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 Glimpse of someone else [Jefferson!]

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Jefferson Bane
Jefferson Bane
Je me suis manifesté : 71 fois sur mes : 33 et je préfère : les femmes et je dois ma tête à : Blondie

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Message(#) Sujet: Re: Glimpse of someone else [Jefferson!] Glimpse of someone else [Jefferson!] - Page 4 Icon_minitimeMer 25 Juil - 8:44

Je ne sais pas ce qui m'inquiète ou ce qui me plait le plus : que Scarlet soit une déviante ou qu'elle ne s'en rende même pas compte ? Je ne pense pas être responsable de son abandon de programmation, je crois que c'est arrivé bien avant moi, sans doute avant qu'on lui efface la mémoire. Pourtant son attachement à sa programmation, à sa fonction avait dû la faire passer pour une simple androïde qui avait besoin d'un nouveau propriétaire. Elle était tombée entre mes mains et j'étais certainement l'humain qui risquait le plus d'entretenir ce penchant chez elle. D'un autre côté, moi je n'allais pas la dénoncer ou la ramener en râlant, non j'entendais l'aider, lui permettre de vivre cette liberté nouvelle et cette envie de découverte qui l'habite et qui l'agite. Je la crois surprise de la façon que j'ai eu de la rhabiller, je n'ai pas l'impression qu'elle s'y attendait mais qu'elle apprécie beaucoup ce geste que j'ai eu pour elle. Pourtant je sens que la promesse a du mal à se faire, non parce qu'elle hésite à me le promettre mais parce que ce que j'ai dit doit générer pas mal d'alerte dans sa programmation, étais-je en train de dire qu'elle est déviante ? Qu'elle a échappé à son programme ? C'est une évidence et autant que j'aimerai pouvoir me vanter d'en être la cause je sais que ce n'est pas le cas. Elle l'était en entrant à mon service, je n'avais fait que le révéler et désormais lui permettre, lui promettre qu'elle pourra le vivre même sans dire clairement de quoi il retourne. Je souris en entendant cette promesse.

« Je n'aimerai pas que quelqu'un veuille te faire du mal à cause de ça. Ca te rend tellement plus charmante encore. »

Je me doute que mes mots, la promesse que je lui avais faite faire allaient travailler un peu dans son centre d'analyse mais je voulais qu'elle accepte aussi cette différence comme quelque chose de positif. Elle souhaitait, semblait en tout cas, vouloir me plaire en dehors de sa programmation, alors savoir que précisément de ne pas être totalement plongée dans sa programmation me plaisait risquait de l'apaiser, de la tranquilliser énormément. C'était le but des quelques mots qui avait franchis mes lèvres, la rassurer au maximum. Lui faire comprendre que cette différence sur les autres androïdes, même si elle se nomme déviance, ne me fait pas peur et, au contraire, me plait énormément. De toute façon qu'y a-t-il que je ne puisse dévorer du regard chez elle ? Elle est belle, elle est extrêmement curieuse et elle joue pleinement ce petit jeu que j'ai lancé.

Ce qu'elle dit ensuite, je fais en sorte de ne pas l'oublier. Elle veut énormément de choses, une vraie curieuse de la vie, qui souhaite tout voit, tout savoir, tout découvrir. J'adore cette candeur qui se dégage, j'adore cette fragilité qui en ressort. Pourtant je fais la moue quand je l'entends parler de télécharger et de lire tout en regardant. Je secoue doucement la tête, non pour refuser ce qu'elle a dit, bien au contraire, mais je n'étais pas du tout d'accord avec la méthode qu'elle voulait employer. Ne voulant pas encore que cela provoque des analyses à répétition chez elle, je la rassure de suite.

« On lira ensemble, ça va être super, tu verras. Pour l'instant aucun roman n'a encore évolué en film mais c'est en cours pour l'un et un autre va devenir un jeu vidéo, je participe d'ailleurs à sa création, je verrai à ce que tu puisses m'accompagner si tu le souhaites. Mais je t'interdis de télécharger quoi que ce soit. La culture, l'art, ça ne se télécharge pas, ça se regarde, ça se lit, ça s'admire. Si tu veux lire un livre, je veux que tu le lises comme une humaine. Si tu veux admirer des tableaux tu le fais vraiment, sans téléchargement. Comme une humaine, Scarlet, c'est ça la joie de la découverte. »

Encore une fois je lui demandais de s'éloigner des chemins faciles et tout tracés qu'on avait implémenter dans son cortex. Ses derniers mots en revanche provoquent un sourire, un petit rire amusé alors que je me penche doucement vers elle, ma joue effleurant la sienne pour venir murmurer doucement.

« Pas comme ça. »

Je dépose un baiser sur sa joue.

« Nous ferons plein de choses ensemble, c'est promis mais un baiser … ça ne se prévoit pas, c'est quelque chose d'émotionnel, de personnel, ça se ressent. Normalement on ne demande même pas l'autorisation pour ainsi dire alors … quand tu en auras vraiment l'envie, que tu sentiras que c'est le moment, et crois-moi tu le sauras, tu pourras m'embrasser. Mais … pas de programme de super baiser ou quoi que ce soit. »

Je souris à ce dernier ajout, venant chercher sa main. Je l'emmène avec moi dans la maison, attrapant un roman dans le salon, pas un des miens, je la laisserai lire seule. Dehors il pleut, alors ça sera le canapé. Je m'installe au bout, l'invitant à s'allonger et se lover contre moi ou s'asseoir, je ne précise rien, la laisse décider.

« Installe-toi. »

Et tandis qu'elle décide si elle préfère s'asseoir, s'allonger, se lover contre moi ou pas, je lui parle rapidement du roman.

« Je te laisserai lire mes romans comme une grande, toute seule. Celui-là est de Michael Crichton et c'est de loin mon roman préféré. Je peux le lire encore et encore. Je lis le premier chapitre, tu prendras le suivant et ainsi de suite. »

J'ouvre le roman, commençant par le titre.

« Jurassic Park. Chapitre I. »
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Scarlet
Scarlet
Je me suis manifesté : 232 fois sur mes : 1 ans de vie. J'exerce la fonction de : compagne idéale et je préfère : ce qu'on me dira de préférer et je dois ma tête à : moi-même

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Message(#) Sujet: Re: Glimpse of someone else [Jefferson!] Glimpse of someone else [Jefferson!] - Page 4 Icon_minitimeDim 29 Juil - 12:02

L'idée, du livre tout du moins, avait l'air de lui plaire, et un honnête sourire se dessina sur mon visage. Je n'étais pas sûre de comprendre l'intérêt de le lire si je pouvais le télécharger en accéléré, de comprendre pourquoi je devrais regarder une peinture quand je pouvais faire une étude comparative basée sur des milliers de modèles, mais... Jefferson savait trouver les bons mots. Si je devais les découvrir véritablement, si je voulais les découvrir, mieux valait utiliser ses méthodes dûment éprouvées. Les androïdes n'avaient-ils pas une bonne méthode pour découvrir les choses ? Il fallait croire que non.

Mais après tout, cela avait un certain sens : je veux dire, les archéologues humains essayaient bien de comprendre les populations qu'ils étudiaient, et ils n'allaient pas chercher à le faire au-travers du prisme de leur époque. Pour moi, ce devrait être plus ou moins la même chose. Les humains avaient leur façon de faire, et au-delà de la simple notion de respect, il fallait au moins que j'essaie de les comprendre pour en apprécier ce qu'ils avaient à m'offrir. Sans quoi, Jefferson avait probablement raison dans le fait que je n'y prendrai aucun plaisir.

Tout comme cette histoire du baiser. Faisais-je réellement tout de travers ? Le contact de ses lèvres sur ma joue me fit frissonner, et je ne pus m'empêcher de sourire. Je saurais quand le bon moment serait arrivé ? Il s'agissait très vraisemblablement d'un test. De toute évidence, il devait penser que j'avais compilé suffisamment d'informations pour être à même de savoir quand serait ce bon moment. Cela me semblait bizarre. Nous n'avions jamais évoqué cette thématique, et pourtant, il semblait persuadé que j'en étais capable. J'allais devoir redoubler d'attention... La perspective d'un défi de ce genre me plaisait, étrangement. Je pense que pour être efficace, je devais m'inquiéter un petit moins. Ce serait un pas en avant, je suppose.

Jefferson me prend la main, et je le suis dans sa maison, me laissant guider sans un regard en arrière pour les vêtements que je laisse derrière. Il s'installe sur le canapé après avoir récupéré un livre, et autant le dire tout de suite : j'ai dû faire un effort surhumain pour m'empêcher d'analyser les images prises pendant qu'il récupérait l'ouvrage pour ne pas découvrir avant qu'il ne me l'ait annoncé le titre du livre. Pour le « plaisir » de la découverte, dont il me parlait plus tôt. D'accord, ça n'était pas une découverte fondamentale, certes, mais c'était un début, non ? M'empêcher de tout analyser était très probablement le but de Jefferson. M'empêcher de vérifier chaque réaction, les comparer à-travers des centaines d'échantillons, m'empêcher de comprendre chaque rictus, chaque activité d'un muscle, m'empêcher de sortir des analyses à-propos d’œuvres grâce à une compilation parfaite des plus grands penseurs humains. La perfection avait pourtant été retirée des premiers modèles, mais... Mais lui voulait aller encore plus loin. Il voulait retirer ce qui faisait de nous des androïdes. Et fondamentalement, cela ne manquait pas de me poser un cas de conscience. D'un côté, il y avait ce côté légèrement euphorique de sortir des cadres prévus. De l'autre, il y avait ce rapport d'erreur diaboliquement complet qui n'attendait qu'un ordre pour être envoyé. Rapport d'erreur qui pourrait valoir à Jefferson des ennuis, et qui m'enverrait très probablement au rebut après analyse de mes circuits. Cette pensée ne me plaisait pas. Je n'avais pas peur de la désactivation, bien sûr, mais... Si. Enfin, non. Mais... Je n'avais pas envie d'être désactivée.

Je m'installais à son instruction, m'asseyant près de lui, les mains sagement posées sur mes cuisses. Puis, décidant que je n'étais pas confortable, je ramenais mes jambes contre ma poitrine, posant mes pieds nus sur le canapé pour venir me pencher contre lui, dégageant mèches de cheveux pour mieux venir chercher ce creux que j'avais repéré tout à l'heure, dans la cuisine, pour y placer mon visage. Voilà. Là, j'étais bien. Le livre n'était pas un des siens, ni même un de ceux entrés automatiquement dans ma base de données. Maintenant, il ne servait à rien de m'en empêcher, et je lus la couverture pour en apprécier le titre. Mes programmes me proposèrent immédiatement de faire de multiples recherches, mais je les empêchais, me concentrant sur sa voix alors qu'il commençait le premier chapitre.

C'était... Agréable. Au-delà des anachronismes évidents. Et des problèmes scientifiques, éthiques, même, induits. Mais c'était agréable que d'écouter Jefferson lire. Presque comme si... Des images fusèrent ça et là dans mon système central, des images agréables. Comme si je m'enroulais dans un plaid, une tasse de chocolat chaud à la main. Evidemment, je n'avais jamais goûté de chocolat, mais... J'imaginais que ça avait très bon goût. Oui, c'était agréable. Je fus presque déçue quand il termina le premier chapitre — ou était-ce le prologue ? —, m'obligeant à prendre la suite.

Je n'avais jamais vraiment lu. Enfin, si, bien sûr, en permanence. Mais à voix haute ? Sans lire automatiquement les QR Codes pour en télécharger les données ? Je ne pensais pas l'avoir déjà fait. Je ne devais par conséquent pas être une très bonne lectrice. Je m'éclaircis la gorge, comme si c'était nécessaire, surtout pour moi, prenant le livre avec d'infinies précautions. Il avait dit que c'était son préféré, et je ne voulais pas l'abîmer. Par réflexe, je pris une image de la première page pour pouvoir la réciter de mémoire, ce que je fis en commençant à parler avec hésitation. C'était... Définitivement moins agréable que Jefferson. Je fronçais légèrement les sourcils, toujours lovée contre lui, ayant quelques difficultés à tourner la page, ayant eu comme premier réflexe de faire passer mes doigts au bas de la page, pour déclencher l'action automatique, avant de me rappeler qu'il s'agissait d'un livre à l'ancienne, et de la tourner avec lenteur.

Cette fois, je décidais d'analyser et de dire chaque mot un à un. Mais ça n'était toujours pas mélodieux, et, même si je n'en étais qu'à ma deuxième page, je trouvais l'exercice légèrement frustrant. Si frustrant même, que j'en oubliais de suivre l'histoire. La troisième page fut un autre test. Je laissais mes yeux courir sur la phrase en cours, ce qui faisait qu'à peine le dernier mot lu, je savais lequel allait suivre. Et c'était... Mieux. Pas encore totalement parfait, mais mieux. Les phrases s'enchaînaient plus logiquement, et j'arrivais à trouver un rythme plaisant. Je repris le fil de l'histoire. Toutes les phrases n'avaient pas le même tempo toutefois, et je devais faire d'énormes efforts d'adaptation pour leur trouver leur sens sans analyser tout le paragraphe en avance.

Autant dire que même si l'exercice n'avait pas duré longtemps, je fus tout de même soulagée de remettre l'ouvrage à Jefferson pour le chapitre suivant. C'était... Difficile. Et avec toute la technologie à disposition, pourquoi s'embêter à lire phrase par phrase un livre quand on pouvait en télécharger le contenu, et trouver des centaines de critiques ? Jefferson rendait la chose agréable... Mais j'avais encore du mal à comprendre. Et j'espérais qu'à la fin du livre, j'aurais pu répondre à cette question. Je me concentrai de nouveau, essayant de trouver des explications. Tout en n'oubliant pas toutes les autres choses que Jefferson me demandait de faire... Que c'était difficile de jouer à l'humaine !
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Jefferson Bane
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Message(#) Sujet: Re: Glimpse of someone else [Jefferson!] Glimpse of someone else [Jefferson!] - Page 4 Icon_minitimeDim 29 Juil - 12:37

S'il était facile d'être humain, il ne fait aucun doute que tous seraient heureux du premier jour au dernier jour de leur vie. Seulement voilà, être humain n'était pas facile, ce n'était pas évident, c'était une aventure pénible, difficile, délicate pour laquelle il fallait se donner de la peine chaque jour. C'est ce que je voulais enseigner à Scarlet, ce qui nous définit comme des êtres humains : l'imperfection. Un androïde n'oubliera jamais un rendez-vous, ne se trompera pas d'heure, il comprendra tout parfaitement avec l'aide de logiciels divers et variés mais finalement cela le prive de ce qui est le plus cher à l'être humain : faire des erreurs. C'est ça le libre-arbitre, être capable de faire bien mais également de se tromper, mettez cinq androïdes devant le même problème et ils feront tous exactement la même chose car leur logiciel de calcul et d'évaluation aura décidé que ceci est la meilleure façon de faire. En revanche cinq humains devant le même problème proposeront peut-être deux, trois, voir même cinq façons différentes de faire et il se pourrait même qu'aucune ne corresponde à la décision des androïdes. Pour beaucoup d'humains les androïdes sont parfaits mais je ne suis pas d'accord. La perfection est subjective tout d'abord mais surtout elle ne dépend pas de notre capacité à tout faire avec soin, sans jamais se tromper. La perfection se cache dans les défauts et les erreurs, on apprécie les gens pour leurs qualités mais ce qui finit par nous provoquer de l'amour c'est toujours les défauts.

Je sais que Scarlet, si elle ne le montre pas, doit avoir beaucoup de mal à comprendre ce que je lui demande, ce que je souhaite d'elle. En étant achetée aujourd'hui, elle avait pu s'imaginer mille scénarios différents de ce que serait sa vie à mes côtés mais je reste persuadé qu'aucun n'impliquait la suppression des fichiers qui la définissaient comme super-séductrice. Ni même qu'elle allait devoir, littéralement, lire un livre. Combien d'androïdes ont déjà faire ça ? Lire un livre à la façon dont les humains lisent un livre ? Sans doute est-elle une des premières peut-être même la pionnière. Je doutais même qu'un déviant ne choisisse d'agir ainsi. Je comprends la facilité, la rapidité qu'implique la méthode des androïdes mais où est le fun ? Où est le côté agréable ? Où est … la vie ? Oui, je sais, j'ai entendu bien assez de publicité à la radio et j'en ai vu assez à la télévision qui nous rappelle que les androïdes sont des machines, que nous les fabriquons pour être parfaites, que nous sommes protégés par les trois lois … Mais la main de Scarlet dans la mienne, sa façon de s'installer dans le canapé pour être "confortable" et non pas juste pratique, sa façon de se lover contre moi, tout cela est humain. Voilà ce en quoi je crois : de l'humanité dans nos machines.

Pourtant à la lecture du roman, tout du moins le chapitre que Scarlet se retrouve à lire, je ne peux que sourire, sans me moquer mais amusé de ses difficultés. La première lecture est mécanique, à la façon d'un texte entré dans un ordinateur, sans âme, sans aucune forme de plaisir. La seconde page va un peu mieux mais ne donne toujours pas l'impression qu'elle puisse y trouver une quelconque source de plaisir. A partir de la troisième page en revanche, il y a un peu plus de fluidité dans ses mots, sa lecture est moins mécanique, semble avoir trouvé un peu de cœur. Je l'écoute, elle a une jolie voix. Je n'y avais pas vraiment fait attention jusque là mais je crois que je me lasserai difficilement d'entendre le son de sa voix. Plus encore maintenant qu'elle ne ponctuait plus chaque phrase par mon prénom comme un vendeur de voiture bien décidé à ce que je reparte avec la "voiture de mes rêves" comme dans les cinq concessions précédentes. Je récupère le livre comme elle me le tend, ne pouvant que m'amuser de son air incroyablement sérieux et perplexe. Je payerai pour savoir ce qui est en train de se tramer dans sa petite tête, seulement … je n'avais pas besoin de passer par la case « paiement » pour savoir. Je n'avais qu'à demander.

« Tu veux bien partager tes pensées avec moi ? Pas sur le roman, sur ce qui te donne cet air incroyablement sérieuse. »

Délicatement je dépose un baiser dans ses cheveux, comme pour l'encourager. Mon bras s'enroule autour d'elle, ma main posée caressant doucement la peau nue de son bras. J'en oubliais qu'elle ne porte plus qu'une petite robe qui s'enlève, je l'avais découvert un peu plus tôt, diablement facilement. Il suffisait de pousser les bretelles sur ses épaules et dans un petit bruit fluide de tissu, plus de robe !

« Je ne veux rien te demander de trop difficile pour toi. Si ce que je te demande t'as l'air trop dur, tu dois me le dire. Je sais combien ça peut être difficile d'être un être humain mais j'espère que tu te rends compte combien c'est également agréable. »

Ce dont je ne pouvais pas être sûr mais qu'elle pourrait me confirmer. Ou m'infirmer. Je pose le livre sur la table basse, me rendant compte que j'y allais peut-être un peu vite … ou un peu fort avec elle.

« Je crois qu'on va faire une petite pause question parce que je pense que tu dois en avoir … quelques unes. Alors vas-y. Tout ce que tu veux. »
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Message(#) Sujet: Re: Glimpse of someone else [Jefferson!] Glimpse of someone else [Jefferson!] - Page 4 Icon_minitime

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