Sentiment étrange que celui que je suis en train de ressentir. Comme si quelqu'un me suivait et m'observait depuis une petite demi-heure. De la parano me dit mon cerveau mais mon instinct me dit que je ne suis pas en train de me tromper, quelqu'un m'observe et me suis. Je n'ai pas réussi à savoir qui est cette personne, à la découvrir mais je la sens, présente comme mon ombre et je n'aime pas ça. La dernière fois ça a fini par trois androïdes déviants qui me font fabriquer de la drogue pour alimenter leur réseau de faux-papiers pour les autres déviants qui entrent en contact avec eux. Je n'ai pas eu beaucoup de chance dans ma vie jusqu'à ce jour et j'espère vraiment que les choses pourront s'améliorer dans les prochains temps. Je n'ai aucune envie de continuer sur cette lancée merdique qui veut régir ma vie. Je suis fatiguée d'avancer à contre-courant, j'ai envie de me laisser porter. Pour l'instant tout semble s'arranger dans ma vie : je suis majeure, en train de faire des études payées entièrement par TALOS en échange de mon silence sur ce qui m'est arrivée, j'ai un appartement que je loue et mes drogues séduisent. Alors ce sentiment affreux d'être suivie me déplait de plus en plus. Je pensais qu'en m'arrêtant pour boire un chocolat chaud je pourrai voir la personne en question mais elle était plus discrète que je ne l'avais imaginée et ne s'était pas laissée surprendre.
Désormais mes pas m'éloignaient des zones avec beaucoup de monde, je marchais en direction d'un petit coin tranquille. Moins il y aurait de gens autour de moi et plus il me sera facile de savoir qui me suit. Je ne me retourne pas, marchant comme si je n'avais rien senti, même maintenant que les lieux sont presque déserts, je continue naturellement. Je checke naturellement mon téléphone portable, quoi qu'au prix où je l'ai payé il était probablement à quelqu'un d'autre il n'y a pas longtemps. Je le range à nouveau dans ma poche et continue d'avancer. Un virage, puis un autre et nous voilà dans une petite ruelle. J'enjambe une fenêtre brisée d'un bâtiment qui sera rénové prochainement pour faire des appartements. Du verre pillé crisse sous mes pieds et je continue de marcher à travers le bâtiment. Je ne presse pas le pas, au contraire je reste naturelle, sans regards inquiets, une façon d'endormir un peu la vigilance de la personne qui me suit. Penser que je n'ai pas été repérée en restant naturelle. Je ressors de l'autre côté en passant par une autre fenêtre, sorte de mini-raccourci qui me permet d'arriver dans le quartier italien. J'ai de moins en moins le sentiment d'être suivie mais je peux me tromper et cela m'inquiète encore plus.
Je passe devant un vendeur de glace et m'y arrête, commandant deux glaces en cône avant de reprendre ma marche sur quelques mètres. J'entre dans un petit parc et m'assois sur le premier banc qui passe. Deux possibilités désormais, soit j'avais tort et je vais manger deux délicieuses glaces. Soit quelqu'un va venir manger une glace avec moi. Evidemment il reste la possibilité que je ne mange aucune glace parce que quelque chose va me tomber dessus mais je n'y crois pas vraiment pour être honnête. Je reste persuadée que quelqu'un va me rejoindre et que cette personne ne cherchait pas à montrer une discrétion totale. J'entame la glace au chocolat en attendant de voir comment les choses vont évoluer.
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looking for trouble ?Ellie & HarleyNormalement, tu aurais dû être au repos. Normalement, tu avais mis de côté ta grosse affaire du moment, à cause d’un léger incident de parcours qui t'avait valu une belle bosse sur le crâne, et ne nous le cachons pas … une belle frousse, aussi. Ce dernier point était sans doute le plus dérangeant à tes yeux. Tu n’avais pas pour habitude de te mettre dans de tels états. Normalement, pour une nana, tu étais même du genre plutôt solide, autant physiquement que mentalement. Et te rendre compte que tu avais complètement craqué au beau milieu d’un boulot t’avais rendue dingue. Tu avais la rage. Clairement. Ca allait sans doute passer, tu te connaissais, mais pour le moment, tu avais tout simplement envie de bouger, de bosser un peu, de t’occuper l’esprit. Malheureusement, toi, tu n’étais pas du genre à aller boire un coup, et faire un bowling pour te calmer. Tu avais ce besoin presque viscéral de passer tes nerfs sur ce qui était responsable de ton énervement. Là, tu extrapolais un petit peu. Gabrielle, une déviant t’avais mise en rogne. Du coup, c’était sur les déviants que tu avais envie de te venger. Et dire que tu avais eu des doutes, il y avait encore quelques jours. Dire que tu avais commencé à ressentir un peu de pitié pour ces androïdes totalement déréglés… Gabrielle avait tout balayé. Tu étais de nouveau remontée à bloc, presque autant que lorsque tu avais commencé cette chasse, cette traque, quand tu étais encore membre des forces de l’ordre.
Tu le faisais rarement … mettre le nez dans les dossiers de la MRA. Déjà, parce que tu avais une sainte horreur de ça. Mais aussi, et surtout, parce que généralement, tu n’en avais pas besoin puisque Connor passait une grande partie de son temps le nez dans toute cette paperasse virtuelle. Il avait normalement toutes les informations, et il te suffisait de l’écouter, en général, il n’omettait aucun détail et c’était bien moins barbant que de lire tout ça par toi-même sur un écran. Sauf que là, tu avais eu envie de te dénicher un truc intéressant, et fatalement, tu étais retombée sur cette histoire. Elle t’avait déjà tapé dans l’œil, lorsque tu l’avais vu furtivement passer dans un dossier, mais à l’époque - et comme toujours en fait - tu étais déjà occupée à autre chose et tu avais préféré laisser de côté pour une autre fois. Cela dit … là, tu avais du temps. Alors tu avais lu le dossier. Un peu dans les grandes lignes, mais tu avais quand même eu l’essentiel, ce qui t’avait cruellement donner envie de t’en mêler. Du coup, tu avais rapidement rejoint le Bronx … tu avais un nom, tu avais une photo qui datait de l’affaire, et tu avais quelques infos en plus dans le dossier, du coup, il ne t’avait fallu qu’une grosse demi-journée pour mettre la main sur Harley Matthew. La main … plutôt les yeux. Tu ne l’avais pas abordé de suite. Non, déformation professionnelle, sans doute, tu avais préféré la suivre un bon moment, l’observer. Tu n’avais d’ailleurs sans doute pas été très discrète, puisque rapidement, la jeune femme s’était mise à avoir un comportement étrange … Elle avait quitté les endroits bondés pour s’enfoncer dans des ruelles plus sombres, plus étroites et surtout plus désertes. Elle avait même fait le choix de passer par un entrepôt bizarre dans lequel elle était entrée et sortie en passant par les fenêtres. En entendant de le verre craquer, de là où tu te trouvais, tu avais finalement décidé de ne pas la suivre … craignant aussi un peu de te faire surprendre à l’intérieur. Clairement, tu n’avais pas envie de faire assommer, tu n’étais pas certaine que ton crâne résiste à un choc supplémentaire. Du coup, tu avais fait un détour, et tu avais perdu de vue la jeune femme un petit moment … avant de la retrouver non loin d’un parc. Tu avais observé son manège un petit instant, tandis qu’elle s’asseyait sur un banc, deux glaces à la main. Là, tu avais fait une grimace dans ton coin. Tu n’étais absolument pas stupide … et d’après ce que tu avais lu de son dossier, cette gamine était loin de l’être. Non, c’était plutôt clair, comme message. Ca, plus les détours qu’elle avait emprunté tout à l’heure ? Elle t’avait cramée. Peut-être pas totalement. Mais elle savait qu’elle était suivie. C’était donc le moment de laisser tomber le masque.
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(#) Sujet: Re: Looking for trouble ? [Ellie] Mar 17 Juil - 8:35
Dommage pour la personne qui me suivait si elle avait voulu être discrète mais mon passé m'a appris la paranoïa. Il m'a également appris que ce n'est pas parce que tu es un peu paranoïaque que le monde entier n'essaie pas de te tomber dessus. Ma vie a été une suite sans fin de problèmes et d'emmerdements. Une mère violente, un père qui tournait la tête, puis prisonnière d'un gang et quand enfin j'avais respiré un peu la liberté ça avait été pour finir captive de trois androïdes pour qui je devais fabriquer de la drogue. Tout ce qui pouvait mal se passer à un moment donné de mon existence avait trouvé le moyen de mal se passer, il y avait de quoi rendre paranoïaque même la personne la plus calme et posée dans ses choix et ses réflexions. Quel que soit le choix que je faisais, ça semblait toujours être le mauvais, comme si rien ne pouvait jamais aller dans ma vie et que la seule constante serait à jamais que les choses se passent mal. Une partie de moi l'avait acceptée avec le temps, c'était un peu ce qu'il y avait à retenir de la théorie du chaos exactement. Face à toutes les imprévisibilités les plus minimes, tous les efforts au monde pouvaient finalement être vains. Or il se trouvait que j'en ai marre de me battre à conte-courant, d'où la seconde glace que j'ai acheté, d'où mes petites fesses posées sur ce banc à attendre la personne qui me suivait. Il n'y a personne dans les environs, si cette personne voulait me parler, m'aborder c'était à la fois le lieu rêvé et le moment idéal et c'est le cas. Je lui tends instinctivement la glace à la vanille que la jeune femme attrape rapidement. Je profite de ma glace en attendant qu'elle ne parle et je hausse les épaules quand elle dit qu'elle aurait pu être là pour me tuer.
« Ca aurait pas été le pire qui m'est déjà arrivée. J'espère juste que t'es assez douée pour faire ça proprement et pas me rater. »
Il y avait un détachement affreux dans ma voix, comme si je me moquais de mon propre sort. A vivre sous les coups toute ma vie j'avais compris que tout m'échappait même quand je pensais avoir totalement le contrôle. J'avais appris que la vie ce n'était pas grand chose, vraiment pas grand chose, qu'elle pouvait s'arrêter n'importe quand et qu'il ne fallait donc pas y attacher trop d'importance. Mieux valait attacher de l'importance à ce qu'on y faisait.
« Quand on ne connait pas quelqu'un, la glace à la vanille c'est le mieux. Les autres parfums c'est trop marqué. La vanille personne n'aime vraiment ça mais c'est assez neutre pour être passe partout et que personne n'aime pas. »
La glace au chocolat en revanche c'était ma petite faiblesse à moi. Je n'étais pas particulièrement amatrice de chocolat mais en glace, je trouvais ça imbattable. En attendant, aussi sympathique soit cette petite discussion, je n'avais aucune idée de la raison qui avait poussé la jeune femme à prendre place à mes côtés sur ce banc. Plus intéressant encore, pourquoi m'avait-elle suivi de la sorte ces dernières minutes ? Ce n'était de toute évidence pas une policière, elle ne serait pas venue s'asseoir à côté de moi comme elle venait de le faire mais elle n'avait pas franchement la tête d'une personne qui consomme mes drogues. Je les connais toutes. Je ne vends pas mes drogues à la sauvette, mes clients sont … choisis pour ainsi dire. Des personnes qui peuvent vraiment faire avec mes produits sans addiction physique : des gens au métier stressant. Sweet Dreams faisait des merveilles pour faciliter leur récupération, au moins physique. True Colors avait une petite clientèle d'artistes, chanteurs et acteurs parmi les plus célèbres qui habitaient à New York. Quand à Hot Blood … je n'avais pas encore décidé de la vendre, elle pourrait remplacer le viagra éventuellement mais je ne sais pas si c'était une bonne idée, elle est bien trop difficile à doser et il faudrait un dosage particulier pour chaque consommateur. Mais la brune avec sa glace à la vanille n'a pas le profil d'un cliente, ni d'une poulette, ce qui laisse donc … Je n'en sais rien.
« En plus, si tu avais voulu t'en prendre à moi, tu l'aurais fait quand je t'ai invitée dans le bluiding désaffecté. Du coup cela amène une question : qu'est-ce que je peux faire pour toi ? »
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(#) Sujet: Re: Looking for trouble ? [Ellie] Mar 17 Juil - 13:40
looking for trouble ?Ellie & HarleyIl y avait quelque chose de particulier, chez cette petite. A en croire le dossier que tu avais lu rapidement, elle avait déjà bien vécu. Il y avait toute une partie sur son passé, ses antécédents, mais tu n’avais fait que survoler tout ça. Tu t’en fichais, de son passé. Tout le monde avait des trucs plus ou moins moche dans ses vieux placards, et clairement, ce n’était pas qui t'intéressais chez cette nana. Elle ne semble pas avoir peur. Elle était jeune, pourtant, et des jeunes comme elle, tu avais vu passer pas mal dans ton bureau, quand tu étais encore chez les flics. Des paumés, généralement, complètement intimidés par le fait d’être interrogés par un flic. Tu l’avais filée un moment, et elle s’en était rendu compte très vite. Pourtant, elle demeurait étrangement calme, même en évoquant la possibilité de se faire assassiner par une inconnue. Son aplomb te fait sourire, tandis que tu continues de savourer ta glace. “J’ai l’air d’une tueuse à gage … ou un truc du genre ?” Est-ce que les tueurs à gages avaient un style particulier et bien reconnaissable ? Sûrement pas. Cela dit, tu ne pensais pas non plus avoir le comportement de quelqu’un qui cherche à éliminer une cible. Si ? Peu importe. “Je suis pas là pour te tuer. Je donne pas là-dedans.” Pas dans l’élimination d’êtres humains, du moins.
Tu soupires légèrement, tout en te calant un peu mieux sur le banc. Comme prévue, elle était intelligente. Bien plus que toi. C’était certain. Elle avait un esprit d’analyse plutôt impressionnant, ce n’était pas donné à tout le monde de réfléchir comme elle le faisait. Tu fixes un instant la glace que tu tiens entre tes doigts … t’aimais la vanille. Ouais. Mais pas plus que ça, c’était vrai. Plus que le chocolat, que tu aimais, mais clairement pas sous forme de glace. La vanille, c’était un bon compris ouais. Tu hausses les épaules. C’était bien joué. Elle avait su maximiser ses chances de façon tout à fait habile.
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(#) Sujet: Re: Looking for trouble ? [Ellie] Mar 17 Juil - 14:19
Je rigole quand elle me demande si je trouve qu'elle ne ressemble pas à une tueuse à gage ou quelque chose qui s'en approcherait. Mon petit rire est sincère et honnête, quelque part il a quelque chose de terrible enfantin, quelque chose de cette enfance que je n'ai jamais eu, qui m'a été volée sans arrêt par d'autres personnes. Des humains, des androïdes, on m'avait pris mon enfance et parfois cela s'entendait, cela se sentait, malgré cette intelligence qui me qualifiait mais que je détestais profondément. Ma vie aurait pu être tellement plus simple sans ce super cerveau qui carbure sans cesse à 200 à l'heure. Les gens pensent qu'être intelligent vous rend heureux, ceux sont des crétins, ça vous rend différent et la différence c'est mal. Demandez aux mexicains qui passaient la frontière il y a 20 ans de ça, demandez aux gens victimes d'un handicap, demandez à n'importe qui qui n'est pas parfaitement dans le moule à un endroit. Sa remarque suivante me fait hausser les épaules alors que je réponds très naturellement en léchant ma glace.
« Je sais. En fait t'as plus l'air d'une poulette qu'en est plus une … et qu'a vu beaucoup trop de films d'espionnage. Si tu veux je te montrerai comment on file quelqu'un dans la vraie vie. »
Il n'y a pas de moquerie dans ma voix, j'énonce ce que je crois être vrai. Sa façon de m'approcher, de parler, de se tenir sur ce banc, tout en elle indiquait qu'elle avait été dans la police à un moment donné de sa vie. Je ne sais pas pourquoi tout le monde fait un cas particulier de l'intelligence, je n'ai pas l'intelligence d'un Einstein pour fabriquer une bombe nucléaire, mon intelligence est un peu différente. Plus factuelle. Je regarde, j'observe, je conclue et généralement j'ai raison. Comme dans mon énoncé avec la glace à la vanille. A voir la tête de la brune je crois que j'ai marqué un point et elle le reconnaît. Parfois l'intelligence c'est la simplicité. Un nouveau rire m'échappe rapidement quand elle dit qu'elle a lu mon dossier.
« Définitivement une poulette. J'espère que tu n'as pas tout pris pour argent comptant dans ce dossier parce que … il manque pas mal de trucs. »
Il y avait sans doute une note sur une possible appartenance aux Smoking Devils, elle devait avoir lu mes condamnations pour vol à l'étalage de denrées alimentaires ainsi que les quelques fois où j'ai joué ma pickpocket sans comprendre exactement comment ne pas me faire prendre. Elle devait savoir pour la maison pour délinquant et selon qui avait écrit le rapport elle savait pour les déviants … sauf bien sûr si ça n'avait pas été écrit dedans puisque comme chacun sait les déviants n'existent pas.
« Elle intéresse tout le monde. »
Sa remarque suivante provoque un sourire et un long léchage de ma glace dont j'attaque désormais le cône. Je tourne la tête, je la regarde et j'éclate de rire, j'y peux rien c'est plus fort que moi. Bon au moins elle était honnête mais là … elle va un peu loin dans son jeu d'actrice. Je ne dis rien pour l'instant, j'écoute la suite avec plus d'intérêt que mes yeux se baladant autour de nous en quête de l'oiseau qui chantait ne l'indiquent. Elle fait un bon résumé de ma mésaventure avec des déviants, oh évidemment on avait acheté mon silence chez TALOS, sacrée service juridique que le leurs je dois le reconnaître il carbure à plein régime. Je termine ma glace en l'écoutant me dire que ce qu'elle veut c'est que je lui parle de ce qui m'est arrivé, de tout ce que je sais. Je reporte mon regard sur elle.
« Ca marche vraiment ce truc avec les gens ? Le regard droit devant soi perdu dans le vide en disant qu'il faut bien que quelqu'un débarrasse ce monde de la racaille ? Il te manquait la longue taf de cigarette pour que ça soit complet. »
Je souris, un peu moqueuse cette fois mais je redeviens finalement sérieuse, je doute qu'elle ait envie de perdre trop de temps et je n'ai pas nécessairement envie qu'elle parte. Elle veut détruire les déviants et c'est un combat auquel j'adhère pleinement.
« Je soutiens la cause, cela dit t'as dû survoler mon dossier sinon tu saurais que c'est moi qui fabriquait la drogue et pas eux. C'est pour ça qu'ils me voulaient. Le dossier doit faire référence aux Smoking Devils, ces cons m'avaient enlevé pour fabriquer leurs drogues, jusqu'à ce qu'ils se fassent … démanteler … par la police. »
En fait ça avait été un bain de sang sans sommation mais c'est que les Devils ont ouvert le feu dès le premier uniforme dans le bar où ils opéraient.
« L'un d'eux était particulièrement haineux envers les humains, il me battait tous les jours pour me rappeler que ne suis qu'une humaine mais il cognait comme une fillette, ma mère frappait plus fort en me giflant. Un autre était faussaire, ils utilisaient les fonds de la vente de drogues pour lui fournir des faux papiers de mauvaise qualité ou de vrais volés et lui les changeaient pour qu'ils soient parfaitement réalistes. Puis ils les distribuaient à d'autres déviants. Le dernier … devait me surveiller. Mais faut pas te biler pour eux, ils sont morts tous les trois et j'ai remis au lieutenant la liste des fausses identités distribuées que j'ai pu mémoriser. »
Ma glace est terminée la sienne aussi, je la regarde.
« Tu sais, tu t'en sors pas mal avec ton petit discours mais tu t'es trompée à un moment donné. Tu as dit que tu voulais c'était que je te parle des androïdes mais en fait ça c'est ce que tu désirais. Ce que tu veux vraiment c'est l'antidote pour le phénolphtaléine que j'ai mis dans ta glace. Je suis désolée mais comme tu l'as dit … qu'est-ce qui me disait que t'es pas une tueuse à gage ? »
Je continue de la regarder dans les yeux, parfaitement sérieuse même si je n'avais rien mis dans sa glace. Elle l'ignorait mais mon sérieux pouvait être terrifiant.
« Je te donne l'antidote si tu réponds à trois questions : Pour qui tu travailles parce que je doute que tu agisses seule ? Est-ce que je peux en être ? Enfin le plus important c'est quoi ton parfum parce que je l'adore ? »
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(#) Sujet: Re: Looking for trouble ? [Ellie] Mar 17 Juil - 18:46
looking for trouble ?Ellie & HarleyEst-ce qu’elle cherchait à se payer ta tête, ou simplement à être vexante ? Tu n’en savais rien. Le fait est que tu n’avais fait que lever les yeux au ciel lorsqu’elle s’était mise plutôt ouvertement à critiquer ta façon de faire pour les filatures… Tu le savais déjà que c’était pas ton truc. Tu n’avais aucune patience. Et la discrétion, ça n’était pas ton fort non plus. Tu essayais bien sûr de faire des efforts quand c’était nécessaire, mais en dehors de ça, oui, effectivement, c’était zéro pointé. Tu avais toujours été du genre à foncer dans le tas de toute façon. C’était plus simple, et plus rapide. C’est pour ça, d’ailleurs, que tu avais la réputation de désactiver tous les androïdes déviants qui croisaient ta route. Jusqu’ici, tu n’avais jamais eu à appeler personne pour le faire à ta place. “Ça a jamais été mon point fort … mais à ma décharge, je cherchais pas non plus à être totalement invisible.” Ouais. Enfin, c’est des excuses ça. Si tu avais pris la décision de la filer un moment, avant de l’aborder, c’est que tu voulais être un minimum discrète. Et ne pas te faire repérer en trois minutes et quelques. Non. Elle avait raison. Tu avais merder, c’est tout. Mais était-ce si grave ? Pas vraiment. Après tout, tu avais ce que tu voulais, au final. Ouais. Seulement, voilà, maintenant, il s’agissait de la jouer fine. Le dossier était flou, et pour couronner le tout, tu n’avais pas pris le temps de le lire dans le détail. C’était des habitudes qui finiraient par te perdre, tu le savais. Tu devenais un peu fainéante depuis que Connor était avec toi. Il bossait assidûment sur tout ce que toi, tu voulais éviter. Tout ce qui te semblait barbant, en fait. Tu préférais le terrain. Alors tu t’appuyais beaucoup sur lui pour le reste … ce qui te desservais complètement lorsqu’il n’était pas là. Tu optes du coup pour ta petite stratégie habituelle. C’était ça, aussi, le boulot de flic. C’est comme ça que tu avais appris à bosser du moins. Il fallait savoir jouer le jeu. Tu ne pouvais pas te permettre de tout balancer d’un coup, d’un seul, comme ça, juste pour possiblement t’attirer un peu de sa confiance. Tu ne pouvais que laisser échapper une partie de la vérité, et jouer un peu la comédie histoire que ce soit un minimum crédible. D’habitude, ça suffisait. Ca fonctionnait même plutôt bien. Normalement … parce que cette fois, face à cette toute jeune femme, tout ce que tu récoltes c’est un rire franc, et quelques paroles moqueuses. Tu hausses les épaules. Tu mentirais si tu disais que tu n’étais pas du tout vexée, ni même absolument pas agacée. Tu avais tes limites, comme tout le monde, et un caractère qu’il était plutôt aisé de froisser et de contrarier. Et puis surtout, tu manques cruellement de patience ces derniers temps. Tu as tout simplement envie de passer tes nerfs, de te défouler, et de trouver des coupables qui n’ont pas vraiment. Du coup, lorsqu’elle reprend son sérieux pour te parler vraiment de l’affaire qui t’amène … tu te mets à grimacer. Elle ne manque pas de souligner à quel point tu peux avoir des lacunes dans ta connaissance du dossier, et finalement, tu te mets à pester contre toi-même, parce que bon sang parfois, ce que tu pouvais être gourde ! Quand tu étais dans ce genre d’état, tu ne devais normalement pas bosser. Tu ne faisais rien correctement, tu te laissais toujours emporter et tu allais systématiquement bien plus vite que la musique.
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(#) Sujet: Re: Looking for trouble ? [Ellie] Mar 17 Juil - 19:49
Bon d'accord, je pourrai y aller un peu plus doucement avec elle, être la plus intelligente c'est souvent vexant et énervant et je le sais. Les gens n'aiment pas qu'on soit plus intelligent qu'eux, du moins tant qu'on ne l'est pas ouvertement, un peu comme quand j'avais été avec le lieutenant lors de mon interrogatoire. Quand on me pensait encore coupable d’enlèvement d'androïdes et de leur destruction. Pourtant j'avais été honnête avec lui, presque de bout en bout et finalement c'était même lui qui avait réussi à prouver la vérité, à démontrer que les androïdes étaient responsables et non moi. Bien sûr tout cela avait été étouffé à la presse et mon silence avait été acheté mais ça ne changeait rien à ce qui était arrivé. Pour le coup je décide même de rester sympa avec elle et de ne rien dire quand elle prétend qu'elle ne cherchait pas à être invisible. En général quand on file quelqu'un, c'est le but du jeu, non ? Je décide de ne pas lui en tenir rigueur et j'écoute toutes ses questions, son beau discours, son comportement et je ne résiste pas à la chambrer un peu. Un peu beaucoup. Ce n'est pas de ma faute mais elle me sort un truc de film genre moment inspiration d'un personnage important mais annexe qui veut convaincre le héros. Ca fait vraiment James Bond, je t'explique sans te regarder, si ce n'est pas moi qui le fait personne ne le fera, j'ai l'impression que bientôt une caméra va apparaître et qu'on va rigoler un bon en entendant « Coupez, elle est bonne ». Alors bon, puisqu'elle se fait honnête, je me fais honnête aussi, pas une once de mensonge ne franchit mes lèvres. Cela dure sur tout ce que je balance sur ma vie, de toute façon je n'ai pas grand chose à cacher, elle en avait lu une bonne partie. Sauf pour la mère violente sans doute. Enfin les choses étaient déballées et nous pouvions en venir au moment où finalement j'allais mentir. Comme je prends un air sérieux et naturel, celui que j'ai montré quand je lui parlais quelques secondes auparavant, j'imagine que ça marche bien. A sa façon de se reculer de sa glace, le regard dégoûté par la crème glacée je comprends que j'ai fait mouche.
« Phénolphtaléine. »
Je doute que la corriger lui permette de savoir ce dont il s'agit. Ca existe vraiment bien sûr mais ça elle l'ignore et ça se voit à la panique qui la gagne petit à petit. Quand à moi je reste assise sur le banc, très tranquillement. Sa remarque suivante provoque un sourire avant de hausser les épaules en la regardant dans les yeux.
« Dixit celle qui s'amuse à suivre les gens dans la rue et accepte des glaces d'inconnus. »
Elle montre son stress et son affolement dans ses gestes, je parie qu'elle pèse le vrai ou faux pour savoir si oui ou non je l'ai empoisonnée. Et puis soudainement les mots quittent sa bouche, elle est accrochée à la vie de toute évidence. Elle ne peut rien me dire et l'instant d'après elle me parle de la MRA à ma grande surprise. Là pour le coup je ne peux m'empêcher de marquer la surprise, la MRA s'intéresse à moi ? Ca tombe bien, je m'intéresse à eux. Soudainement elle semble se reprendre et provoque un petit rire.
« J'ai été battue depuis mon enfance, si tu espères sortir quoi que ça soit de moi comme ça, tu n'y arriveras pas et tu n'as pas vraiment le temps de faire un interrogatoire en règle. »
Je regarde ma montre.
« Je dirai 2 minutes avant le premier hoquet sanglant ensuite … ça sera hoquet sur hoquet pendant 4 minutes et finalement ton cœur s'arrêtera. Si ça peut te consoler, ce n'est presque pas douloureux. »
Je baisse mon bras et reporte le regard sur elle.
« Maintenant tu peux toujours sortir une arme et la pointer sur moi mais nous serons deux à mourir parce que … je n'ai pas peur de mourir. »
Je me lève, je suis plus petite qu'elle, je suis toujours la plus petite en générale avec mon mètre cinquante-cinq.
« Alors si j'étais toi je poserai mes fesses en essayant de me détendre un peu pour ralentir la circulation de ton sang et le phénolphtaléine dans le même temps. Je me dépêcherai aussi de répondre à mes questions parce que je n'ai toujours pas entendu de réponses aux deux dernières. Tu es de la MRA, parfait, je veux en être comment je fais ? Et c'est quoi ton parfum parce que … c'est … whaou. J'adore. »
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(#) Sujet: Re: Looking for trouble ? [Ellie] Mar 17 Juil - 20:29
looking for trouble ?Ellie & HarleyCalme toi, Ellie. Calme toi. Est-ce que ça te ressemble de paniquer comme ça, là ? Oui. Non. Un peu. Disons que t’en sais rien, quoi. C’est vrai, après tout, de ta carrière c’est bien la première fois que tu te retrouves face à face avec une gamine surdouée qui vient de t'empoisonner avec un truc qui a un nom à coucher dehors, qu’elle a réussi à foutre dans une glace, que tu as acceptée sans sourciller. Sérieux, quoi, ta mère t’as pourtant toujours dit et répété de rien accepter des inconnus ! A douze, comme à trente et un ans, ça marche. Faut pas. Bon, de toute façon, c’est trop tard pour les regrets maintenant. Ca fait au moins cinq minutes, voir davantage que tu passes ta langue sur cette fichue crème glacée parfum vanille empoisonnée. T’as du en gober une sacrée dose de sa saloperie. Merde quoi, Ellie. C’est franchement pas comme ça que t’aurais du finir tes jours. T’avais dis que ce serait soit, héroïquement pendant ton service, soit dans ton lit, une bière à la main, et à pas moins de quatre vingt balais avec ton chihuahua allongé sur tes pieds. Tu vois un quelconque petit chien mignon, toi ? Nope. Ca veut dire que tu peux pas mourir, t’as pas le droit. Pis t’es pas toute seule en plus. Non, non. Penses à Connor, un peu. Qu’est-ce qu’il va devenir ? Bon, ok. Mauvais exemple. Connor est brillant. Connor est utile. Connor n’aurait aucun mal à trouver un nouveau propriétaire … Bon. Souffle au moins quoi. Le pire, c’est qu’elle continue de t’agacer. Ouais. Ca a lui a pas suffit visiblement de te filer un aller simple vers les portes de la mort. Il faut qu’en plus de ça, elle fasse sa maligne avec son mot imprononçable là. Comme si t’en avais quelque chose à faire ! Et en plus, vas y qu’elle continue avec ses remarques tout à fait inutiles. Ses espèces de jugements dont tu n’as strictement rien à carrer, et auxquels tu évites d’ailleurs de répondre, préférant continuer de t’agiter. C’est quand même dingue ça. T’avais même pas réussi à garder une info précieuse plus de trois minutes. Elle était sortie toute seule, directe. Foutu instinct de survie à la con. C’était quoi cette nana là ? Même tes menaces ne servaient rien à elle. Elle était là, assise sur son banc comme si tout allait bien dans le meilleur du monde … à te regarder pendant que tu galérais avec ta crise de panique.
Au bout d’un petit moment, elle se met à te parler de temps, et ça … ça a pour effet de te faire t’arrêter de bouger direct, afin de l’écouter. C’est vrai ça. Tu t’agitais comme une folle, mais si ça se trouve tu avais encore plusieurs heures devant toi. Peut-être que tu avais le temps, peut-être que … Non. Deux minutes. C’est ce qu’elle vient de dire. Deux minutes avant de cracher du sang, six en tout avant de tomber raide morte. Bon sang. “Deux minutes ?! Mais c’est quoi ce truc, à la fin ?” Ouais, c’est vrai ça. Quel genre de personne avait dans ses placards des machins aussi dangereux à la fin ? Et puis. Qui avait laissé cette folle sortir, bon sang aussi ? Sa place c’était en taule. Ou mieux, tiens, dans un asile.
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(#) Sujet: Re: Looking for trouble ? [Ellie] Mar 17 Juil - 21:11
Je dois bien l'admettre, elle est plutôt mignonne quand elle panique. Elle s'agite vainement dans tous les sens au lieu de penser logiquement. C'est sûr, c'est plus facile pour moi, je ne suis pas celle qui pense avoir été empoisonnée par un produit au nom affreusement long et pénible à écrire. Un truc pareil au scrabble en mot compte triple c'est victoire par KO direct. Seulement voilà, elle n'avait absolument rien ingéré et même si elle avait avalé le phénolphtaléine dont je lui parlais, les chances qu'elle en meurt était … nulle. Sauf si elle commençait à en siroter régulièrement mais je déconseille très fortement. Surtout que vu la dose qu'elle allait devoir ingérer ça promettait d'être délicat et compliqué pour elle au quotidien vu les effets … particulier du produit en question. Enfin, je la laisse s'agiter, si ça la détend et ça l'aide à ne pas paniquer totalement c'est plutôt pas mal. Je ne suis pas sympa avec elle mais les gens ne l'ont jamais été avec moi, j'ai eu plus que mon quota d'emmerdes et je ne voulais plus être celle qu'on prend sans cesse de haut, qu'on utilise et qu'on oublie. Je voulais devenir une autre personne mais pour être totalement honnête, je ne voulais pas non plus devenir la jeune fille horrible qu'elle doit s'imaginer que je suis. C'est la première fois que j'ai une telle emprise sur quelqu'un et ça me fait peur … autant que j'adore cela. D'ailleurs le fait d'adorer ce sentiment de toute-puissance me fait plus peur encore. Est-ce que je serai une sadique ? Non, sinon j'aurai vraiment mis quelque chose dans sa glace.
Je lui conseille de détendre, ne manquerait plus qu'elle fasse un malaise à cause du stress, j'aurai l'air d'une vraie idiote. D'ailleurs je doute qu'elle apprécie ce que je venais de faire, j'ai bien mon pistolet à fléchettes sur moi mais je n'ai aucune envie de véritablement la droguer. Décidée à la faire cracher le morceau un peu plus vite, je lui dis qu'elle n'a plus que deux minutes avant les premiers symptômes, je trouve ça énorme, je doute qu'elle y croit, j'essaye simplement de capitaliser sur la panique qu'elle met en avant. Visiblement ça fonctionne, pour mon plus grand bonheur même si je continue de ne rien montrer de tout cela.
« Phénolphtaléine, je peux te l'écrire si tu veux. »
Ok … D'accord, c'est pas très sympa ça mais bon, elle est persuadée de mourir bientôt alors profiter un peu de la situation ou pas, ça ne change plus rien pour elle. Elle s'assoit enfin et elle me dit finalement tout ce que je voulais savoir concernant la MRA. D'abord le fait que je ne peux rejoindre que si je suis invitée par quelqu'un qui y est déjà. Elle me confie qu'elle ne pense pas pouvoir me faire entrer en raison de son adhésion récente mais elle me garantit qu'elle connait quelqu'un. Elle va au-delà de mes questions, comme quoi la peur ça fonctionne plutôt pas mal. Je retiens un commentaire quand elle me dit qu'ils sont méfiants et regarde qui vient rejoindre leurs rangs. Il aurait été très facile de lui dire qu'ils sont méfiants contrairement à elle mais je n'en fais rien, m'interdisant de lui dire cela, le but n'est pas de l'enterrer. Enfin elle répond à ma question sur le parfum, je prends note et je tâcherai de le retrouver. Toujours debout, je me tourne vers elle.
« Tout ce qu'il me faut … Non pas vraiment mais c'est déjà plutôt pas mal. Laisse-toi faire. »
Mes mains se posent sur ses épaules et la font s'adosser contre le banc, je prends un de ses bras et remonte sa manche.
« Sympa la veine sur le bras, ça doit être pratique pour les prises de sang. Bon allez, ferme les yeux, ça va aller vite. »
J'attends qu'elle s'exécute et … dépose un baiser sur son front avant de me rasseoir à côté d'elle, me laissant tomber sur le banc à côté d'elle sans aucune douceur.
« Et voilà, t'es sauvée. »
Assise à côté d'elle, je la laisse comprendre. Je n'avais absolument rien fait parce qu'il n'y avait absolument rien à faire.
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❝ Ellie Watchburry ❞
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(#) Sujet: Re: Looking for trouble ? [Ellie] Mer 18 Juil - 1:03
looking for trouble ?Ellie & HarleyMRA. Encore MRA. Parfum. Tu n’avais rien oublié, non. Elle avait ce qu’elle voulait maintenant, et tu n’avais perdu qu’une toute petite minute, à peine. Il t’en restais une entière, avant de te mettre agoniser plus sérieusement, normalement, tout irait bien. Mais visiblement, elle ne résiste pas à l’envie de te faire une nouvelle toute petite frayeur en t’annonçant tout d’abord qu’elle n’a pas encore tout ce qu’il lui fallait … avant d’ajouter que c’était quand même déjà pas mal et de t’ordonner de ne pas bouger. Normalement, tu n’es pas quelqu’un de très obéissant, mais pour le coup, tu te laisses faire. Tu as complètement cesser de t’agiter, tu es droite, assise sur ton banc et tu ne bronches même pas non plus lorsqu’elle vient se placer devant toi, et que ses mains viennent pousser tes épaules en arrière pour appuyer ton dos contre le banc. Elle attrape ton bras, comme le ferait un médecin, soulève ta manche et semble observer ton bras un court instant avant de laisser échapper une remarque qui te fait hausser les épaules. T’avais jamais aimé ça, les piqûres, encore moins les prises de sang. La dernière devait remonter à ta visite médicale pour ton entrée dans la Police. Mais peu importe. Cette fois, elle te demande de fermer les yeux … Tu ne comprends pas vraiment pourquoi, mais tu ne cherches pas non plus à comprendre en vérité. Tu veux qu’elle en termine vite. Tu veux oublier cette histoire de poison, tu veux simplement te savoir hors de danger, parce que clairement, la perspective de mourir de cette manière est aussi risible qu’effrayante actuellement. Tu fermes donc les paupières, sans réelle hésitation, et tu attends. Tu as peut-être l’air d’une idiote, d’ailleurs … mais finalement, rien ne se passe. Rien, à part les lèvres que tu sens venir se plaquer rapidement sur ton front. Tu ouvres aussitôt les yeux, tandis qu’Harley elle vient de se laisser lourdement retomber sur le banc à côté de toi. Qu’est-ce qu’il venait de se passer, là exactement ? Comment ça, t’étais sauvée ? Elle avait absolument rien fait. “Quoi ? Mais … T’as rien fais. Si ?” Non. Elle n’avait rien fait. T’étais peut-être dans un état de panique avancé, mais tu l’aurais senti si elle t’avais piquée, ou injecter un truc dans le bras. Alors soit, elle avait décidé de se payer ta tête, et de te laisser crever sur ce banc, soit … tu t’étais faites avoir. Et plus tu y pensais, plus malheureusement pour toi, la seconde solution semblait être la plus probable. Il n’y avait rien dans cette glace. Tu avais céder à la panique si vite. Alors qu’en réalité, tu l’avais vu les prendre, ses fameuses glaces. Elle n’avait pas eu le temps d’y mettre quoi que ce soit. Non, non. Elle s’était moqué de toi. Et toi, tu lui avais dis tout ce qu’elle voulait savoir … pour rien. Comme une idiote. Une foutue débutante. Tu sens automatiquement tes poings se serrer à nouveau. Tu n’as plus peur de mourir, maintenant, en revanche, tes nerfs ont repris le dessus et silencieusement, tu te lèves de nouveau. Un peu à la manière d’un automate cette fois. T’aurais sans doute jamais dû venir ici … Ou pas seule, du moins. Tu finis par te retourner, pour lui faire de nouveau face, et lorsque son visage enfantin, presque angélique revient s’imposer dans ton champs de vision, tu ne peux pas t’en empêcher. Ta main se lève et tes doigts viennent s’écraser sur sa joue. Tu ne frappes pas fort. C’est une gifle. Le réflexe habituel des nanas blessées dans leur fierté. Elle avait de la chance, d’habitude, tu y allais au poing ou alors tu sortais carrément ton arme. Une baffe chez toi, c’était vraiment pas grand chose. C’était plus l’expression de ta frustration, pour le coup. “Putain ! T’es complètement allumée comme nana !” Même toi qui était quand même un peu tordue sur les bords parfois, tu n’aurais jamais, mais alors jamais penser à faire un coup pareil, surtout pas à une inconnu. Et toi, aussi, comment est-ce que tu avais pu croire à tout ça ? Maintenant que ton cerveau semblait être de nouveau à peu près en ordre, tu te rendais compte de l’énormité de la chose. Il aurait fallu qu’elle ait tout prévu, tout préparer. Elle était intelligente, oui. Mais il y avait des limites.
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(#) Sujet: Re: Looking for trouble ? [Ellie] Mer 18 Juil - 10:55
J'ai réussi à obtenir d'une femme avec plus d'expérience de vie que moi tout ce que je pouvais vouloir obtenir d'elle. Je n'avais pas eu grand chose à faire pour cela, j'avais tout simplement laissé son imagination travailler. Après tout comme elle l'avait dit, elle avait lu mon dossier, elle savait que la chimie c'était mon domaine par conséquent, elle savait que j'étais une fille de la rue et elle savait que j'avais pris des coups. Si l'on mettait tout ça bout à bout, j'avais effectivement un profil potentiellement dangereux, un profil d'une jeune femme capable d'empoisonner la glace d'une personne qui la file dans la rue. Sans aucun doute, elle ne se ferait plus jamais avoir ainsi et réfléchirait sérieusement la prochaine fois qu'un inconnu lui proposera une glace ou quoi que ce soit d'autre. C'est une leçon qu'on apprend aux enfants mais tout ce qu'on apprend enfant, on a tendance à l'oublier en grandissant. La preuve en avait été faite avec miss police. D'ailleurs je n'ai toujours pas la moindre idée de son nom, j'aurai pu profiter qu'elle me dise tout ce que je voulais savoir pour avoir son nom et prénom, je crois même qu'au point où elle en était j'aurai pu connaître ses mensurations et savoir si elle était plutôt string ou shorty. Non que ça ait une importance quelconque en réalité mais ça aurait été marrant de savoir jusqu'à où j'aurai pu pousser mes questions avant qu'elle ne réalise qu'elle n'avait rien du tout. Mais son inquiétude doit s'arrêter, le but n'est pas de la traumatiser et la terroriser pour le reste de ses jours.
Assise sur le banc, raide comme un piquet, l'ex-policière attend son traitement. Elle se laisse docilement asseoir et joue même le jeu de fermer les yeux ce qui est sans doute le truc le plus énorme que j'arrive à lui faire faire jusque là. Je prends son bras, comme si j'allais vraiment faire quelque chose mais tout ce que je fais c'est de déposer un baiser sur son front. Bah oui, bobo imaginaire donc bisou magique pour la soigner, c'est plutôt cohérent je trouve. D'ailleurs ça la laisse un peu dubitative et sa remarque sur le fait que je n'ai rien fait est accueilli d'un petit mouvement de tête pour lui confirmer que je n'ai absolument rien fait. Elle se lève, recommence à piétiner et son cerveau commence à réfléchir, à faire les connexions sur les dernières minutes et les échanges que nous avons eu, elle comprend ce qui était arrivée. Comment je m'étais jouée d'elle. Je mérite la gifle qui claque ma joue de façon sonore. Elle a une sacrée force pour gifler, je peux m'avérer heureuse qu'elle n'ait pas fermé le point, elle aurait pu me casser le nez en cognant comme ça. Ca n'aurait pas été la pire droite de ma vie mais elle sait frapper c'est évident. Sa remarque me fait hausser les épaules.
« Pas tant que ça. Si j'étais vraiment allumée, j'aurai vraiment mis un truc dans ta glace. »
Je ne la crois pas un seul instant quand elle dit être une bonne perdante, elle est beaucoup trop expressive et émotive pour cela. En plus de cela.
« Personne n'est bon perdant. Il y a juste ceux qui savent mieux cacher leur amertume. »
J'écoute avec intérêt ce qu'elle me dit ensuite, elle va essayer de me faire recruter, c'est plus que j'en espérais. Je pensais qu'elle allait me dire que j'allais devoir faire mes preuves d'une façon ou d'une autre, qu'il y avait un genre de rite d'initiation ou un truc du genre. Sa remarque sur l'empoisonnement provoque un petit sourire, oui je suis fière de moi, d'avoir réussi à piéger quelqu'un de plus âgé que moi de cette façon.
« Je te l'ai dit, Poulette, j'ai peur ni des coups, ni de la mort. »
Ce qui faisait de moi une personne dangereuse selon le psy que j'avais vu après mon enlèvement sur ordre de la justice. Quelqu'un qui n'a pas peur de souffrir et mourir, qui n'attend plus rien de la vie, c'est quelqu'un de dangereux, je ne lui donne pas totalement tort.
« Qu'on soit bien d'accord sur une chose : je n'ai jamais empoisonné qui que ce soit et je ne compte pas le faire sans une excellente raison. »
Je me lève du banc, elle a au moins 10 centimètres de plus que moi, comme d'habitude je lève un peu la tête pour pouvoir la regarder dans les yeux.
« Pardon pour le bisou, c'était too much. Mais t'as la peau sacrément douce. Et euh, je te promets que ce personne ne saura ce qui s'est passé. Alors peut-être qu'on pourrait … tenter de prendre un meilleur départ ? »
Après tout si j'étais amenée à rejoindre la MRA, il valait mieux que la personne qui m'en ait parlé ne me déteste pas. Je tends la main vers elle.