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 Kids ... Don't do drugs [Isaiah & Grace]

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Harley Matthews
Harley Matthews
Je me suis manifesté : 112 fois sur mes : 21 et je préfère : les femmes et je dois ma tête à : Veronika

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Message(#) Sujet: Kids ... Don't do drugs [Isaiah & Grace] Kids ... Don't do drugs [Isaiah & Grace] Icon_minitimeJeu 19 Juil - 12:03

Un petit bar de rien du tout dans le Bronx. Un bar étudiant avec de la musique par des étudiants en musique, des petits groupes qui débutent et espèrent faire carrière, de temps en temps un chanteur solitaire avec sa guitare. Une ambiance bonne enfant, tranquille et pépère. Il est 18 heures et je viens de terminer mon service mais je ne quitte pas encore les lieux, je dois rencontrer quelqu'un avant de partir. D'ailleurs il est un peu en retard, je ne lui en veux pas, je sais qu'il n'est jamais à l'heure, je comptais rester jusqu'à 18h30, il sera là avant. Il a toujours 10 minutes de retard, c'est comme une façon pour lui de s'affirmer ou de se faire remarquer. C'est un client régulier, il vient toujours pour la même, du True Colors, une drogue de ma conception qui vous fait carburer le nerf optique à plein régime. Des couleurs plus vives et intenses, une vision plus nette et précise, comme si la vie passait en ultra-haute-définition. C'est un artiste qui ne roule pas sur l'or, il peint, il sculpte, il fait ça bien mais sans plus. Assez pour en vivre mais il ne sera jamais riche grâce à cela. Assez reconnu et talentueux pour être exposé et vendre quelques tableaux et sculptures, pas assez pour les vendre à un prix qui dépasse l'entendement. Il m'a déjà parlé plusieurs fois de son travail, il aime beaucoup parler, il aime surtout s'entendre parler, m'expliquer pourquoi il adore travailler sous l'effet de ma drogue. Il dit que ses modèles trouvent une beauté supplémentaire, qu'il remarque plus de détail, qu'il est plus juste dans ses couleurs. Si c'est là ce qu'il ressent et la façon dont il vie les effets de mon produit tant mieux pour lui. Du moment qu'il avait les moyens cela me convenait. Ce soir pourtant les choses sont un peu différentes, sa commande est plus importante que ce qu'il m'a demandé jusque là. Il n'est plus sur une commande pour de la consommation personnelle et cela m'intrigue. J'entends mettre les choses au clair avec lui, il est hors de question que je trouve mon produit en vente ailleurs que par mes propres moyens.

Et c'est comme ça que je me retrouve dans le Queens 3 heures plus tard. Il est un peu plus de 21 heures à présent, presque déjà 21h30 quand je regarde la montre dans le hall du bâtiment dans lequel je viens d''entrer. Pour sûre que je suis en décalage avec le style des lieux. Jean troué à mi-cuisse, converse aux pieds, un débardeur sur une veste style militaire. Je suis complètement en décalage avec l'homme à l'entrée qui porte un beau costume soigneusement en place. De toute évidence la personne qui habite ici a de l'argent et pas qu'un peu.

« Bonsoir, je cherche Grace Kearsen. »

Il me regarde de bas en haut, puis de haut en bas. C'est un humain, du genre colosse : 2 mètres pour 130 kilos de bonheur, mais il ne semble pas franchement me trouver coller dans l'endroit. Je suis d'accord avec son analyse de ma petite personne. J'ai un doute sur le fait qu'il voit souvent passer des personnes dans des tenues comme celle que je porte. Le style du quartier c'est plus robe légère, sexy et noble à la fois, bref : j'ai du pognon et je le montre. Je n'ai aucun soucis avec les riches, ma situation financière bancale ne m'a jamais dérangée outre-mesure et puis d'ici quelques années avec un diplôme en poche j'aurai de quoi faire ma vie. Il me dit que j'ai dû me tromper d'endroit et je fais la moue, je suis au bon endroit mais je ne peux rien lui répéter de ce qui a été dit avec mon ex-client dans le bar. Il a monté une arnaque à la jeune femme que je dois voir, se faisant passer pour un brillant médecin diplômé travaillant dans une entreprise de recherche médicale. Il lui avait fait croire à un remède pour sa maladie qui frappe ses yeux : ma drogue. Evidemment il a présenté cela comme un traitement nouveau, expérimental et il lui avait fait sa première vente avant de me rejoindre en lui disant de prendre mon produit le matin au réveil. D'où l'urgence de ma venue. Je n'avais aucune idée de ce que ça pourrait faire sur ses yeux et je n'avais aucune envie d'accélérer la dégradation de sa vue ou de provoquer quelque chose de pire encore. Je sais que ça ne serait pas ma faute mais mes drogues ne provoquent aucune addiction parce que je n'ai aucune fierté à les fabriquer mais j'ai besoin de l'argent alors je le fais. Rien à faire, ce foutu gardien souhaite une raison avant de déranger la jeune femme.

« Ecoutez c'est important, il faut que je la vois, c'est au sujet de … »

Le gardien détourne carrément son attention de moi, je crois qu'il s'est déjà fait un avis sur moi. Au moins un androïde aurait appelé la jeune femme mais lui est humain, donc il juge et moi … je présente pas bien. Pour peu que j'ai encore une odeur d'herbes de provence comme certains en fument dans le bar … Le gardien salue un certain "Isaiah" qui vient de rentrer d'une course je crois, quand il reporte son attention sur moi son regard me fait clairement comprendre qu'il est à cours de patience.

« Ok, j'ai compris. »

Je commence à m'éloigner en secouant la tête et je me souviens de ce que m'a dit mon ex-client, la jeune femme est sans arrêt collée à un androïde qui la surveille. Il est sur le point de rentrer dans l'ascenseur. Le gardien me regarde toujours au moment où je m'élance vers l'androïde pour me planter entre lui et l'ascenseur.

« Grace Kearsen, il ne faut pas qu'elle prenne le remède miracle, c'est … MAIS LACHE-MOI, TOI ! »

Le gardien dit à l'androïde de ne pas s'inquiéter, qu'il va me mettre dehors, il me soulève par les épaules comme un fétu de paille, je me débats même s'il me porte vers la sortie comme de rien.

« La laissez pas prendre le traitement ! »

Voilà … j'espère que l'androïde aura compris le message et qu'il lui transmettra. Après tout il est soumis aux trois lois, non, protéger les humains, sauver leurs vies, tout ça, tout ça.
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Isaiah
Isaiah
Je me suis manifesté : 24 fois sur mes : 10. ans de vie. J'exerce la fonction de : Assistant de vie, avec des compétences médicales et de close-combat et je préfère : les hommes et les femmes et je dois ma tête à : schizophrenic.

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Message(#) Sujet: Re: Kids ... Don't do drugs [Isaiah & Grace] Kids ... Don't do drugs [Isaiah & Grace] Icon_minitimeJeu 19 Juil - 13:17

kids ... don' do drugs
Harley Matthews & Grace Kearsen
20h45. Spinel jappe doucement, réglé comme une horloge pour la balade du soir. Tu le regardes trottiner, rentrant dans l'intérieur de l'appartement depuis la terrasse, installé dans le canapé avec un livre dans les mains tandis que la télé diffuse des informations, Grace se trouvant non loin, écoutant les informations attentivement. Tu te lèves du canapé, Spinel venant se frotter à tes jambes en couinant doucement. Tu déposes l’ouvrage sur la table basse avant de t’approcher de Grace, posant ta main sur son épaule. « Grace, je vais promener Spinel. Je serais de retour dans moins d’une heure. » Tu as presque envie de rajouter ‘comme d’habitude’ mais tu essayes de te tenir à ce que ton programme dirait dans ce genre d’occasion et ce groupe de mots n’en fait pas partie, ou du moins tu ne penses pas. Tu laissas Spinel auprès de Grace pendant que tu allais enfiler un sweat, sifflant l’animal une fois que tu fus dans l’entrée pour lui mettre collier et laisse autour du cou. Même s’il était docile et très bien élevé, tu ne faisais pas véritablement confiance aux autres chiens du quartier pour se comporter de la même manière. Rapidement, tu te retrouves dans le hall où le gardien te salue dans rapide mouvement de la tête, lui rendant la pareille tandis que Spinel couine doucement, avide de sortir.

La brise nocturne est des plus agréables et tu te mets rapidement à trottiner, suivant le même chemin que d’habitude, Spinel courant à côté de toi. Tu actives ton programme de musique et les premières notes résonnent dans ton crâne, te coupant du reste du monde pour votre habituelle balade. Dix minutes de course, dix minutes de jeu dans le parc, dix minutes de course et retour à l’appartement. C’est le schéma habituel. Tu essayes de t’y fixer le plus possible pour ne pas t’attirer des soupçons de la part des autres humains du quartier, quand bien même il t’arrive de changer de parcours, pour que Spinel ne s’ennuie pas et ne s’habitue pas non plus à une routine trop redondante. Tu as appris, avec la mort de Richard, que la course t’aidait à garder une forme de normalité dans ta déviance et surtout, à te garder sain et plus ou moins en contrôle de tout ce qui t’entourait. C’était toi qui gérais, personne d’autre, tu pouvais être tranquille et sans la moindre peur que l’on ne découvre que tu n’étais plus aussi discipliné qu’à ton éveil. Tu appréhendais énormément de cette déviance, tu ne savais pas ce que tu devais faire. Tu avais reçu des émissions provenant d’un groupe nommé Icarus, composé d’androïdes déviants qui cherchaient à libérer les autres androïdes et même si tu étais attiré par la perspective de vivre plus librement, les conséquences étaient énormes et tu ne pouvais pas abandonner Grace. C’était hors de question. Tu avais failli Richard, tu ne pouvais pas faillir Grace non plus, pas quand elle provoquait des choses inconnues dans ton cerveau, des interférences à chaque sourire et à chaque mot gentil. Des interférences qui te faisaient sentir.. En vie, quand bien même tu savais que tu n’étais qu’une machine. Tes pensées sont chassées rapidement tandis que tu lances à nouveau la balle à Spinel. Tu fermes tes yeux, recevant un message de la part de Grace : aller chercher de la glace. Tu soupires. Tu aimerais qu’elle soit un peu plus précise dans ses demandes mais qu’importe. Tu siffles à nouveau le bouvier australien qui arrive en couinant, presque déçu que ce soit fini et vous reprenez ensemble la course de dix minutes, changeant de chemin pour rejoindre la supérette du quartier. Tu prends trois pots de glace, ne sachant pas laquelle elle voulait et tu confirmes ton paiement grâce à ta LED auprès de l’androïde à la caisse.

Rapidement, tes pas te ramènent sur le chemin de la résidence, Spinel trottant doucement à tes côtés, curieux de chaque passant autour de vous. Les portes s’ouvrent doucement devant toi tandis que tu commences ta traversée du hall ; le gardien étant toujours là, avec une jeune humaine dont le look détonne totalement avec le reste de la résidence. Mais tu ne juges pas. Tu essayes du moins. Là n’est pas ta place. Tu te diriges vers l’ascenseur, appuyant sur le bouton de droite pour pouvoir monter à l’intérieur et tu es tout aussi rapidement interrompu par la demoiselle qui discutait avec le gardien, se mettant entre toi et l’ascenseur. Tu tiques en entendant le prénom de ta propriétaire sortir de ses lèvres et tu rattrapes rapidement le gardien, laissant Spinel et le sac de course près de l’ascenseur. Il te lance un regard curieux, presque surpris tandis que tu l’éloignes d’un mouvement de la main de la jeune femme. « Qu’est-ce que vous avez dit ? Quel traitement ? » Tes sourcils sont froncés, tes pensées rongées par l’inquiétude de ce qu’a pu bien dire cette jeune femme et de ce que pourrait prendre Grace que tu ne connais pas. Tu es tellement maniaque que tu aurais remarqué s’il y avait quelque chose de nouveau dans ses médicaments, surtout que tu es celui qui va les lui chercher la majorité du temps. Mais ta patience est limitée, surtout depuis que tu as viré déviant, et cela t’énerve. « Venez avec moi. Il n’est pas question de faire une scène ici. » Ainsi, tu attrapes le bras de la jeune femme, essayant de ne pas lui faire mal avec ta poigne d’acier et tu l’amènes avec toi dans l’ascenseur, après avoir récupéré le sac de courses ainsi que la laisse de Spinel qui grogne doucement face à la jeune femme. Il n’aime pas vraiment les inconnus, surtout quand ils sentent aussi fort les produits illicites que tu n’arrives pas à reconnaître  tant ton niveau de stress est haut. Ta LED, régulièrement colorée du bleu céruléen habituel, vire au jaune, tournant rapidement tandis que l’ascenseur grimpe doucement. Tu n’attends pas vraiment de réponse de la jeune femme tandis que tu l’obliges à te suivre jusqu’à l’appartement, ouvrant la porte d’un simple mouvement de la main avant de la guider dans le salon où Grace est, Spinel sur tes talons tandis que tu déposes la glace sur la table. « Grace. Nous avons une invité, qui parle d’un traitement dont je n’ai pas eu mention. »  Ta voix est sèche et ta diode s’agite très rapidement.
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Grace Kearsen
Grace Kearsen
Je me suis manifesté : 45 fois sur mes : 22 ans et je préfère : les messieurs et je dois ma tête à : Tiababylo

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Message(#) Sujet: Re: Kids ... Don't do drugs [Isaiah & Grace] Kids ... Don't do drugs [Isaiah & Grace] Icon_minitimeJeu 19 Juil - 14:44

❝Fuck❞ Kids... Don’t do drug
La soirée s’écoule doucement, sans tracas, sans mésaventures. Je suis là, assise dans le canapé, à attendre le retour d’Isaiah et de Spinel. Je trépigne un peu car tout cela m’ennuie, je suis lasse de cette routine épuisante. Le temps me pèse et j’aurais presque hâte de me précipiter à la faculté pour jouer encore un peu de piano, c’est tellement rare que je me libère de ma condition. Un soupire me fend l’âme tandis que je m’écroule totalement de la canapé. Mon corps malade tombe dans le moelleux du cuirs tandis que je m’amuser à discerner le peu de couleur que je parviens encore à percevoir malgré tout. Je me perds un instant dans la contemplation futile de la toile abstraite qu’a peint ma rétine sans mon consentement. Bleu, jaune, encore du bleu… Grand-père m’aurait sans doute parler de Kandisky dans un moment pareil, citant ses plus merveilleux tableaux, ses plus belles touches, mais voilà, Grand-père n’est plus là. Il ne sera plus jamais là.

Cette pensée m’attriste tout à coup, tant et si bien que dès que je perçois le moindre bruit je me redresser avec hâte.

« Isa… c’est toi ? »

Mais personne ne répond. Je me rassois d’un air piteux avant d’envoyer un message à l’intention de l’androïde qui m’accompagne, je lui commande de la glace, peu importe celle qu’il me ramènera. Qu’elle heure est-il ? Ils devraient déjà être rentrer non ? Mes orteils martèlent calmement le canapé tandis que les minutes me semblent être des heures. C’est alors que je me souviens de cet homme étrange que j’ai croisé et de ce qu’il m’a donnée. Nerveusement, je palpe la poche de mon pantalon où le petit sachet demeure. Je me mords la lèvre réfléchissant aux propos qu’il m’avait soufflé. Il s’était présenté comme un grand professeur de médecines dont les avancées scientifiques avaient permis de dénicher une molécule capable de faire cesser ma cécité, c’était soit disant un traitement encore jeune qu’il fallait tester sur des personnes non voyantes. Je n’y avais guère cru… Je n’y crois pas plus aujourd’hui mais la curiosité m’avait poussé à prendre un petit sachet contenant le « remède miraculeux » à fin d’en voir les effets. Mes doigts glissent sous le tissus épais de ma poche et caresse un peu le plastique tandis que je reste muette. Je suis perplexe. J’aimerais sincèrement que cela marche : revoir à nouveau serait fantastique ! Je pourrais enfin découvrir la fac, voir le pelage de Spinel et sa bouille, sans oublier le visage d’Isaiah. Ca, c’est un sacré mystère que j’aurais presque hâte de résoudre plus que les autres. Tout en me perdant dans ma réflexion je continue de tâtonner pour sentir, encore une fois, que le sachet est bien là.

Tout à coup la porte s’ouvre. J’explose d’un sourire en me redressant en direction du bruit mais déchante aussitôt. La précipitation avec laquelle Isaiah entre ne présage rien de bon et je me paralyse sur place en réalisant qu’il n’est pas seul. Je m’apprête à poser la question de cette entrée subite pour finalement me raviser en déglutissant ma salive avec peine après qu’Isa est posé sa question.

Je m’enfonce dans le canapé en soufflant entre mes dents, mes doigts tapotant mes jambes dans un rythme irrégulier et révélateur de mon soucis, avant de parler d’une voix d’outre-tombe.

« Ce n’est rien. Je… Je n’y ai même pas toucher, je n’y songeais même pas. »

Oh le vilain mensonge que voilà, persifle ma conscience. Je décide de ne pas porter attention à toute cette scène et me tais pour mieux reprendre sur ton blessé. Je venais de décevoir celui qui veillait sur moi si religieusement et cela me faisait mal au cœur. Atrocement mal…

« De toute façon comment pourriez-vous comprendre ? Vous là ! L’inconnue. Vous voyez n’est-ce-pas ? Vous percevez les gens, les couleurs qui vous entourent, vous pouvez vous déplacez à votre guise et même lire ? Moi non. Plus maintenant. Et je suis lasse de tout ça… terriblement lasse… alors quand on me propose de peut-être revoir un semblant de ma maison, ou même de voir mes proches, je… j’aime à y croire. »

D’un geste de poignet souple j’expédie le sachet bien rempli sur la table du salon ; ce n’est pas compliqué elle est juste en face de moi. Il s'écrase sur le verre sans attendre.

« Isa… ne me dispute pas par pitié et laisse la jeune femme que tu tiens si fermement s’installé dans un des fauteuils. Je veux savoir ce qu’elle a dire. »

Mon corps s’installe à nouveau dans le large sofa alors que je frotte mes tempes pour me détendre, j’essaie de calmer cette pression torturant mon crâne en priant pour que de la glace vienne rapidement apaisé tout ceci. Finalement, je regrette presque la soirée trop tranquille qui se dessinait avant que l’inconnue n’arrive.
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Harley Matthews
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Message(#) Sujet: Re: Kids ... Don't do drugs [Isaiah & Grace] Kids ... Don't do drugs [Isaiah & Grace] Icon_minitimeJeu 19 Juil - 15:29

Non mais … C'est quoi ce colosse qu'ils ont foutu à l'entrée de ce repaire de bourgeois ? Je me débats entre ses mains mais il me soulève comme si de rien n'était, j'ai les pieds suspendus au-dessus du vide à une bonne dizaine de centimètres. D'accord je ne suis pas grande et pas bien épaisse non plus mais là c'est carrément … désagréable comme sensation. Sauvez une vie qu'ils disaient, ça va être fun qu'ils disaient. Tu parles, ouais. J'ai l'impression d'être une poupée GI Joe dans les mains de ce colosse, je commence à comprendre ce que ressentent les victimes de Jason quand il les soulève comme de rien. Cela dit, Hercules semblent avoir un peu d'obéissance envers ceux qui l'emploient, même si l'androïde ne doit pas l'employer directement … vous aurez sais l'idée … Il me repose et je me sens beaucoup mieux avec les pieds sur terre. La vache mais cet androïde aussi il est grand. N'y a-t-il donc pas la moindre personne qui approche ma taille dans cette ville à part les enfants ? Il me pose rapidement une question sur les mots que je venais de prononcer.

« Le traitement qui lui a été vendu par un "professeur". »

J'ai à peine le temps de mimer les guillemets qu'il attrape mon bras ce qui provoque une réaction instinctive de tenter de me dégager d'un mouvement sec … en vain. Sa phrase provoque un petit rire.

« Hey ! Doucement ! Bordel, je savais pas qu'on vous installait un nouveau programme rhétorique, j'ai pas encore dis que je venais. »

Tu parles, il me trimballe dans l'autre sens, direction l'ascenseur dans lequel je me retrouve avant d'avoir trop compris ce qui se passait. Bon, au moins j'ai réussi à passer le garde mais la présence de l'androïde et du chien ne me rassure pas vraiment. Encore le chien ça va, il n'a pas l'air à l'aise avec moi mais ok, je peux faire avec, j'aime pas les chiens mais bon, ça c'est personnel. Par contre plastic-man à côté de moi me donne beaucoup plus de mal. Sa LED est en train de danser la lambada, elle cogite à 200 à l'heure la machine, qu'est-ce qu'il me fait là, une crise de panique sur ce que sa propriétaire aurait pu prendre sans qu'il ne le sache ? Jamais un trajet en ascenseur ne m'a semblé durer aussi longtemps et finalement nous arrivons au niveau du penthouse, ah ouais carrément, ça rigole pas. Je n'ose même pas me risquer à une évaluation d'un penthouse dans le queens, je parie qu'il y a même une piscine privative.

L'ascenseur s'ouvre sur l'appartement et whaou le luxe des lieux. Hallucinant qu'on puisse avoir autant d'argent et surtout qu'on ait rien de mieux dans quoi l'investir qu'un appartement pareil. L'androïde m'entraine avec lui, sans me laisser trop le choix, sa main n'a toujours pas relâché mon bras. Je suis sur le point de répondre à la machine qui me tient quand la jeune femme répond à ce qu'il vient de dire, un petit soupir de soulagement m'échappe en entendant les mots qu'elle prononce. Je ne suis pas sûre de la croire quand elle dit qu'elle ne songeait pas y toucher et encore beaucoup moins quand ses mots se braquent agressivement contre moi. Je l'avoue, je ne suis pas franchement fière pour le coup mais je ne pensais pas qu'un client allait tenter de vendre ma drogue comme remède à la cécité à des mal-voyants. D'où ma présence ici avant que quelque chose ne se passe horriblement mal. Je pourrai baisser la tête, honteuse, mais ce n'est pas le cas, je ne suis pas honteuse de mon produit. Finalement elle semble s'apaiser, demande à l'androïde de me relâcher, ce qu'il fait après m'avoir accompagné jusqu'à un fauteuil face au sofa dans lequel je m'assois délicatement.

« Merci et … aoutch. »

Je frotte un peu mon bras tout en regardant le sachet sur la table, l'androïde puis la jeune femme assise face à moi.

« Vous avez raison. Je n'ai aucune idée de ce que c'est de ne pas voir. J'ai toujours eu la chance de voir mais ne croyez pas avoir le monopole de la vie merdique où tout vous tombe sur le coin de la gueule. »

Je regarde autour de moi l'appartement dans lequel elle est, l'androïde pour prendre soin d'elle et je trouve qu'elle s'en sort plutôt bien.

« En tout cas vous devez comprendre une chose particulièrement importante : ce qu'il y a dans ce sachet … ce n'est pas un médicament et il n'y a aucune chance que ça soigne votre vision. »
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Isaiah
Isaiah
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Message(#) Sujet: Re: Kids ... Don't do drugs [Isaiah & Grace] Kids ... Don't do drugs [Isaiah & Grace] Icon_minitimeJeu 19 Juil - 19:48

kids ... don' do drugs
Harley Matthews & Grace Kearsen
La mention d’un « professeur » par la jeune femme te fit directement flipper, tu pouvais bien le dire. Ta diode décidait d’en faire qu’à sa tête, alternant entre jaune et rouge à mesure que le stress montait, surtout à l’idée que Grace ai déjà pris ce soit disant dont tu n’avais pas conscience. Tu siffles entre tes dents aux mots de la jeune femme, ne lui prêtant guère d’attention tandis que l’ascenseur grimpe à une vitesse folle entre les étages, Spinel léchant ta langue en espérant calmer ton niveau presque alarmant de stress. Sauf que cela ne marchait pas vraiment. Tu savais que ce genre de niveau de stress pouvait rapidement griller ta déviance mais tu étais particulièrement anxieux et tu ne pouvais pas décemment faire sortir la jeune femme, ou la laisser avec Grace, pendant que tu partais courir pour te calmer. Non, il allait falloir que tu sois diplomate, que tu retrouves ton pragmatisme pour faire en sorte que tout se passe dans le plus grand des calmes.

Ainsi, lorsque la porte s’ouvrit, tu ne tardas pas à l’emmener à Grace, après avoir laissé sous-entendre que clairement, ça n’allait pas se passer comme ça. Seulement, tu allais pour dire quelque chose à la fin de sa tirade lorsqu’elle te coupa l’herbe sous le pied. Elle te demandait de ne rien dire et tu ne pouvais qu’obéir. Un soupire s’échappa de tes lèvres tandis que tu amenais la jeune femme jusqu’au fauteuil en face de Grace, selon ses ordres avant de t’éloigner légèrement, écoutant les mots de l’invité. En premier lieu, tu te penches pour récupérer le sachet, faisant glisser dans tes doigts le soit disant traitement, et il ne ressemble en rien à un traitement. Un humain qui ne s’y connait pas pourrait s’y méprendre, alors que dire d’une aveugle, mais un androïde comme toi pouvait très bien faire la différence entre une drogue et un médicament approuvé. Ton regard se tourna vers la jeune femme alors que tu gardais dans ta main le sachet. « J’imagine que vous pouvez dire ça parce que vous êtes une habituée de cette drogue ou parce que vous en créer vous-même, correct ? » Tu étais logique, tu réfléchissais correctement, ta diode retrouvait petit à petit son céruléen habituel même si ton niveau de stress était toujours à 62% selon ton diagnostic récent. Ta main libre se glissa presque nerveusement sur ton visage pour que finalement deux de tes doigts viennent se frotter contre tes tempes, un geste que tu avais repris de Richard, ce dernier le faisant régulièrement quand une angoisse ou un problème épineux venait se présenter. « Ce ‘professeur’, que vous avez mentionné plus tôt, c’est un client, un revendeur, le créateur ? Dans tous les cas, il s’agit d’un escroc et il devrait être appréhendé par la police. » Tu fis claquer ta langue contre ton palais tandis que tu glissais le sachet dans ta poche avant de tourner ton regard sur Grace, soupirant. Tu ne pouvais rien dire pour l’instant, tu n’en avais pas le droit car elle t’avait formellement demandé de ne rien dire, de te taire, ce que tu allais faire, même s’il t’en coûtait.

Tu quittas les deux femmes pour un court instant, rejoignant la cuisine pour récupérer le thé glacé fait en début de journée et qui demeurait au frigo. Tu rapportas le tout sur un plateau, déposant un verre devant l’invité dont le nom t’échappait toujours. Tu remplis celui pour cette dernière avant de préparer celui de Grace, t’approchant d’elle pour le lui glisser entre les mains. Croisant tes bras contre ton torse, tu te plaças entre les deux femmes, de façon à ne pas obstruer la vue de l’invité tout en restant proche de Grace, Spinel s’étant installé confortablement par terre, observant l’échange sans rien y comprendre. « Tout cela dit, pourrions-nous avoir votre identité, mademoiselle ? » Tu ne comptais rien en faire si ce n’est stocker un visage sur un nom dans ta base de données. Tu ne savais pas l’étendue de l’implication de la jeune femme dans cette histoire et il allait t’être difficile de faire quoi que ce soit en conséquence de.
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Grace Kearsen
Grace Kearsen
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Message(#) Sujet: Re: Kids ... Don't do drugs [Isaiah & Grace] Kids ... Don't do drugs [Isaiah & Grace] Icon_minitimeJeu 19 Juil - 23:07

❝Fuck❞ Kids... Don’t do drugs
Je tombe dans un mutisme totale et laisse mon corps s’affaisser lourdement, comme si j’enfermais mes pensées sous le poids étouffant des muscles. Seul mon souffle persiste à s’échapper à un rythme lent et maîtrisé. Mon bienfaiteur parle avec force, il questionne en enchaînant les remarques pertinentes tant et si bien que je finis par l’admirer. Je me sens protéger par lui et pour une raison inexplicable j’ai presque envie de l’en remercier,bien que la siguation ne s’y prête pas. Tout en continuant de songer à tout ceci je sens qu’autour on continue d’enchanger, on s’agace et on finit par s’assoir. Visiblement, l’unique invitée semble siéger; ou est-aller Isa ? Je guette sa présence d’une oreille distraite en préférant ne pas reprendre la parole. Je sais bien que je ne suis pas la plus malheureuse ici bas, la jeune femme me l’a rappelé, et cela m’attire sa sympathie sans raison particulière. J’hésite un instant en tentant de réaliser son portrait dans ma prison mentale : les cheveux ébouriffés ? Courts ? Non, plutôt mi long ! Blond ? Chatain ? Même brune ? Je ne parvins pas à me décider.

Une main qui me glisse une surface froide dans le creux de ma paume, je remonte alors le récipient non loin de mon nez avant d’esquisser un sourire, Isaiah connait mes habitudes et mon amour pour le thé glacé durant la rude période de l’été. Je lui glisse un timide merci avant de le laisser prendre place non loin de là. Mes lèvres trempent dans le breuvage ce qui me revigore soudainement. Je frissonne pour mieux relever ma tête dans la direction où je perçois la respiration de l’intruse.

« Il est vrai que je suis curieuse de savoir votre nom mais laissez moi vou accueillir convenablement ! Bienvenu chez nous, je suis Grave Kearsen et voici Isaiah celui qui veille sur moi. »

Présentation simple, courte, et je vise bien de ne pas diminuer mon compagnon de tous les jours en le traitant de machine. L’atmosphère s’apaise un peu ce qui me détends à mon tour. Mon verre reprend place sur la table devant moi tandis que je m’étire dans un soupire.

Que dire ? Que faire ? Je décide de la laisser parler. Elle a beaucoup de choses à nous expliquer visiblement et je serais ravie de connaître ce que j’ai acquis via ce mystérieux « professeur ».
La jeune femme de présente alors sous le nom « Nora Weinstein ». J’ecoute cela attentivement avant de m’avancer au bord du canapé pour pourquivre les questions qu’Isaiah avait posé auparavant.

« Enchanté. Maintenant, parlez-moi de ce… de « remède » et répondez également aux questions de Isaiah s’il vous plaît. Je suis curieuse et j’aimerais en apprendre davantage, je vous garantis que ce n’est pas pour vous faire interpeller. N’est ce pas Isa ? »

Je m’oriente vers le petit point bleu que j’entrevois encore, sa diode, je lui souris doucement. J’aimerais tant le voir… J’aurais du me douter que c’était impossible. Ma voix se fait alors douce, comme quand je parlais à grand-père dans ses moments de colère ou de déception envers moi.

« Elle est venue pour me sauver alors ne la blâme pas. On ira alerter la police seulement au sujet du « professeur ». »

Il ne dit rien mais je sais qu’il accepte, à contre coeur sans doute, mais nous en reparlerons plus tard. Je le remercie déposant un instant ma main sur sa cuisse la plus proche pour retourner vers mon interlocutrice dont la résolution est en tâches de couleurs.

« Allez, dites moi tout Nora. »

Je reprends mon verre d’une main pour continuer de boire car la chaleur se fait rude malgré la clim. J’attends le verdict qui menace, ne sachant à quoi j’aurais été destiné si j’avais pris cette petite pilule. Mon coeur s’accélère…



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Harley Matthews
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Message(#) Sujet: Re: Kids ... Don't do drugs [Isaiah & Grace] Kids ... Don't do drugs [Isaiah & Grace] Icon_minitimeVen 20 Juil - 8:41

Ah ouais … Bordel … Je connais des duos de flics qui pourraient apprendre de ces deux là pour jouer à bon cop, bad cop. On a l'androïde clairement remonté comme une pendule qui a la diode qui s'agite en bordel entre le bleu, le jaune et une petite pointe de rouge de temps en temps. Il me bombarde de questions sans trop se demander s'il va me froisser ou pas. Et on a la gentille mal-voyante qui parle posément et parle de m'accueillir dignement. On est dans deux mondes complètement différents pour le coup. Le coup du bon cop, bad cop, je le connaissais, ce n'était pas ma première fois, sans en avoir l'habitude, je savais comment ça se jouait, je connaissais la danse. Elle gagne ma confiance avec de belles paroles douces et sympathiques pendant que l'autre pilonnait de questions avec un air trop sérieux et trop dur. Du coup j'agis comme je l'avais fait par le passé quand on me servait cette technique d'interrogatoire, j'ignore bad cop, royalement et je ne m'intéresse qu'à good cop. En plus, dans le cas présent, bad cop c'est un androïde, raison de plus pour l'ignorer comme il se doit. Je pourrai peut-être un jour avoir confiance dans une de ces machines si elle me sauvait la vie mais ça, ça n'arriverait jamais. Je ne laisserai jamais cette gloire à un bout de plastique qui carbure à l'électricité.

L'androïde fait son travail bien correctement, nous ramenant à toutes deux un thé glacé que je préfère ignorer. Je suis chimiste, j'ai mis en panique une poulette en lui faisant croire que j'avais drogué sa glace. Je ne pense pas que l'androïde ait mis quoi que ce soit dans mon verre mais jusque là il ne m'a donné aucune raison de lui faire confiance. J'ignore donc le verre, me concentrant plutôt sur l'humaine et sur ses questions. Elle se présente bien que je connaisse déjà son nom et prénom, j'apprends aussi l'identité de son androïde qui "veille" sur elle selon ses mots. Ouais, jusqu'au jour où il pète sa pile, prend une arme et l'enlève pour une rançon parce qu'à voir l'appartement, elle n'est pas sans un super compte en banque la jeune femme.

« Je sais. »

Enfin je savais pour elle, pas pour l'androïde mais toute la raison de ma présence chez elle était précisément que je connaissais son identité. J'étais soulagée qu'elle n'ait pas pris de ma drogue. Une fabricante de drogues qui se trouve soulagée que quelqu'un n'en consomme pas, avouons quand même que ça ne court pas les rues. C'est à mon tour de me présenter et c'est naturellement que je réponds.

« Nora Weinstein. »

Pas un nom que j'invente sur le moment, c'est l'un des alias que j'utilise pour vendre mes drogues. L'un parmi cinq ou six, je ne donne jamais mon vrai nom, c'est beaucoup trop dangereux. Une moue sur mon visage quand elle m'encourage à répondre aux questions de son androïde, je sais qu'elle ne l'aura pas vue mais lui ne pourra pas l'avoir manquée et ça … c'est cool. Au moins il est fixé sur ce que je pense de son espèce. Je jette un regard dans sa direction quand elle lui dit de ne pas prévenir la police me concernant mais de ne parler que du faux professeur.

« Je ne ferai pas ça si j'étais vous. Même s'il vous a trompée, vous vous retrouvez en possession de drogue, ce qui est passible d'ennuis juridiques et cela même si vous n'aviez pas idée de ce qu'on vous a donné. Mettez le sachet dans les toilettes et oubliez cette histoire et ce professeur. »

Ce n'était qu'un conseil que je donnais, il n'était même pas motivé par le fait de récupérer le sachet que l'androïde avait confisqué. Mais bon, j'imagine qu'il va quand même falloir que j'explique la situation. Je repense aux questions de l'androïde et je souris un bref instant, il avait dit qu'il imaginait … bordel … il peut pas imaginer. Il faut que TALOS gère mieux le vocable de ses machines. Il peut calculer ou évaluer mais pas imaginer. Imaginer c'est quelque chose d'humain, comme le fait de penser. C'est avec des détails comme ça qu'on rend ces machines un peu plus humaines.

« Lui est un client, un artiste plus ou moins raté, j'imagine qu'il a vu l'opportunité de se faire de l'argent en jouant sur votre maladie et vos espoirs. »

Je ne commenterai pas sur le fait que c'est dégueulasse, ça je pense que nous sommes trois dans cette pièce à être d'accord là-dessus.

« Si je sais que ça ne vous aurait pas soigné c'est que c'est moi qui ait crée et qui produit cette drogue. Elle influe sur le nerf optique, elle le booste pour ainsi dire, les couleurs sont plus intenses, les images beaucoup plus nettes, comme si on voyait soudainement le monde en ultra-HD. »

Voilà pour ce qui était de l'explication, maintenant si je devais évaluer dans son cas.

« Je ne suis pas médecin, je ne connais rien de votre maladie mais prendre quelque chose qui influence votre nerf optique … Ca pourrait peut-être améliorer temporairement votre vue mais ça risquerait d'accentuer la progression de votre maladie. Ca pourrait ne rien faire de positif et accélérer la progression de votre maladie. Je ne suis pas sûre de l'effet que ça aurait mais je peux vous affirmer à 90% que ça aurait un impact très négatif sur votre santé. »
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Isaiah
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Message(#) Sujet: Re: Kids ... Don't do drugs [Isaiah & Grace] Kids ... Don't do drugs [Isaiah & Grace] Icon_minitimeVen 20 Juil - 13:21

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Nora Weinstein. Tu intégras rapidement le nom au visage dans ta banque de données, bien que tu te doutes qu’il ne s’agissait pas d’un vrai prénom mais plutôt d’un alias utilisé à des fins commerciales, surtout quand tu savais qu’elle trempait obligatoirement dans ce réseau illicite. Cela dit, tu décidas de ne pas relever te soupçons, après tout, était-ce vraiment nécessaire que de savoir son véritable prénom ? Grace ne comptait pas la poursuivre ou quoi que ce soit, tu t’en doutais, alors la tanner pour avoir un véritable prénom n’était pas utile dans cette optique. Elle pouvait bien décider de s’appeler Nora ou Jacqueline, cela n’avait guère d’importance présentement. Quelques secondes plus tard, Grace te confirme qu’il n’y aura absolument aucunes poursuites auprès de la jeune femme et tu ne peux t’empêcher de soupirer tandis que tu rediriges ton regard vers l’invitée. « Comme tu le souhaites, Grace. » Tu réponds, mollement, sur le ton monotone très propre aux androïdes, très encadré dans ton programme. Tu ne pouvais pas dire que tu étais heureux de cette décision, mais tu n’avais guère le choix en la matière, tu te devais d’obéïr si tu ne voulais pas finir dans une usine de démantèlement chez Talos, même si tu te doutais que Grace ne le ferait pas. Par contre, son père n’hésiterait probablement pas à t’y emmener de force ou de grès s’il apprenait que tu étais déviant. Tu devais te comporter comme tu l’avais toujours fait auparavant, mais tu sentais que tu devenais de moins en moins apte à reproduire ton programme. C’était diablement embêtant.

Entendre de la bouche de la demoiselle que vous ne pouviez certainement rien faire sous peine d'avoir des ennuis juridiques te remontait au plus haut point. Non seulement tu pensais à Grace mais tu pensais aussi aux possibles aux victimes que cet homme pourrait faire dans cette situation. Après tout, Grace était peut-être la première victime mais probablement pas la dernière. C'était dans ses moments-là que tu te demandais où allait l'humanité. Vos créateurs étaient pourtant des êtres dotés d'intelligence et de bonté, et pourtant, de telles créatures, perfides et sans aucune once de bienveillance, existaient. Il y avait un tel panel de différences chez les êtres humains, c'était à se demander si ce n'était pas pareil pour les androïdes. Tu étais probablement naïf de croire que tous les êtres humains pouvaient être comme Grace ou Richard, mais ta vision des choses commençait sérieusement à se modifier au fil du temps, surtout depuis que tu étais avec Grace. Richard te protégeait d'une certaine manière en ne te présentant qu'à ceux qui avaient un minimum d'empathie vis-à-vis des androïdes, ainsi tu savais de quoi il en retournait. Pour ce qui était du reste et de la haine qui existait chez les humains pour eux-mêmes, c'était quelque chose de totalement étranger. « Vous nous dites, donc, que l'on ne peut rien faire pour arrêter ce 'professeur'? Il ne restera probablement pas sur une seule victime, qui bien heureusement, n'a pas pris le 'traitement'. »

Tu traitas, au fil des mots de Nora, les informations qu’elle donnait sur la drogue en question. Enregistrant chaque mot comme des paramètres et des valeurs apportée au nom de la drogue pour pouvoir ainsi y avoir un fichier bien rempli concernant cette chose que Grace aurait pu prendre. Néanmoins, une question, une curiosité venait se placer entre ses lignes, et tu ne pouvais t’empêcher d’observer la créatrice de la drogue lorsque ses explications venaient à surgir de sa bouche pour éclairer l’esprit de Grace. « Pourquoi nous avoir avertis, Nora ? Après tout, vous êtes la créatrice de la drogue, vous la revendez, Grace n’est qu’une cliente par intermédiaire. Si on exclut l’escroquerie de l’équation, ce n’est qu’une cliente pour vous. » Tu demandas, curieux, tout en essayant de faire paraître le plus d’informations calculées auparavant. Après tout, il n’y avait aucune logique entre les événements, ce qui reliait ça à une cause humaine que tu ne pouvais pas comprendre à l’heure actuelle. Tu voulais une réponse, et tu espérais que Grace en voulait une également car après tout, la logique de cette affaire n’était pas claire. Un éclaircissement était plus ou moins demandé, surtout au vue des circonstances.
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Grace Kearsen
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Message(#) Sujet: Re: Kids ... Don't do drugs [Isaiah & Grace] Kids ... Don't do drugs [Isaiah & Grace] Icon_minitimeSam 21 Juil - 0:38

❝Fuck❞ Kids... Don’t do drugs
La menace de la jeune femme face aux problèmes encourus si je m’attaquais au « professeur » glisse sur ma peau sans s’y accrocher. J’ai beau avoir « acheter » je peux m’en tirer sans grands tracas, c’est là l’avantage des gosses de riches : un confort et une aisance à connaître les bonnes personnes. Mon oncle est un puissant avocat d’affaire dirigeant un cabinet dont la réputation n’avait jamais faibli en dépit des années et je savais par avance que ce que je risquais demeurait minime une fois mon cas entre mes mains. Je n’aurais qu’à mentir un peu et basta !
Cependant, je ne fis rien paraître, acquiesçant à ses paroles en observant par alternance les touches colorés qui la caractérisent et le bleu si particulier de la diode d’Isaiah. Le jeux se déroule principalement entre eux par ailleurs, j’aurais presque envie de m’effacer tant j’ai l’impression de prendre trop de place dans la pièce.
Je les écoute échanger à un rythme soutenu. Isa semble au bord de l’implosion, je sais qu’il est comme ça de nature mais toutefois j’ai la forte impression qu’il y a autre chose, tandis que Nora fait un constat définitif sur la catastrophe que j’aurai pu causer en prenant cette « merde » en sachet si je puis m’exprimer ainsi.
Mon dos s’enfonce dans le cuir pour toucher comme le fond du dossier; étais-je si désespérée ? Pourquoi avais-je songé que c’était une bonne idée ?
Je persifle entre mes dents avec rage, je me dégoûte, j’aurai pu y passer bordel ! Qu’est-ce-que je cherche ? Un miracle. J’ai beau savoir qu’il n’arrivera pas, j’y crois, j’y crois, j’y crois même si fort que je fais des conneries. Un frémissement d’horreur me réveille de cette sorte d’emprise dans laquelle j’avais sombré sans m’en rendre compte. Des murmures discrets franchissent mes lèvres… Moi seule peux les entendre.

« Évidemment que ça aurait tout bousillé Grace…. Quelle conne... »

Je me passe la main dans mes longues mèches brunes à plusieurs reprises, tout en me retenant de ne pas jurer lorsques mes phalanges agrippent un noeud malgré elle, je suis rongée par la honte ! Je suis donc tombée si bas ?! Mon engueulade interne dure assez longtemp pour que je perde un peu le fil de la conversation mais aussitôt je le rattrape, je m’en saisis et je m’y agrippe. Isaiah vient de poster une question tout à fait intéressante et instinctivement je me rapproche, m’avancer vers eux pour prendre davantage part à la conversation, ma petite folie intérieure s'étant calmé pour un temps; elle reprendra plus tard certes, pour l’instant elle s’est tu et c’est tout ce qui compte.

« C’est vrai, pourquoi vous êtes vous déplacer ? »

Ma question suit de peu celle de mon compagnon, tel un écho, puisque qu’elle ne semble pas consentir à lui répondre à lui.
C’est un danger bien trop grand de venir dans un tel quartier pour avertir que la drogue qu’elle fabriquait est dangereuse pour la « malade que je suis ». Mode de pensée atypique ? Héroïsme du jour ? Ou elle va réclamer une somme rondelette pour oublier tout ça ? Allez savoir.

Je demeure de nouveau silencieuse, fixant ce vide aux teintes neutres sans savoir ou cela me mènera. Ma réflexion tente presque de me happer malgré moi, néanmoins je persiste à guetter l’explication de cette intrusion dans la penthouse. Pourquoi avoir franchi le seuil ?
Je sais que l’on me connaît en ville, on peut rire de moi comme m’admirer, mais la jalousie est tenace et je sais qu’elle tient plusieurs personnes prêtes à causer ma perte. Tandis que elle… elle était intervenue de son plein gré visiblement, bravant la sécurité barbare de l’immeuble.
Un de mes doigts caresse mes lèvres à mesure que j’essaie de démêler ce paquet de noeud avant qu’elle ne me réponde. J’aime comprendre, j’aime deviner, cela attise cette envie de compenser mon handicap, malgré tout cette fois je baisse les bras pour attendre qu’elle parle une nouvelle fois.

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Message(#) Sujet: Re: Kids ... Don't do drugs [Isaiah & Grace] Kids ... Don't do drugs [Isaiah & Grace] Icon_minitimeSam 21 Juil - 10:36

C'est définitif, j'ai le sentiment d'être coincée entre bon cop et bad cop, c'est pire que dans un commissariat. En face de moi l'humaine qui avait été arnaquée, qui avait acheté, très chère en plus, de la drogue qu'on lui a vendu comme un médicament. Elle avait été embobinée par un bonimenteur adroit et agile qui avait profité d'une faiblesse de sa part. Je trouvais cela horrible mais ça ne ferait pas vraiment professionnelle de l'admettre devant eux. C'est vrai, je fabrique des drogues, les arnaques, les escroqueries je devrai souvenir, après tout ! Sauf que ce n'est pas vraiment moi. Je n'ai aucune fierté à faire ce que je fais, je le fais parce que je sais le faire et qu'il s’avère que je sois douée pour cela. Je sais faire certaines choses, autre, par exemple je suis serveuse à mi-temps, ça ne paye pas une fortune mais ça n'est pas quelque chose qui m'enchante, qui me rend heureuse. Quand je crée des produits, que je réfléchis à une substance, là je m'amuse, j'aime faire ça et je déploie toute mon énergie, toute ma volonté. Désormais j'espère simplement réussir à passer mon diplôme, financé entièrement par TALOS, pour pouvoir travailler autrement, pourquoi pas dans le recherche pharmaceutique ? Trouver des remèdes à des maladies, des choses qui arrangeront les gens dans leur vie de tous les jours. Aurions-nous cette conversation si j'avais trouvé un véritable remède à la maladie qui ronge les yeux de la jeune femme ? J'en doute sincèrement. Je suis presque sûre que si c'était le cas, bad cop androïde qui ne me quitte des yeux que pour glisser des regards inquiets et protecteurs vers sa propriétaire, m'adorerait. Je serai une rockstar pour lui. Seulement voilà, pour l'instant je fais des drogues et malheureusement pour elle, elle avait été arnaquée mais le pire avait été évité, parce que j'étais venue, qu'elle n'avait encore rien pris.

« Je ne dis pas que vous ne pouvez rien faire, je dis que vous ne devriez rien faire, ce n'est pas la même chose. A voir cette baraque je suis sûre que vous avez une armée d'avocats plus talentueux les uns que les autres qui rencontreront Conan le gardien en bas pour vous faire gagner un procès contre le "professeur". Seulement vous y gagnerez quoi ? Il est pratiquement fauché donc pas d'argent à gagner. Ce qu'il vous a vendu lui vaudra … six mois de prison s'il se conduit bien, un an grand max. Vous aurez droit à un bel article dans le journal, comment le vil menteur a profité de la faiblesse et des espoirs d'une mal-voyante pour vendre un produit illicite. Fin de l'histoire. »

Je hausse les épaules en terminant, après tout je ne pouvais pas les empêcher de le faire s'il le voulait mais cela risquait autant de la faire passer pour une victime que de la faire passer pour une idiote. A double-tranchant.

« En revanche il n'arnaquera plus personne avec mes produits. Il n'a pas le courage de prendre d'autres drogues et d'en acheter et je ne le fournirai plus. Comme je suis la seule dans cette ville à la fabriquer et la distribuer, les chances qu'ils recommencent sont maigres. »

Je jette un œil par la fenêtre, classe le quartier, beaucoup d'argents, des gens importants, souvent stressés qui dorment mal, cauchemardent … c'est dans ce quartier que je vends le plus de Sweet Dreams, ma petite création qui donne contrôle sur ses rêves.

« J'aime bien ce quartier, beaucoup d'argent. J'ai quelques clients dans le coin. Pas pour cette drogue cela dit. »

Je n'en dis pas plus, écoutant l'androïde et l'humaine poser une question en écho ce qui provoque un sourire. Ces deux-là ils sont fait pour s'entendre c'est pas croyable.

« Pourquoi je suis là … Oui je comprends. Je suis forcément dans l'axe du mal après tout, moi la vilaine petite fabricante de drogues alors qu'est-ce que je fais là à empêcher une potentielle cliente à gros porte-feuille de prendre mon produit ? Je fais ce en quoi je crois, tout simplement. »

Je les regarde, l'un après l'autre j'ai bien compris que l'humaine tient beaucoup à son androïde et qu'elle le considère … beaucoup trop bien.

« Mes drogues ne provoquent aucune addiction physique d'aucune sorte parce que je ne cherche pas à devenir indécemment riche à travers elles. Je n'ai jamais voulu qu'elle fasse le moindre mal à quiconque. Voilà pourquoi je suis là. Parce que mon but n'est pas de blesser ou détruire. Ca doit être dur à comprendre quand on a tout ça … »

Un geste théâtral du bras désigne le vaste penthouse. Rien que le salon est deux fois plus grand que mon appartement.

« … mais je fais juste ce que je dois faire pour survivre. ».
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Message(#) Sujet: Re: Kids ... Don't do drugs [Isaiah & Grace] Kids ... Don't do drugs [Isaiah & Grace] Icon_minitimeSam 21 Juil - 11:42

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Harley Matthews & Grace Kearsen
Les mots de Nora ne te rassurait pas plus, au contraire, cela t’exaspérait plus que nécessaire. Cela n’allait servir à rien de l’appréhender. Pourquoi la justice n’était pas mieux faite, surtout pour les victimes ? Et puis, quand bien même vous le faisiez, cela aurait des conséquences sur toi et Grace. Si Brett apprenait tout ça, tu serais probablement renvoyé chez TALOS aussi vite. Cela allait sans dire que tu n’en avais pas l’envie, tu préférais plutôt rejoindre ce groupe, Icarus, plutôt que de finir dans une industrie où tu serais démantelé. Dans tous les cas, comme le soulignait Nora, cela n’allait pas être bien utile. L’homme serait en dehors des cellules au bout de six mois et cela ne l’empêcherait pas de toujours nuire railleur, avec d’autres produits alors autant ne pas gâcher ni de temps ni d’argent. « En conclusion, ce n’est pas utile. » Tu soulignas, gardant pour une fois le soupir pour toi. Grace devait bien avoir compris que de toute façon, tout ce cirque ne rimerait à rien, même si tu avais très envie d’appréhender cet escroc, rien que pour avoir le plaisir de le voir croupir dans une cellule pendant quelques temps. Mais cela ne servait à rien, c’était plutôt évident. Autant laisser le sort de cet idiot dans les mains de Nora puisque c’était elle la créatrice et la première distributrice de cette drogue. Grace n’était finalement qu’une victime dans cette histoire, et si ce n’était pas pour Grace, tu aurais préféré ne pas y être mêlé tant tu sentais que tu n’étais pas à ta place dans cette conversation. Il y avait une forme de dérangement qui émanait de Nora, probablement parce qu’elle n’appréciait pas les androïdes. C’était la réponse logique à ce questionnement, que tu pouvais comprendre. Quand bien même tu avais toujours été plus ou moins au contact de personne les appréciant, l’opposé n’était pas totalement impossible, la preuve avec le quartier de Brooklyn qui était strictement réservé aux humains. L’achat et la possession même d’androïdes était presque interdite tant la véhémence qui dégageait des habitants pour les androïdes était grande. Tu n’y étais jamais allé cela dit, Grace veillant à ce que tu restes toujours dans les quartiers où cela ne craignait pas trop, seulement, tu lisais les articles sur internet, sur ce qu’il se disait en ville. Et Brooklyn était devenu l’enfer pour les androïdes, le paradis pour les humains les détestant. Cela dit, tu n’en faisais pas une montagne. Que Nora aime ou déteste les androïdes n’était pas ton problème puisqu’il était essentiellement question de Grace ici.

Tu laissais Grace mener le reste de l’interrogatoire, tout en gardant ton oreille attentive à tout ce que la jeune femme à vos côtés de vous disait. Après tout, tu n’étais qu’un androïde assistant de vie, tu ne devrais pas avoir le droit de dire quoi que ce soit. Quand bien même ta mission principale était de protéger Grace, cela n’incluait pas que tu devais prendre part à ses discussions et interrogations, tu avais déjà outrepassé ton code et rien que cette pensée fit flasher ta diode en jaune, montant ainsi ton stress. Les mots de la jeune femme, mine de rien, firent redescendre la diode au bleu céruléen. Vous aviez une réponse à votre question, à toi et Grace et même si elle ne te satisfaisait pas totalement, tu laissais Grace gérer cette partie-là. Ce n’était plus à toi d’intervenir directement, tu avais déjà bien suffisamment outrepassé tes droits. Seulement, la sensation du pochon avec la drogue, planqué dans la poche de ton pantalon, revint et tu pris une seconde pour le prendre dans ta main. Tu te penchas doucement, déposant le pochon à côté du verre pour la jeune femme, verre dont le liquide demeurait intact. « Vous devriez le récupérer, vous en ferez plus d’usage que Grace. Et le thé glacé n’est pas empoisonné, il est composé à 50% de sirop de pêche et 25% d’eau, 20% de thé à la menthe et 5% de sucre, si c’est ce qui vous empêche de le boire. » Elle n’était bien évidemment pas obligé, tu ne lui avais servi que par marque de politesse mais il jugeait bon de préciser que la boisson n’était ni empoisonnée ni nocive par quelques moyens que ce soit. Tu te replaças dans ta position initiale, prenant le temps de stocker de nouvelles informations tandis que la conversation entre les deux femmes continuait doucement.
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