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(#) Sujet: Mensonges et pack de bières Jeu 28 Juin - 20:39
Mensonges et pack de bières Juil. 2040, Domicile Watchburry
Ellie Watchburry & Connor
Je fixais l'écran de mon ordinateur sans comprendre ce que je cherchais réellement. J'avais réussi à dégotter un dossier d'archive assez intéressant sur Connor. Mieux encore, certains m'avaient confié le nom se son partenaire qui s'avérait ne pas être le lieutenant Jefferson. Quel beau connard d'androïde. Je soupire et note rapidement l'adresse affichée sur l'écran. Watchburry. Ce nom ne me disait rien et pour cause, elle avait été virée peu de temps avant que je n'intègre la police de New York. Ca annonçait la couleur. Que disait le rapport déjà ? Plutôt violente envers les androïdes à l'exception du sien ? Etrange. Je me lève, attrapant au vol ma veste que j'enfile malgré la chaleur de ce mois de juillet. D'un pas rapide, je sors du bâtiment encombré.
Je m'installe au volant de ma voiture, ma belle petite voiture encore à essence. Un réel plaisir à conduire entre tous ces véhicules automatisés. J'inspire grandement, évitant de fixer le siège passager. Ce même siège où ils s'asseyaient tous les trois. Sans plus réfléchir, je mets le contact et fonce vers Brooklyn, vers chez moi, enfin, presque. Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'elle habite aussi près, tout était relatif, de ma modeste demeure décrépie. N'aimant guère rouler dans le silence, j'allume la radio pour retrouver un morceau que je n'avais pas écouté depuis fort longtemps. la musique d'aujourd'hui était bien, celle d'hier était mieux et je ne pouvais m'empêcher d'écouter les grands groupes d'antan. J'avais d'ailleurs une petite préférence pour Nightwish. Tout en finesse et en symphonie. Il m'arrivait également d'écouter des choses plus calmes, mais je demeurais en grande partie sur le metal, genre qui me permettait de me vider la tête assez rapidement.
C'est avec la musique bien forte que je déambulais dans les rues, fenêtres ouvertes au plus grand damn de certains passants. Parfois un sourire narquois naissait sur mes lèvres, parfois j'étais juste indifférent de déranger. Finalement j'arrivais à destination. Je me garais sans trop de problèmes, manœuvrant à la perfection pour me garer sur le trottoir. Ce n'est pas que j'avais le coeur léger ou autre, loin de là, c'est juste que certaines action redonnaient un peu de baume à mon être endolori. Je reste un instant les mains sur le volant, quelque peu effrayé à l'idée de le recroiser par mégarde. Il était fort probable qu'elle vive avec lui, vu ce qui était marqué dans le dossier. Je soupire longuement avant de finalement couper le contact et de sortir de ma voiture.
Je jouais distraitement avec cette pièce, seul souvenir de Connor. Ce Connor qui n'était pas mort d'après les dires de l'androïde. Mais pouvais-je vraiment croire une personne qui m'avait menti tout du long ? D'un pas décidé, j'entre dans l'immeuble et me rends devant l'appartement de la demoiselle. Trois coups secs furent donnés sur la porte. Mon visage était froid, peu aimable. Je ne venais pas là en visite de courtoisie, mais bel et bien pour avoir des réponses. Je croisais les bras, nerveux. Si ce que je pensais s'avérais être vrai, alors l'ancienne policière risquait d'avoir de gros problèmes.
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(#) Sujet: Re: Mensonges et pack de bières Jeu 28 Juin - 21:55
FT. HANK & CONNOR
La chaussure passe à travers le petit salon de l’appartement, pour finalement entrer en collision avec le mur et retomber mollement sur le sol, non loin d’une autre … différente. Cet appartement, c’était le chantier. Étrange, quand on savait que finalement, tu y passais si peu de temps, et Connor encore moins. Tu rentrais pour dormir, tard parfois, tu y restais quelques heures, et puis tu repartais. Parfois, comme aujourd’hui, tu prenais quand même le temps de rentrer t’y installer pour manger un morceau. Pas de cuisine avec toi, tu n’avais jamais été douée pour ça de toute façon, et tu en étais au point où tu étais parfaitement capable de mettre le feu à l’immeuble à la moindre tentative. Du coup, tu te coltinais la corvée d’aller acheter à manger à chaque fois … un menu dans un fast-food par-là, un sandwich par-ci. Rien de bien diététique. Rien de bien équilibré non plus, mais ça compensait au moins tous les repas que tu avais tendance à manquer, oublier.
Tu soupires. Comment est-ce que tu arrivais à faire ça ? À mettre un bazar sans nom à chaque fois que tu avais le malheur de mettre un pied dans cet appartement ? Moins d’une demi-heure que tu étais là, et le salon ne ressemblait déjà plus à rien d’autre qu’une espèce de décharge. Tu ne pouvais pas laisser ça comme ça. C’était trop cette fois, c’était à peine si on pouvait faire un pas dans la pièce sans marcher sur quelque chose. C’était dire. Il avait fallu que te mettes en tête de porter un t-shirt en particulier. Celui-là, pas un autre, et forcément, c’est le seul que tu n’avais pas retrouvé. Même en vidant l’armoire et la commode, sans oublier le panier à linge sale au beau milieu du salon justement. Il ne restait plus qu’à remettre cet appartement plus ou moins en état tiens … tu ne vivais plus seule maintenant. Depuis que tu avais fait en sorte de récupérer Connor, c’était aussi chez lui, même s’il mettait les pieds encore moins souvent que toi, à vrai dire. Du pied, tu repousses un jean qui traîne dans ton passage avant d’entreprendre de faire un gros tas devant le canapé. Ca, c’était ta technique pour le rangement. Tout regrouper, et tout mettre dans un sac, un placard, ou peu importe, du moment que ça ne traîne plus par terre. C’était bien plus rapide comme ça, surtout que tu n’avais pas spécialement le temps pour ce genre de choses. En fait, du temps, tu avais l’impression d’en avoir bien plus quand tu travaillais encore, c’était à n’y rien comprendre.
En moins de cinq minutes, tu as finalement rassemblé tout ton bazar, et c’est pile au moment où tu commences à ramasser pour fourrer l’ensemble dans un panier que des coups résonnent dans l’appartement en provenance de la porte d’entrée. Tu fronces aussitôt les sourcils, n’appréciant guère d’être dérangée dans ton espèce de grand ménage du jour, cependant, tu lâches ton panier pour t'engouffrer dans le couloir qui mène à la porte et ouvrir cette dernière à la volée. Là, debout, dans l’encadrement, se tenait un homme que tu n’avais jamais vu. Négligé, la barbe et les cheveux grisonnants, il affiche une expression très particulière. Une tête des mauvais jours. “Je vous préviens, si c’est encore pour me vendre des cookies à la menthe et au chocolat, je hurle.” Tu avais horreur de ce mélange bizarre. Cela dit, tu savais qu’il n’était pas là pour ça. Non, ton instinct de flic était toujours là, et il te hurlait que cet homme était là pour une raison bien précise… sans doute loin d’être plaisante, d’ailleurs, à en juger par son regard. Qu’est-ce qui t’avais pris de lui ouvrir la porte, Ellie ? “Vous êtes qui ?”
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(#) Sujet: Re: Mensonges et pack de bières Jeu 28 Juin - 23:46
Mensonges et pack de bières Juil. 2040, Domicile Watchburry
Ellie Watchburry & Connor
Bonjour également, dis-je alors qu'elle apparaissait sur le pas de la porte, visiblement embêtée que l'on vienne la déranger à cette heure. C'était plutôt normal en fait, mais la politesse ne tuait personne et je détestais les personnes qui n'étaient pas polies, que l'on partage ou non les mêmes opinions. Je déplace le poids de mon corps sur ma jambe droit, l'air toujours impassible et le regard dur, froid. Elle ne faisait guère bonne impression et face à un représentant de l'ordre, ça n'était jamais très bon.
Je soupire doucement devant son ton bourru. Ces jeunes de nos jours... Mais je n'étais pas là pour la houspiller sur son ton. J'avais des questions à lui poser, des questions dont les réponses pouvaient lui coûter cher, très cher. Infiltrer le réseau de la police à l'aide d'un androïde n'était pas très bien vu par les forces de l'ordre. Et on avait tendance à mettre en cage ce genre de personne. Pour l'androïde c'était d'autant plus grave qu'il risquait la désactivation. Penser ça me fit un pincement au coeur. Moi qui pleurais la perte de Connor, voilà que je menaçais de désactiver son homologue.
Je suis le lieutenant Anderson de la police de New York, enchanté, mademoiselle Watchburry, fis-je sur un ton froid qui donnait la couleur de la conversation. Je n'avais pas l'intention de rentrer chez elle, encore moins d'installer un climat de confiance. J'étais assez agacé que l'on se fusse à ce point payé ma tête. Et c'était Connor que je désirais voir. Il me devais des explications sur beaucoup de choses, notamment son mensonge ou encore ces révélations douteuses qui ne faisaient qu'augmenter la méfiance que j'avais à son encontre. Je suis là pour vous poser quelques questions à propos de votre androïde, Connor modèle RK800, précédemment employé dans la police.
Je la jaugeais du regard, froid, distant, imperturbable malgré les couteaux qui ne cessaient de remuer les multiples plaies de mon corps. Cela me faisait mal, réellement, de montrer cette méfiance envers Connor, quel qu'il soit. Car j'étais certain qu'il ne faisait pas ça par malice mais bien pour suivre son protocole, et c'est là que le problème était. Cet ordre était illégal et cachait quelque chose de gros. Il était en mon devoir de comprendre ce qu'il se passait et d'arrêter les individus potentiellement dangereux pour la société. J'étais la justice de ce pays, impartiale, injuste.
Auriez vous l'amabilité de coopérer ? cette dernière phrase était un peu inutile. Si elle n'avait rien à cacher, elle coopèrerait. Dans le cas contraire, j'allais devoir employer d'autres manières. Le soucis était que je tentais d'œuvrer dans la légalité. Enfin... Ce que j'entreprenais là n'étais pas spécialement légal non plus, mais j'avais besoin de savoir pourquoi l'on m'avait ainsi menti et si cela pouvait potentiellement compromettre les enquêtes de la police.
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(#) Sujet: Re: Mensonges et pack de bières Ven 29 Juin - 0:59
FT. HANK & CONNOR
Imperturbable, il n’avait même pas bougé d’un cil lorsque tu avais ouvert cette porte. Il était resté là, impassible tandis que tu te montrais un peu désagréable et parfaitement nonchalante à son égard. Si c’était dans tes habitudes ? Oui … et non. Disons que ça arrivait fréquemment, ces derniers temps. Sans doute de la frustration, celle d’avoir tout simplement été mise à la porte et de ne plus pouvoir exercer le boulot que tu avais obtenu au prix d’efforts considérables. Oh. Tu savais bien que tu avais ta part de responsabilités. Que si tu ne t’étais pas mise subitement à appliquer ta propre justice, les choses se seraient passées bien différemment. Seulement, même à l’heure actuelle alors qu’il t’arrive de pester contre ce renvoi, et contre tout ceux qui pourraient de près, ou de loin, en être en partie responsable … tu n’arrives pas à regretter tes agissements. C’est d’ailleurs pour cette raison que tu n’as pas été bien difficile à convaincre lorsque l’on t’as proposé de rejoindre et de travailler pour la MRA. Tu le sais, pourtant que cette organisation est illégale, à croire que ton désir de protéger Connor est carrément passé au dessus de ton fameux sens de la justice. Désolant, pour quelqu’un comme toi. Tu aurais déçu ton père. Ça oui.
“Bonjour également.” Tu grinces des dents, détournant légèrement le regard, comme une petite fille honteuse de s’être faite rappeler à l’ordre par l’un de ses aînés. La politesse ? A la poubelle aujourd’hui, tiens, visiblement. Ou alors l’avais-tu simplement balancer dans la montagne de vêtement oubliée dans le salon, qui sait ? Sérieusement … c’était qui ce type ? Un flic ? Il en avait l’aplomb, en tout cas. Et le regard. “Je suis le lieutenant Anderson de la police de New York, enchanté, Mademoiselle Watchburry.” ...Enchanté. En tout cas, il n’en avait pas l’air. Absolument pas, même. Cela dit, tu es plutôt satisfaite ; tu as vu juste. Police de New York, hein ? Tu ne le connaissais pas en tout cas. Jamais vu. Ni même aperçu. Du moins, pas d’après tes souvenirs immédiats. Enfin peu importe, la question maintenant, c’était : qu’est-ce qu’un vieux flic peut bien avoir à te dire d’aussi important pour en venir à se déplacer jusque chez toi ? Tu n’avais pourtant aucun soucis avec la justice et tu n’avais … rien fait de mal, enfin, si on veut. Rien qui n’aurait pu être porter à sa connaissance, du moins, normalement. “Je suis là pour vous poser quelques questions à propos de votre androïde, Connor modèle RK800, précédemment employé par la Police.” … Pas toi, alors. Connor. C’est pire que ce que tu aurais pu imaginer, et presque automatiquement, ton corps entier se tend lorsque tu l’entends parler de ton androïde. Tes doigts se resserrent sur la porte que tu tiens toujours d’une main, et tu luttes de toutes tes forces pour ne changer d’expression et lui montrer ton trouble. Même si pour toi, c’est déjà perdu d’avance. “Auriez-vous l’amabilité de coopérer ?” Tu souffles du nez. Comique, oui. Ça, c’est la question piège. Il ne te la fera pas à toi, tu connais la chanson pour avoir utilisé de nombreuses fois la technique. Quoi que tu fasses, tu es coincée. Si tu refuses, il va s’acharner parce qu’il saura que tu veux l’éloigner … du coup, tu n’as plus qu’une option possible ; sourire, et accepter de jouer le jeu, pour le moment. Cela dit, tu laisses le sourire au placard, te contentant de faire un pas en arrière et de te décaler contre le mur de droite. “Je doute que ce couloir soit le meilleur endroit pour discuter, vous ne pensez pas ?” Et puis ça résonnait. Quoi qu’il ait à te dire, tu n’avais clairement pas envie que l’un de tes voisins s’en mêle. Ils étaient tous bien trop curieux dans cet immeuble, en plus. “Entrez. Et ne faites pas attention au bazar. J’étais en train de ranger.” Ou presque. Et sans réellement lui laisser le temps de répondre, ou d’ajouter quoi que ce soit, tu lui tournes le dos, faisant quelques pas pour revenir vers le salon au milieu duquel trône toujours l’immense montagne de vêtements que tu décales légèrement pour laisser libre accès au petit canapé. “Je vous écoute. Quel est le problème avec Connor ?”
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(#) Sujet: Re: Mensonges et pack de bières Ven 29 Juin - 1:21
Mensonges et pack de bières Juil. 2040, Domicile Watchburry
Ellie Watchburry & Connor
Elle semblait troublée bien qu'elle fasse tout pour le cacher. Les signes ne trompaient pas, notamment les mains crispées sur la porte. Je ne dis rien de plus, me contentant de la regarder pour tenter de détailler qui elle était vraiment. A première vue, elle ne semblait pas dangereuse, loin de là même. Mais ne dit-on pas que l'habit ne fait pas le moine ? D'autant plus qu'elle était dans la police donc avait reçu un entrainement assez rude. A n'en pas douter qu'elle pourrait me maitriser rapidement si l'envie lui en prenait. Elle avait l'avantage de la jeunesse mais peut-être que j'avais l'avantage de l'expérience.
Je hoche simplement la tête à sa remarque. Bien que je me fichais pas mal d'être dans le couloir ou dans l'appartement, il était normal de vouloir garder un semblant de vie privée. Enfin, vie privée quand on avait un androïde, j'en doutais fort. Je suis la demoiselle et entre dans son antre, faisant fit de l'état des lieux. Je n'étais pas là pour juger puis vu la gueule de ma propre maison, j'étais le dernier à pouvoir faire une quelconque remarque. Pourtant je laisse mon regard se balader dans la pièce, tentant de trouver le moindre indice qui pourrait l'innocenter. Pourquoi avais-je envie de faire cela ? Par mémoire pour Connor, sûrement. Toujours sans piper mot, je m'installe sur le petit canapé sans pour autant prendre mes aises. Je restais professionnel dans mon attitude. Un visage froid pour une position droite, sérieuse.
Mon regard fatigué balaye encore un peu la pièce tandis qu'elle me demande finalement la raison de ma venue. Quelque part, je redoutais de le croiser. Je savais qu'en sa présence j'allais perdre toute raison, envahit par la douleur et le chagrin. Finalement, le me plonge dans son regard, l'acier rencontrant l'acier. Elle n'était pas du genre à se démonter facilement, c'était quelque chose qui se voyait généralement sur les gens. J'inspire doucement avant de me lancer.
Mensonges auprès d'un agent des forces de l'ordre. Je commençais durement. Je savais qu'exposer ces faits pouvait déstabiliser et c'était le but, quelque part. Très peu fair play de ma part, je l'accorde. Usurpation et utilisation d'une ancienne fonction au sein de la police. Mademoiselle, votre androïde risque gros... Et ça me faisais mal de l'admettre. Mais il était en tord et je ne pouvais rien à cela. Il aurait été plus intelligent pour Connor de ne pas tenter de me duper. Malgré le tourbillon d'émotions qui m'eut envahi ce jour là, je restais un peu lucide et certains informations ne m'ont aucunement échappées. Restais à savoir pourquoi il avait fait ça. Avez vous quelque chose à déclarer concernant une certaine défaillance système venant de votre androïde ? Façon compliquée de demander si le robot était déviant, ce qui aurait expliqué ses agissements. Mais venant d'une personne qui avait prouvé un certain zèle dans la traque et la destruction de déviants, cela m'étonnais fort qu'elle en garda un sous son toit. Ou alors c'était bien plus complexe que ça.
Au fond de moi, j'espérais qu'il n'en fut rien et que je me sois trompé sur toute la ligne. Cependant, c'était très peu probable au vu des faits...
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(#) Sujet: Re: Mensonges et pack de bières Ven 29 Juin - 16:01
FT. HANK & CONNOR
Tu entends la porte se refermer, tandis que tu t’éloignes du canapé désormais dégagé. Tu fais quelques pas, t’avançant vers la cuisine ouverte, posant les mains sur l’un des plans de travail tandis que derrière toi, le vieux flic semble avoir pris place sur les coussin un peu durs de ton canapé. Il a mis la pression d’entrée de jeu, et malheureusement ça a fonctionné. Intérieurement, tu pestes contre toi-même. Tu as réagi. Tu n’aurais pas dû. Même si tu n’es pas persuadée à cent pour-cent qu’il ait remarqué quoi que ce soit, tu pars du principe que c’est bel et bien le cas. Il a de l’expérience. Tu ne pouvais pas te permettre de le sous-estimer.
Tu restes silencieuse, hésitant même à te retourner pour lui faire face. Tu fixes tes mains posées sur la grossière imitation de marbre portant de nombreuses traces de couteaux qui datent de bien avant ton emménagement ici. Finalement, au bout de quelques secondes durant lesquelles tu tentes tant bien que mal de reprendre une certaine contenance, tu finis tout de même par de nouveau lui faire face. Il est assis, oui. Droit. Sérieux. Toujours dans cette attitude particulièrement… tendue. “Mensonges auprès d’un agent des forces de l’ordre.” … Quoi ? Mais qu’est-ce que c’était que ce motif, à la fin ? Depuis quand est-ce que c’était un crime de mentir à un flic ? Ce n’était un délit que lors d’une déposition officielle, normalement. Tu fronces aussitôt les sourcils. Sa présence t’étonne d’autant plus, maintenant. Tu as bien envie de le fiche à la porte, maintenant. D’un autre côté, il a quand même éveillé chez toi une certaine curiosité à propos de tout ça. Tu restes donc silencieuse, pour le moment. “Usurpation et utilisation d’une ancienne fonction au sein de la Police. Mademoiselle, votre androïde risque gros…” Étrangement, il dit ça comme s’il était désolé, en un sens. Bon sang, qu’est-ce que Connor avait fait en ton absence ? Est-ce qu’il avait réellement tenté de se faire passer pour un androïde de la Police auprès d’un flic ? C’était ce qui te paraissait le plus évident. “Avez-vous quelque chose à déclarer concernant une certaine défaillance système venant de votre androïde ?” Une défaillance… forcément. Chez un androïde, ce genre de comportement n’était pas normal. Le mensonge tout d’abord était un acte très humain. Trop humain. Un androïde ne mentait pas. Il n’omettait rien, non plus. Sauf si on le lui demandait. Tu l’avais appris avec le temps. “Je suis au courant.” Tu ne l’étais pas. Absolument pas. D’ailleurs, tu n’étais même pas là. Et tu ne savais même pas quand ton androïde avait pu commettre ce que ce flic semblait lui reprocher. “Connor ne souffre d’aucune … défaillance. Il a tout simplement suivi mes instructions à la lettre. Comme n’importe lequel androïde le ferait.” Hors de question de planer un doute sur une éventuelle défaillance à ce niveau … non. Défaillance signifiait bien trop souvent déviance ces temps-ci, et tu étais la mieux placée pour savoir ce qu’on faisait des déviants. Il était parfaitement hors de question que l’on vienne t’enlever Connor. Tu fais quelques pas en avant, t’approchant de l’endroit où le Lieutenant est installé. Il avait sans doute lu ton dossier, en fait, c’était même certain. Il savait qui tu étais. Où tu vivais. Et que tu avais Connor avec toi. Il savait tout, ou presque sur ton compte. Tout ce que ton dossier était susceptible de contenir, du moins. “Vous avez lu mon dossier.” Même pas la peine de poser la question. Tu veux simplement qu’il sache que tu sais. “Vous savez pourquoi on m’a… évincée de la Police, non ?” Tu ne peux réprimer la légère grimace qui vient prendre place sur ton visage, lorsque tu en viens à aborder ce sujet. C’était toujours aussi déplaisant d’y penser. Encore plus de dire ça à haute voix. “J’ai envoyé Connor récupérer quelques informations pour moi… Il avait des instructions, au cas où on lui poserait la moindre question.” Tu finis par prendre place dans le petit fauteuil en face du canapé. Cela dit, tu es loin d’être à l’aise. “On a beau m’avoir mise à la porte, ce n’est pas ce qui va m’empêcher de traquer ces androïdes déviants, comme je le faisais quand je portais encore ma plaque et mon arme.” Bien entendu, hors de question de parler de la MRA et de tout ce qui pouvait l’entourer. Il fallait qu’il pense que tu bossais seule, seule avec ton androïde comme … outil. “Faut bien que quelqu’un le fasse, puisque vous et vos collègues n’êtes visiblement pas assez compétents pour s’en occuper seuls.” C’était risqué ce que tu racontais là, et ça tu le savais. Détruire des androïdes, déviants ou non, pour un être humain civil était un délit. Seulement, ce n’était pas un délit très grave, et c’était toujours moins que ce que pouvait risquer Connor si ça lui tombait dessus. Et puis… tu n’avais jamais parlé de la moindre destruction, d’ailleurs. Même si ton dossier ne laissait pas vraiment de place aux doutes.
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(#) Sujet: Re: Mensonges et pack de bières Sam 30 Juin - 1:06
Mensonges et pack de bières Juil. 2040, Domicile Watchburry
Ellie Watchburry & Connor
Plus le temps avançait et plus j'éprouvais des remords à agir ainsi. J'étais loin, très loin d'être dans la légalité. Tout ceci était de ma propre initiative. Si ça venait à s'ébruiter, je risquais gros, et bien plus qu'un rappel à l'ordre. Je soupire doucement, me penchant un peu en avant, perdant ainsi de ma solennité. Il fallait que je cesse de jouer à ce petit jeu. Ca n'était pas du tout correcte de ma part. D'autant plus qu'elle semblait avoir plus ou moins compris mes agissements. L'atmosphère était tendue, lourde, presque prête à exploser. Je n'avais nullement envie de finir cette discussion de manière hostile même s'il était vrai que je les avais un peu lancées.
J'écoute ce qu'elle a à me dire. Ses gestes trahissaient une certaine nervosité là où je restait parfaitement calme et sans émotion, presque comme une machine. Seul mon regard exprimait une grande culpabilité ainsi qu'une grande tristesse. Bien qu'il ne fusse pas le Connor que j'avais connu, avoir été trompé par quelqu'un portant son visage et sa voix m'étais difficile. Je me sentais trahis par une personne que je ne connaissais pas. Étrange situation tout de même. Plusieurs fois je hochais la tête de façon affirmative, l'air toujours aussi grave. Elle était perspicace, mais c'est ce que l'on attendait d'un agent de police, non ?
La suite de sont discours me plu beaucoup moins. Je pouvais comprendre que certaines personnes avaient du mal avec les androïdes, surtout les déviants, j'étais plus ou moins de ces gens là. Par contre, qu'ils se fassent justice eux même... Bien que les androïdes ne soient pas considérés comme vivants, cela revenait à détériorer un bien matériel. Et aux yeux de la loi ce n'était pas bien apprécié. Je me redresse, soupirant longuement. Il était temps de faire tomber les masques. Je n'étais plus le policier, il avait fait assez de conneries comme ça, j'étais juste Hank qui demandait des réponses. L'agressivité dont elle fit preuve était le signe que la tension était à son comble. Je savais me contenir et garder mon calme, c'était moins le cas des jeunes qui s'emportaient vite.
Passant doucement une main dans mes cheveux, je brise le contact visuel pour retourner à ma contemplation désintéressée de cet appartement. Je faisais plus ça pour désamorcer la tension que par réel intérêt. Quelque part, je fuyais devant mes propres actes. Emporté par une certaine colère dissimulée, je n'avais pas réfléchis et j'avais foncé tête baissée, me pensant tout permis. Or j'étais loin d'avoir le droit, très loin même, de parler au nom de la police.
Ecoutez... je commence en soupirant, quelque peu las mais surtout nerveux face à cette demoiselle visiblement paniquée, vos opinions politiques ne m'intéressent pas. Je tenais juste à vous prévenir qu'agir de la sorte peut vous coûter cher... Je n'étais plus le policier, j'étais le vieil homme qui tentait de préserver la jeunesse. Mais à quel prix ? Cette jeunesse qui méprisait les androïdes... Je vous conseillerais donc de cesser toute activité concernant la traque de déviants ainsi que de faire attention où vous envoyez votre androïde.
Nouveau soupire. Comment aborder la question sans s'attirer sa colère ? Aucune idée. Mon approche avait été calme, dite sur un ton posé. Pourquoi cherchais-je à protéger cette femme alors que je ne la connaissais ni d'Eve, ni d'Adam ? A moins que par son biais, je cherchais, encore une fois, à protéger ce satané androïde qui hantait mes pensées depuis des jours.
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(#) Sujet: Re: Mensonges et pack de bières Sam 30 Juin - 18:12
FT. HANK & CONNOR
Tu risquais quoi, concrètement ? Pas grand chose. Un rappel à l’ordre, sans doute, oui. Une grosse amende si vraiment un flic obtenait la preuve que tu avais bel et bien détruit ou endommagé un androïde récemment. C’était tout. Normalement. La loi était ainsi faite, les humains avaient toujours clairement l’avantage face aux androïdes. Quand eux risquaient gros pour la moindre petite erreur, un être humain pouvait allègrement passer ses nerfs sur une “machine” sans risquer plus qu’une amende à payer. Pas de poursuites. Pas de prison. Rien. Tu soupires très lourdement en appuyant ton dos au fond de ton fauteuil. Tu t’attendais presque à ce qu’il te fasse la leçon maintenant, au pire, il pouvait bien tenter d’insister encore un peu, maintenant que tu avais trouvé le moyen de justifier ce qu’il avait à te reprocher… tu te sentais un peu plus apaisée. En face, le lieutenant de police semble perdre subitement un peu de son attitude si droite. Ses épaules se relâchent, il soupire lui aussi et ses yeux finissent par cesser de t’observer. Ils se perdent à droite, puis à gauche, un peu partout dans la pièce mal rangée. “Écoutez …” Son ton n’est plus le même, non plus. Si précédemment, il était pratiquement accusateur, il semble plus neutre désormais. Quoi qu’un peu soupirant, fatigué peut-être. “Vos opinions politiques ne m’intéressent pas. Je tenais juste à vous prévenir qu’agir de la sorte peut vous coûter cher...” Tiens donc. Voilà encore quelque chose de nouveau de sa part. Cette fois, il est presque compatissant. On pourrait même imaginer qu’il minimise, maintenant. Tu as l’impression d’entendre un vieux père parler à son fils. Le mettre en garde contre ses actions, et ses fréquentations. “Je vous conseillerais donc de cesser toute activité concernant la traque de déviants ainsi que de faire attention où vous envoyez votre androïde.” Tu acquiesces de la tête, même s’il est évident que tu ne suivras pas ces recommandations, et que tu continueras de traquer les déviants, tu préfères calmer le jeu et le laisser croire que tu as compris la leçon, du moins, en partie. D’ailleurs, tu pourrais même presque arrêter les frais maintenant, lui dire que tu as compris, voir que tu es désolée, et que tu ne recommenceras pas, que tu feras attention à Connor aussi … il pourrait simplement s’en aller, et cette affaire serait close. Cela dit, quelque chose te chagrine depuis le début de cet entretien, et maintenant qu’il semble avoir finit de poser des questions, tu décides de t’y mettre à ton tour.
“C’est vous l’agent des forces de l’ordre ? Celui auquel il a menti, je veux dire ?” En fait, ça te paraissait évident. Il s’était déplacé lui-même, il n’avait sans doute pas apprécié d’être manipulé par un androïde. Malgré tout, ça restait bizarre … la police de New-York avait bien autre chose à faire que de poursuivre les menteurs, surtout en ce moment, avec toutes les affaires concernant des déviants qui arrivaient sur leurs bureaux, aucun flic ne devait manquer de travail. Et puis son attitude était un peu étrange … il fallait bien l’avouer. “J’ai comme l’impression que vous ne me dîtes pas tout, Lieutenant, je me trompe ?” Tu te penches en avant, plissant légèrement les yeux, posant tes coudes sur tes cuisses. “Qu’est-ce qui vous amène réellement chez moi ?”
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(#) Sujet: Re: Mensonges et pack de bières Mar 3 Juil - 10:44
Mensonges et pack de bières Juil. 2040, Domicile Watchburry
Ellie Watchburry & Connor
Touché... Je reste impassible alors que sont regard me toise. Elle sait, du moins, elle me soupçonne. Brillante, un peu trop même. Je ne pipe mot, plongé dans une situation plutôt embarrassante. Tout va très vite dans ma tête. L'émotion et la panique submergent ma raison d'informations impossibles à traiter. Mais je reste malgré tout stoïque face à la demoiselle. J'hésitais à lui annoncer la vérité ou bien à jouer la carte de la vie privée. Je n'avais nullement envie qu'elle sache à quel point Connor était important pour moi. Enfin, celui de Detroit du moins. J'avais même encore moins envie qu'elle sache à quel point je n'arrivais pas à faire la différence entre ce Connor-ci et celui que j'avais connu.
Mais le deuil et la douleur m'empêchaient d'avoir un raisonnement éclairé. J'étais constamment plongé dans le brouillard, sans trouver comment en sortir. Désormais, c'était moi qui était en position de faiblesse. Le vieux flic coincé par la jeunesse. Quelle ironie. Je venais pour avoir des réponses et voilà qu'on se mettait à me poser des questions. Finalement, je finis par me raidir et par me reculer un peu, abandonnant cette position qui se voulait plutôt sereine, presque amicale et confidentielle. Nerveux, j'avais les mains crispées et le visage tendu. Mon regard demeurait cependant froid et impassible. Pourtant, il fuyait celui de la jeune femme, allant se poser là où il se pensait en sécurité.
Je prends une grande inspiration tout en fermant les yeux et en me pinçant l'arrête du nez. J'avais été con, à foncer tête baissée ainsi vers un ancien agent de la police. Bien sûr qu'elle allait finir par percer à jour mes motivations, c'était une évidence même. Stupide, j'avais été stupide d'agir sous le coup de l'émotion. J'ouvre à nouveau les yeux, laissant mon regard d'acier finir par se poser sur la demoiselle. L'heure de la confrontation était venue et je ne pouvais m'y dérober sans passer pour plus étrange que je ne l'étais déjà.
Et bien je suis navré de ne pas pouvoir répondre à vos question, mademoiselle.
Première dérobade. Très moche de ma part. Mais j'étais réellement perdu, pris dans un étau et je ne savais pas comment réagir... La violence et la colère n'étaient pas des solution bien que l'envie de hurler était là. Tout était de sa faute après tout. S'il n'avait pas été là, j'aurais continué ma morne vie à la roulette russe, sans me torturer avec ses mots, sont visage et cet illusion d'espoir qui parcourait mon corps. Je soupire, loin d'être dépité mais j'étais fortement agacé par la perspicacité dont elle faisait preuve. J'étais sur la défensive, une défensive fragile tant je n'arrivais plus à contrôler la situation.
Je suis ici pour essayer de comprendre les agissements de votre androïde. J'ai eu mes réponses, je ne vois pas ce qui me retiens ici.
Sur ces mots, je me lève, l'air peu serein. Je n'étais pas fier du tout d'avoir agis ainsi, encore moins de m'être empêtré dans un tel bourbier. Mais voilà ma porte de sortie, je pouvais prendre la poudre d'escampette, tel le lâche que j'étais devenu. J'avance vers la jeune femme et lui tends ma main droite, poli bien que tendu.
Je vous remercie pour vos réponses et vous souhaite une bonne journée.
Le ton était nerveux. Quelque part je savais qu'elle n'allait pas me lâcher ainsi. J'avais titillé sa curiosité. Mais moi j'avais juste besoin de fuir pour réfléchir et finalement m'apitoyer sur mon sort. Quelle merde je suis, vraiment. Où est passé le Hank qui tenait tête aux gens ? Qui se fichait des questions personnelles et qui ne fuyait pas devant la difficulté ? Au fond, je savais où il était. Il était mort ce jour là. Ce jour où j'ai vu Connor se faire tuer, me rappelant la mort de mon propre fils. J'avais été impuissant face à son regarde qui hurlait de peur bien que ses mots disent le contraire. Tout va bien qu'il me hurlait... Alors qu'il se débattait tel un diable pour espérer vivre encore un peu. J'avais été témoin et bourreau, incapable de freiner ces androïdes programmés pour tuer leurs comparses.
Je la regardais toujours dans les yeux, un léger sourire poli sur les lèvres. L'acier contre l'acier. Ce combat était perdu d'avance.
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❝ Connor ❞
Je me suis manifesté : 164 fois sur mes : 2 ans de vie. J'exerce la fonction de : Ancien enquêteur et négociateur pour la NYPD, maintenant traqueur de déviants et je préfère : ne pas m'attarder sur des choses aussi futiles et je dois ma tête à : Shiya
(#) Sujet: Re: Mensonges et pack de bières Mer 4 Juil - 3:04
Connor avait laissé dans un coin de sa tête sa rencontre avec le Lieutenant Anderson. Cette rencontre avait été particulière pour l’androïde qui avait eu des pensées qu’il n’avait jamais eu avant. Sans parler de crainte, car il ne la ressentait pas, il s’était mis à penser à ses réactions si il venait à perdre Ellie. Il s’était fortement attaché à elle et il avait la sensation qu’elle était la seule à le comprendre réellement. De plus, elle ne le traitait pas comme une machine, mais comme son égal. C’était quelque chose que Connor appréciait et ça lui permettait de mieux faire son travail. Les échanges avec Ellie étaient intéressants. Ils étaient des vrais partenaires. Se lier à quelqu’un d’autre ? Pas sans un reboot. Il serait porté à toujours revenir vers son amie. Elle était la meilleure chose qui lui était arrivée pendant ses deux années d’existence. Et pourtant, Connor avait préféré omettre de lui parler de cette rencontre. Il ne voulait pas qu’elle se fasse de soucis. Le RK800 n’avait rien vu de dangereux chez le Lieutenant Anderson. Il était un homme qui souffrait de la perte d’un ami.
Aujourd’hui, Connor décida de rentrer l’appartement pour aller prendre des nouvelles de son amie. Même si officiellement, ils vivaient ensemble, le RK800 ne passait pas à l’appartement à tous les jours. Il allait et venait selon ses envies, mais également selon la charge de travail. Si un jour, Ellie lui disait qu’elle voulait qu’il rentre à tous les soirs, il le ferait. Pour le moment, il n’avait pas eu d’ordre à ce niveau. De plus, sa partenaire avait le droit à son intimité. Elle avait l’habitude de vivre seule. Avoir un androïde à la maison pouvait modifier une dynamique de vie. Connor lui était déjà reconnaissant qu’elle prenne soit de lui, il n’allait pas abuser de sa générosité. Une fois devant la maison, l’androïde fronça les sourcils. Il avait une voiture inconnue garée devant le bloc appartement. Par réflexe, l’androïde ajusta son bonnet afin de bien cacher sa LED. Malheureusement, Ellie vivait dans un quartier dangereux pour les androïdes, Connor devait se cacher à chaque fois qu’il rentrait. Le brun se rendit derrière le véhicule et scanna la plaque d’immatriculation. Ce fut presque sans surprise qu’il vit que la voiture appartenait à Hank Anderson. Oups ? Allait-il avoir des problèmes ? Après tout, Connor avait peut-être profité de l’état de Hank pour en savoir plus sur son enquête. Sans hésitation, le RK800 se dirigea vers l’appartement qu’il partageait avec Ellie et entra comme-ci de rien. Son regard se posa immédiatement sur Hank qui se trouvait dans le couloir. Était-il sur son départ ? Un sourire se dessina sur les lèvres de la machine. « Bonjour Lieutenant Anderson, je suis ravi de vous revoir. » Lentement, Connor retira son bonnet pour laisser apparaître sa chevelure brune légère bouclée. « Je vois que vous avez fait connaissance avec Ellie. Bonjour Ellie. » Il fit un signe de tête en direction de sa propriétaire pour la saluer. « Comment allez-vous Lieutenant ? Est-ce que vous avez des nouvelles de l’enquête ? Était-ce un déviant ? » C’était plus fort que lui. Cette enquête l’avait vraiment intriguée et il voulait en savoir plus.
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❝ Ellie Watchburry ❞
Je me suis manifesté : 546 fois sur mes : 31 et je préfère : les hommes et je dois ma tête à : Ka'
(#) Sujet: Re: Mensonges et pack de bières Jeu 5 Juil - 5:05
FT. HANK & CONNOR
C’est comme ça que ça fonctionnait avec toi. Si on te cherchait, généralement, on finissait par te trouver. Et tu aimais bien t’arranger pour que ce soit un peu désagréable, histoire de faire comprendre plus clairement les messages. Il y avait quelque chose dans le regard du Lieutenant qui ne cessait de t’interpellais. Tu n’aurais pas su dire quoi précisément, mais c’était bel et bien là, pour t’intriguer. Éveiller ta curiosité. Et dieu seul savait à quel point tu pouvais être curieuse, et du genre fouineuse. Alors, peu importe qu’il soit quasiment sur le point de partir … tu ne peux vraiment pas t’empêcher de poser des questions. D’inverser les rôles. De lui faire subir un petit interrogatoire, à son tour. Tu y vas franchement, peut-être même un peu trop d’ailleurs, au point ou une part de toi en vient à regretter tes paroles presque immédiatement. Cependant, c’est trop tard. La bombe est lâchée, en quelques sortes, et tu remarques aussitôt que tes questions dérangent. Son attitude évolue encore, il est soudainement plus expressif, dans ses gestes surtout. Il soupire. Ferme les yeux un instant, semblant essayer de reprendre une certaine contenance. “Et bien je suis navré de ne pas pouvoir répondre à vos questions, mademoiselle.” Tu fronces immédiatement les sourcils. Il y avait une nette différence entre le fait de pouvoir, et le fait de vouloir. En l’occurrence, tu aurais mis ta main au feu que pour Anderson, c’était plus une question de volonté. Il ne voulait pas t’en dire plus. C’est qu’il cachait bel et bien quelque chose. “Je suis ici pour comprendre les agissements de votre androïde. J’ai eu mes réponses, je ne vois pas ce qui me retient ici.” Voilà qu’il fuyait maintenant. D’ailleurs, il se lève et tu en fais de même. Cette fois, il était bel et bien sur le point de partir … et tu étais en train de te dire que ce n’était finalement pas la peine que tu le retiennes davantage. Tes mensonges, contre toute attente semblaient avoir plutôt bien fonctionné, même si l’homme semblait quelque peu … déçu par quelque chose. D’ailleurs, lui qui était venu à toi de manière presque sereine, lui qui au départ semblait être si sûr de ses accusations … voilà qu’il repartait, tout simplement, sans rien ajouter de plus. D’ailleurs, il n’avait pas non plus l’air décidé à aller plus loin concernant ces histoires de traque de déviant. “Je vous remercie pour vos réponses et vous souhaite une bonne journée.” Gn. Bon. C’était mieux comme ça. Au moins, tu en étais sans doute débarrassée maintenant. Il te tends la main, et tu la saisis pour la serrer légèrement. “Ce fut un p- ..” Ton début de phrase reste en suspend. Ton regard est attiré dans le couloir devant lequel se trouve le vieux flic. Tu as parfaitement entendu la porte s’ouvrir, et puis se refermer. Et tu sais qu’il n’y a qu’une personne pour entrer et sortir de la sorte de ton chez toi. “Bonjour Lieutenant Anderson, je suis ravi de vous revoir.” Tiens donc … voilà que Connor de par son arrivée surprise venait répondre à l’une de tes questions restée sans réponse. Anderson avait bel et bien rencontré ton androïde personnellement. C’est à lui que ce dernier avait menti. D’ailleurs, étonnamment, Connor sourit tout en retirant son bonnet… celui dont il se sert pour aller et venir dans Brooklyn en évitant d’être mis en pièces. “Bonjour Connor …” Honnêtement, tu ne te serais jamais attendu à le voir débarquer ici à ce moment précis. En fait, tu ne savais pas trop si c’était une bonne ou une mauvaise chose. Toujours est-il que l’androïde lui, semble tout à fait à l’aise en présence du Lieutenant. Tu finis donc par lâcher la main de l’homme, reculant légèrement tandis que Connor engage la discussion. Finalement, il n’allait peut-être pas partir tout de suite ce Lieutenant du coup. Tu lèves légèrement les yeux au ciel, battant un peu en retraite pour le moment, tu fais quelques pas pour atteindre le frigo et attraper une boisson fraîche que tu ouvres avant de t’appuyer contre un comptoir, les yeux rivés sur Anderson, rien que pour scruter et observer ses réactions face à Connor. “Je vois que vous vous connaissez…” Tu ne résistes pas à l’envie de le faire remarquer. Moyen de pression supplémentaire, et surtout, une façon de faire comprendre au vieux flic que maintenant, tu savais, malgré ses réticences à parler. Ce que tu pouvais être chiante ma parole ...