aimer autant qu'avant, comme s'il avait fait quelque chose de mal. Peut être, qu'indirectement, elle lui reprochait le fait ne pas s'être occupé d'elle quand elle en avait le plus besoin. Ou alors qu'elle ne l'avait pas laissé faire plutôt. Alors qu'il s'approcha d'elle pour regarder quelque chose, elle s'écarta un peu brusquement, regrettant son geste. Positionnée dans son dos, Paris en profita pour l'observer avant de baisser les yeux vers sa tablette, collée contre la paroi de la cabine. Visiblement, ils étaient coincés ici pour le moment.

« Tu veux parler de quelque chose en particulier ? » Demanda Paris sans lever les yeux de sa tablette.

Ce n'est pas qu'elle ne lui accordait pas d'importance mais simplement elle n'aimait pas devoir affronter son regard ni entendre cette tonalité amère dans sa voix. Un léger soupir franchit les lèvres de la brune alors qu'elle dégagea une mèche de cheveux de devant son visage.

« Je vais bien Elijah. Je travaille beaucoup... C'est tout. » Elle éteignit sa tablette et posa son regard sur Elijah. « Et toi ? Comment tu vas ? Tu devrais te trouver une femme si ce n'est pas déjà fait... »

Inconsciemment, Paris glissa son regard vers la jambe de Elijah. Cette jambe qu'elle avait tenté de soigner, cette embuscade qui avait bien failli leur coûter la vie. Doucement, elle s'installa sur le sol de la cabine et soupira doucement, posant sa tête contre la paroi.

« Le destin doit bien s'amuser à nous avoir enfermé tous les deux dans cet ascenseur... »
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Elijah McAllister
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Message(#) Sujet: Re: paris - l'indifférence comme préférence, c’est le mépris qui prend vie. paris - l'indifférence comme préférence, c’est le mépris qui prend vie. Icon_minitimeMer 27 Juin - 1:15

Paris

Elijah

“L’indifférence comme préférence, c’est le mépris qui prend vie.”
Il donnerait tout ce qu'il possède pour retrouver la Paris d'avant. La Paris dont il était tombé amoureux, pendant la guerre. Celle qu'il avait attendu pendant deux ans, en se contentant de lettres et d'appels téléphoniques. Mais cette Paris était morte depuis bien longtemps. Parfois, Elijah se demande ce qui l'a tué. Ce qui a assassiné la femme qu'il a aimé pendant 15 ans, qu'il aime probablement encore, celle avec qui il est resté marié pendant 13 ans, celle avec qui il s'imaginait vieillir et construire une famille. C'est peut-être ça, le problème. Ils n'auraient jamais pu construire une famille. Parce que malgré toutes les avancées technologiques et scientifiques, personne n'était foutu de trouver une solution à l'infertilité. Et peut-être qu'il n'avait pas su la soutenir correctement. Quand un couple foire, il n'y a pas qu'un seul responsable, après tout... Le recul brusque de Paris lui fait serrer la mâchoire. Alors ils en étaient là, hein ? Trois ans, qu'ils étaient divorcés. Trois ans qu'Elijah continuait à espérer, comme un con, que les choses se calment et que Paris reviennent. Il aurait pu l'attendre jusqu'à sa mort, de toute façon. Mais après trois ans seulement, elle en était arrivée au stade où elle ne voulait même plus qu'il la frôle.

Quant à parler... Elle ne le laisse pas sans réponse, non. Mais elle a les yeux braqués sur sa putain de tablette, et Elijah a une subite envie d'envoyer l'appareil se fracasser contre les parois de l'ascenseur. Il se contente simplement de serrer la mâchoire, un peu plus fort. Il n'y a pas de mépris pire que de ne pas regarder son interlocuteur. Elle va bien. Elle travaille beaucoup. « Au moins, ça, ça n'a pas changé. » qu'il répond, probablement trop amer. Elle s'est tellement réfugiée dans le travail que c'est lui qu'elle aurait dû épouser. La mâchoire d'Elijah se desserre un peu, alors que Paris éteint sa tablette. Elle se montre civilisée, au moins. Et malgré son comportement, c'est fou comme il la trouve belle. Il détourne légèrement le regard. La voir, c'est comme se remémorer ces années qu'ils ont vécu ensemble, les fous rires qu'ils ont partagés, les projets qu'ils avaient en commun. De la fumée. Tout est parti en fumée. Sa vie entière est partie en fumée. Elijah fixe le sol. Mais son regard se relève presque aussitôt, furieux, à ce que Paris dit ensuite. Est-ce qu'elle se rend seulement compte de ce qu'elle dit ? « Va te... » qu'il commence, avant de se raviser. L'envoyer se faire foutre n'avancera à rien. « Je vais bien. » C'est faux, et son ton est froid. « Et ma femme, je l'ai déjà trouvé, mais elle s'est barrée y'a trois ans. Le célibat, au moins, il me fuit pas. » lui rappelle-t-il, lui avouant ainsi indirectement qu'il n'a pas réussi à faire un trait sur leur histoire, ni même à tourner la page.

« Au moins, le destin fait en sorte qu'on se parle. » soupire Elijah. Il sort une cigarette et l'allume, sans vraiment demander l'avis de sa partenaire d'infortune. Il a besoin de fumer. « T'as retrouvé quelqu'un ? » Il crache presque sa question, sans être vraiment sûr de vouloir avoir la réponse. Imaginer Paris avec un autre homme ? Rien que l'idée lui donne envie de frapper dans quelque chose, n'importe quoi, juste de frapper jusqu'à ce que la douleur dissipe tout. Mais alors qu'il pose un regard presque accusateur sur Paris, il remarque la fatigue qui lui tire les traits, il remarque qu'elle vieillit, il remarque qu'elle est lasse. « C'était quand, ton dernier jour de repos ? Sérieusement, Paris. T'as l'air exténuée... La compagnie va pas s'effondrer si tu pars quelques jours en vacances... Tu devrais... Ce serait bien pour toi, que tu te reposes, un peu. Tu travailles trop, ça se voit sur ton visage. » L'amertume laisse place à l'inquiétude. Bien sûr qu'il s'inquiète pour Paris. Ce sera toujours le cas, malgré le divorce, malgré l'indifférence, malgré tout ce qui pourra se passer... Elijah s'inquiétera toujours pour Paris.
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Paris Delenikas
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Message(#) Sujet: Re: paris - l'indifférence comme préférence, c’est le mépris qui prend vie. paris - l'indifférence comme préférence, c’est le mépris qui prend vie. Icon_minitimeVen 29 Juin - 16:34

La brune haussa les sourcils. Depuis quand Elijah était il si vulgaire. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme, hésitant à lui répondre que c'est une chose qu'il n'arrivait plus à lui donner dans les derniers mois de leur relation. Paris se rendait compte du fossé qui s'était cruellement creusé entre eux et qui était remplit de haine et de déception. Elle était presque heureuse et blessée qu'il l'appelle sa femme comme si ça pouvait tout arranger. Paris secoua doucement son visage en s'installant sur le sol de la cabine. Elle sentait que ça allait être encore long avant qu'ils ne soient sauvés d'ici.

« Je te prierai d'être poli, je ne te disais pas ça par méchanceté. Mais simplement parce que c'est vrai. Je ne suis pas la seule femme qui existe sur terre... »

Est que Paris avait tiré un trait sur cet homme qu'elle avait aimé ? Elle n'arrivait pas à le savoir, elle n'arrivait pas à savoir s'il était toujours capable de faire battre son cœur aussi fort qu'au début. L'affection était présente bien que Paris ne le montrait pas, elle continuait de s'inquiéter pour Elijah. Il avait une jambe en moins et aux yeux de beaucoup de femmes c'était repoussant. Elle avait souvent pris des réflexions de la part d'autres femmes, à lui demander ce qu'elle pouvait lui trouver, comment elle faisait pour aimer un homme mutilé. Paris avait toujours répondu que ce n'était pas parce que le diamant n'était pas taillé qu'il n'en était pas un. Pour la jeune femme, Elijah avait toujours été une pierre précieuse incomprise et elle savait qu'elle avait de la chance de l'avoir eu durant si longtemps. Mais c'était fini. Elle l'avait aimé, maintenant elle ne savait plus. Elle l'observa un cours instant avant de rire doucement, secouant son visage.

« Arrête... J'ai beaucoup trop de travail pour ça. Sinon je n'aurai pas demandé le divorce Elijah... » Elle passa une main sur son cou, songeuse. « Oh, Emmett de la compta a essayer de me draguer mais il a vite compris que je n'avais pas divorcer pour me replonger dans une relation... Donc, essaie de le comprendre toi aussi... »

Alors que Paris ralluma sa tablette, Elijah lança son épilogue sur la santé de la jeune femme. Elle leva aussitôt les yeux vers lui, faisait une petite moue boudeuse.

« Tu veux dire que je ne suis plus aussi jolie et fraîche qu'avant ? » Lança t-elle avant de sourire. « C'est gentil de t'inquiéter mais je n'ai plus personne avec qui partager mon temps libre alors autant travailler non ? Au moins, je gagne des sous, plein ! Je vais pouvoir tout mettre de côté et puis me payer un super voyage quand je serais à la retraite ! Genre la France, les Bahamas, Hawaii ! Le rêve non ? »
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